&- Asg 2 sie. © BS Oo. et (Bin OS + Do Be eee 6 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 2 février 1996 _LE MONDE ETRANGE DE MOJO STOCKER PAR JEANNE BAILLAUT Les oeuvres de Mojo Stocker sont vraiment trés spéciales, car elles s’inscrivent aussi bien dans les disci- plines du collage, de la sculpture que celle de la peinture, si l’on tient comp- te de l’harmonisation des couleurs. Mojo construit ses oeuvres 4 partir d’objets collectionnés aussi bien chez les antiquaires que sur les marchés aux puces ouencore 4 partir de tout un matériel hétéroclite récolté au ha- sard deses rencontres et de ses prome- nades. Ce qui peut paraitre le plus ordinaire ou sans valeur au commun des mortels, peut étre le point de départ d’une piéce pleine de fantai- sie, denostalgie, ou d’imaginaire pour notre artiste. Car, un peu a l’image des oeuvres inuit qui sont suggérées par le matériel a utiliser plut6t que congues d’avance, ce sont les objets quiinspirent les réalisations de Mojo. Les limites de 1’imagination de cette artiste ne connaissant que celles de ‘ses trouvailles. Ses «collages-cons- ~ tructions»,car.cestbien-decela qu’il s’agit, sontcomme de belles histoires ou les illustrations racontent davan- tage que ne pourrait le faire un texte. Dutravail de Mojo Stocker émanent le charme, la tendresse, le romantis- me, (looking through the glass) la féminité, la nostalgie, le souvenir et peut-étre un certain regret du passé quis’ éloigne. C’est pourcela qu’il est difficile de parler de «son art» en termes habituels. Sonstylene retient delhéritage artistique que ce quia pu la charmer ou la séduire semble-t-il. Siles oeuvres de Mojos’apparentent a quelque chose de déja rencontré, c’est sans doute a la tradition des ex- voto et de loin peut-€tre 4 celui de P’iconographie. C’est un art qui ra- conte, qui recrée des atmosphéres, quis’échappe dans un monde de fan- taisie et qui parfois méme se fait épitaphe lorqu’il rassemble les objets familiers (lunettes, canif, réveil et photographies) d’un étre disparu pour recréer un espace qui lui ressemble (MEMORY LANE). Mojo Stocker n’estpas 4 court d’émotions. Aumoyen de morceaux de tissus brodés, de cha- peaux d’antan, de statuettes en porce- laine qu’aurait aimé Watteau, demil- liers de boutons dont elle fabrique le regard de ses personnages, de sacs 4 © main d’unautresiécle, de chaussures démodées, demiroirs et de mille autres choses, elle invente des piéces en trois dimensions tout 4 fait inattendues. Certaines pourraient peut-étre s’ap- parenter aux mignardises (sérénade) d’autres au baroque (acourting) et d’autres enfin 4 ce que 1’on appelle 1’ Art Populaire dans lequel on retrou- ve les enseignes de magasins d’autre- fois les étalages de vitrines et les décors de théatre (old boot eatery). Pourdel’inédit et un petit voyage dans le monde merveilleux de Mojo Stoc- ker, 4 voir a la mairie de North Vancouver jusqu’au 14 février. G PdARNOPACTION Le mouvement pour la santé active CHRETIEN yh RA to a iy” eam ite CARREFOUR EVANGELIQUE 2665 Runnel Dr. Coquitlam V3E 1S3 La Vie ada sexe,” du 12 au 17 mars Rev. Raymond Bourgier _. Service toustes dimanches matin a10h30 Contactez Pasteur Robert Lapointe au 525-1705 - Fax: 525-0758 PIERRE CLAVEAU —— bdadbad TAMA RAAL Le choix musical ' Par Yvan Brunet WILLIE LAMOTHE, PAUL BRUNELLE etc. «LES GRANDS DUCOUNTRY» (RCA/BMG), La maison de dis- ques RCA vient toutrécemmentde lancer sur le marché une nouvelle série qui rend hommage aux pion- niers d’un genre quia fait les belles années de la musique country au Québec. Dans chaque compilation de Willie Lamothe, de Paul Brunelle et de Ti-Blanc Richard . nous retrouvons une vingtaine de titres poussiéreux, mais inoublia- bles ainsi qu’une biographie des artistes. De quoi raviver certains bons souvenirs nostalgiques. LES COLOCS __“ATRO- CETOMIQUE” (ARIOLA/ BMG). Deux ans et demi aprés la parution du premier album éponyme, le groupe québécois Les Colocsaccouched’un nouvel album double intitulé“Atrocetomique” qui comprend des versions vitaminées de leurs plus grands succés enregistrés en direct au Spectrum de Montréal, en plus de quinze nouvelles chansons amusantes et entrainantes. Résultat final: toute’ énergie du livre et toute la finesse d’un album studio. PATRICK NORMAN “CHEZ- MOI” (STAR/SELECT), Suivant ses habitudes de chanteur de charme, Patrick Norman