Voir nos petites annonces en page $ Pp articipez au concours Soleil vol 29 n° 15 Vendredi 9 aoit 1996 zs ce Courier 28me dasse/Second Chass Mail re 0046 1645, S8me Ave. 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. adresse électronique : +102627.2172@compuserve.com 60 TPS induse Pourquoi ne pas avoir choisi Athénes? PAR HUGUETTE DESJARDINS VERNON - Pourquoi MonsieurJuan Antonio Samaranch, président du Comité International Olympique (C.1.0.) a-t-il choisi Atlanta pour les Jeux de 1996 etnon pas ATHENES. Est-ce parce que le magazine améri- cain «Fortune» a désigné Atlantacom- me premiére métropole américaine pour la créationd’emplois? Ou parce qu’Atlanta est la quatriéme ville mondiale pour le développement éco- nomique ou encore parce que c’est aussi 4 Atlanta que Margaret Mitchell a terminé son livre, qui parla suite est devenu un film donton parle toujours de nos jours, «Autant en emporte le vent» ? Beaucoup se pose cette ques- tion. La Gréce entiére s’attendait 4 ce quele C.I.O. annonce que, poursouli- gnerlecentenairedes Olympiades, la ville d’Athénes deviendrait de nou- veau |hdte des jeux de 1996. C’est certain que le Baron Pierre de Coubertin serait trés dégu. Ce péda- gogue, historien, journaliste et poéte qui a fait renaitre en 1896 1’idéal olympique. En 1896, a Athénes, il y avait 311 concurrents venant de 13 nations et aucune femme. On prétend que le marathon était truqué et que le ga- gnant, un Grec de 24 ans du nom de Spiridon Louys n’avait pas commen- cé a la ligne de départ. En 1900, on retrouve 1,319 concurrents venant de 22 nations dont 6 femmes. En 1904, 4 Saint-Louis, 4 nou- veau il n’y a aucune femme et le nombre de concurrents est de 681, venant de 12 nations. Faita souligner, on y organise des concours séparés pour les hommes de couleur. En 1908, 4 Londres, lenombre des concurrents estde 1,999 venant de 22 nations eton y retrouve 21 femmes. En 1912, 4 Stockholm, 2,490 concurrents venant de 28 nations dont 57 femmes. Pendantles années de guerre, il n’y a pas eu de jeux olympiques. En 1920, a Anvers, 2,668 con- currents dont 63 femmes de 29 na- tions. L’Allemagnene participe pas. En 1928,a Amsterdam, 2,724 concurrents venant de 46 nations dont 263 femmes. Les femmes serontdé- sormais officiellement inscrites dans les olympiades. En 1936, Berlin, 3,738 con- currents venant de 49 nations dont 328 femmes. Spiridon Louys remet au Fuhrer l’humble rameau d’olivier symbole de paix. Pendant les années de guerre, il n’y a pas eu de Jeux Olympiques. En 1948, 4 Londres, 3,714 par- ticipants, dont385 femmes venant de 59 nations. L’ Allemagne, le Japon et (voir "Athénes™ en page 2) aleil de Colombie-Britannique Minorités linguistiques au pays: Les Anglo-Québécois se font bénir par Chrétien PAR MAMADOU GANGUE Le Premier Ministre Jean Chrétien, lors de sa conférence de presse a Trois-Riviéres, a la suite de sa tournée Economique en Mauricie, alivré un commentaire au sujet dela bataille que méne la minorité anglo- phonede Montréal contre 1’affichage commercial] unilingue de la province. En manifestant sa sympathie 4 leur cause, M. Chrétien venait officiellement, duméme coup, d’éle- ver les Anglo-Québécois au rang de <> au pays. Cette promptitude 4 bénir leursactions contraste, bien entendu, avec le peu d’intérét de Ja part d’ Ottawa au sort des francophones hors Québecen tant qu’entité minoni- taire. Y a-t-ildoncdeux poids et deux mesures? Vaut-i] mieux étre un an- glophoneen minoritéau Québecqu’un francophone hors de la Belle-Provin- ce? Le clin d’oeil du Premier Minis- tre semble aller dans ce sens et ne laisse pas de doute. Le printemps dernier, lacom- munauté francophonede Vancouvera engagé un bras de fer contre le cablodistributeur Rogers Communi- cations pour avoir déplacé la chaine d’information continue en francais RDI au grand mécontentement des usagers francophones. Pétitions et let- tres envoyées a Ottawa ont laissé de marbre Mme Sheila Copps, Vice-Pre- mier Ministre, ministre chargé du Patrimoine et le Premier Ministre lui- méme. Que dire de la saga que méne cette méme communauté francopho- ne de Colombie-Bnitannique pouravoir un systéme €éducatif en frangais auto- nome que Victoria doit lui garantiren tant que langue officielle au pays. Plus encore, quand les orga- nismes fédéraux de la provincese font parfois tirer !’oreille pour offrir des services en frangais, le bilinguisme fédéral en prend pour son rhume. Dans la méme veine, quand Ottawa décide de réduire de moitié le nombre de professeurs de frangais 4 l’emploi de Formation linguistique Canada, il ya de quoi penser que les signaux en provenance du gouvemement fédéral sontloin d’étre marqués dusceaude la bienveillance a |’égard des franco- phones hors Québec. Certes, clamera-t-on que la communauté anglophone constitue pour Ottawa un allié naturel dans ce (voir "bénir™ en page 2) Le plus grand miroir du monde PAR EMMANUEL THEVENON La société francaise Reosc, filiale du groupe SFIM (Société de fabricationd’ instruments de mesure) vient d’achever le polissage de«Joe», premier d’une série de quatre gigan- tesques miroirs destinés au VLT (Very Large Telescope), |’ observatoireas- tronomique géant que les Européens construisent .au Chili, dans la cordilléredes Andes. Il y a quatre siécles, Galilée bouleversait notre vision de!’univers avec une lunette dont |’objectif ne mesurait que cing centimétres de dia- métre. Depuis, la connaissance du ciel n’a cessé d’augmenter proportionnellement 4 Ja taille des lentilles de verre, dont les plus gran- des atteignaient un métre de diamé- tre a la fin du siécle dernier. Ensuite, les savants jeux de lentilles ont été (voir "miroir" en page 5) La Société frangaise Reosc procéde au polissage du miroir