chante, dans sonsty- le décontracté, douze nouvelles chan- sons qui nous entrainent sur le plan- cher de danse. On prend plaisira faire tourner “Le pénitencier” qui se veut Ja version frangaise de “House of the Rising Sun”, en plus des chansons touchantes intitulées “Demain” et “J’ai fait ma valise” signées respec- tivement Paul Daraiche et Louise Forestier. Inutile de dire que les fans de Patrick Normanseront encore une fois servis 4 souhait. AV. “YO AND ME” (EMI/FRANCE), Le “crooner” frangais, Charles Aznavour nous revient avec une version anglaise de son fameuxal- bum intitulé “Toi et Moi”. En somme, toutes les mémes belles chansons, laméme belle voix puis- sante d’ Aznavour mais dans la lan- gue de Shakespeare: “Who could forget you”; “The needle”; “The painted child”, etc. De quoi satis- faire tous les goiits. X_ LIBRIS “EX LIBRIS” (MUSICOR/DISQUEBEC), Re- tenez bien ces trois noms: Aubin, Demerset Pineault qui formentun triodynamique, complice et déter- miné. Pas de compromis dans ce disque, rien que dutravail bien fait, de la confiance mutuelle et de la disponibilité d’esprit. Le trio abor- de des themes et des préoccupa- tions modermes tout en se baladant sur des airs de jazz (La vieille bagnole), de blues (Le blues du dimanche), de rockacoustique (Les SHANGHAI TRIAD PAR CAROLINE FLEURY ie Shanghai Triad, du by réalisateur Zhang LY Yimou, se déroule >~ dans la Chine des années ’30. Le par- rain dela famille Tang, Monsieur Tang, esta la téte d’une dy- nastie qui dirige toutes les sombres affaires de Shanghai. Dans le courant des années "30, de nouvelles alliances se forment entre Japonais et Chinois. Deuxhom- mes, dont!'un deviendral’amant secret deJingbao, tenteront de délogerdeson tréne le Parrain de Shanghai. Vhistoire nous est racontéea travers le regard d’un jeune gargon de 14 ans, un descendant de la famille Tang (toujours), qui vient rejoindre son oncle dans la cité de Shanghai. || deviendra le serviteur de Xia Jingbao (Gong Li), la maitresse du parrain. Le jeune Tang, tantét méprisé de Jingbao, deviendra tout au long du film son unique compagnon avec lequel elle peut parler ouvertement sans avoir pour motivation l’'argent oule pouvoir. Pour ceux qui ont aimé la trilogie américaine Le Parrain, du réa- lisateur Francis Ford Copolla avec nul autre que le célébre acteur Al Pacino, seront servis. Shanghai Triadtraite du sujet de la mafia chinoise avec un regard lucide, réaliste et froid. Un excellent film avoir absolument. CAMPAGNE D’IMMUNISATION CONTRE LA ROUGEOLE VICTORIA-Unprogrammedevaccination contre la rougeole pour les jeunes Britanno-colombiens débutera au prin- temps, aannoncé le ministre de la Santé, honorable Paul Ramsey. Cette campagne a pour objet de prévenir une épidémie de rougeole en Colombie-Britannique, laquelle devrait faire surface en 1996 ou en 1997; cette campagne s’inscrit dans le cadre des pro- messes faites par la province de participer a l'éradication de cette maladie tant au niveau national. qu’international, Apartir du mois d’avril 1996, les enfants de l’'ge de 18 moisal’Age auquel ils quittent ’6cole secondaire recevront une premiére dose du vaccin. Une seconde dose du vaccin anti-rougeole sera égale- ment injectée aux bambins Agés de 18 mois, comme immunisation habituelle, Prés de 95 pour cent des enfants en Colombie-Britannique regoivent une pre- miére dose de ce vaccin contre larougeole, aprésleur premiére année. Toutefois, cette dose unique du vaccin n’est efficace que sur 90 pour cent des enfants et les statis- tiquesrévélent qu’environ 15 pour centde lapopulation est considérée comme cou- rant le risque d’infection. Une seconde dose du vaccin est nécessaire afin que la jeunesse soit proté- gée 4100 pour cent contre cette maladie infantile hautement contagieuse et qui peut causer des séquelles irréparables, allant jusqu’a la mort ou pouvant causer des dommages au cerveau, a précisé le docteur John Millar, officier du ministére provincial de la santé. _ Nous SAVONS QUE C’EST IMPORTANT POUR VOUS DE CONNAITRE LES DERNIERES NOUVELLES. AUSSI IMPORTANT POUR NOUS DE VOUS: LIVRER, EN DETAILS ET SANS DELAI, TOUTE UINFORMATION SUR LES EVENEMENTS QUI VOUS TOUCHENT DE PRES. ce soir pa COLOMBIE-BRITANNIQUE = 18 h30 En reprise du lundi au jeudi 22h30 et vendredi 23h DE POUR FAIRE UN MONDE ‘ sar ae Télévision SRC «eo» Colombie-Britannique C’EST TOUT