page 14 et G. Binet. Cette émission si elle est accepta- ble, sera transmise toutes les semaines sur les ondes du poste CBUF FM 97.7 mges. De plus, si Pémission est faite d’une maniére sérieuse, il est question de la diffuser sur le réseau na- tional. Entendrons-nous nos jeunes d’ici parler a 20 millions de canadiens, cela ne tient qu’au Comité. Je voudrais souligner le travail mons- tre que l’Equipe de Radio-Canada, Walter Au- bé en téte, accomplit pour la mise en onde de Vémission Radio-Transistor. Cette émission de Vaprés-midi, est mise en onde de Vancouver et est diffusée sur le réseau national, il y a déja une cote d’écoute officielle de 5 millions d’au- diteurs. 33 - 45 Cette semaine j’ai de nouveaux disques pour .. vous — TEX Le Dernier des Vrais Ce long jeu des derniéres chansons du poéte chansonnier TEX, est un achat excellent. Poéte du terroir, TEX nous livre le canadien frangais moyen de la campagne, dans toute sa saveur. Ses espoirs, ses réves perdus ou retrouvés, ses plaintes sur la société ou la politique, enfin tout ce qui passe par la téte d’un gars de chez nous, bucheron ou campagnard, tout ¢a accom- pagné de V’humour sans pareil de ce gran poéte. — Pierre Létourneau, Volumes 1, 2 et 3 Trois long jeux qu’il ne faut pas manquer. Ce jeune chansonnier de vingt-cing ans, avec sa verve, son “swing” et son humour, nous fait réver. Ancien professeur de religion, Pierre Létourneau nous fait connaitre la vie sous un jour nouveau. Voici ma chronique 33-45 terminée, parfois je voudrais l’allonger jusqu’a demain, tellement la production québecoise est riche en poétes chansonniers et aussi en écrivains. Le mois pro- chain, j’aurai une chronique du livre aussi. En attendant, venez me voir 4 mon magasin 936 Brunette, je me ferai un plaisir de vous aider et de trouver pour vous, le disque que vous dési- reriez avoir. Si nous ne l’avon spas en magasin, e’est une affaire de rien de la commander 4 Montréal et vous l’avez en dix jours. N’oubliez pas, 936 Brunette, au téléphone 526-2211 de- mandez Jean. Voila un autre mois de passé, j’attends tou- jours vos lettres, sur n’importe quel sujet, vos activités (trois semaines 4 un mois d’avance), ou tout autre sujet qui vous intéresse. Pour me prouver que vous lisez mon article envoyez moi vos critiques ou vos félicitations, j’accep- te tout. Jean Van Houtte Spécial Jeunesse Journal L’ APPEL 1013 b Brunette Maillardville, B.C. Manchette de derniére heure En derniére heure j’apprends d’un porte parole du Comité des Jeunes Canadiens Fran- cais que plusieurs personnes ont accepté offi- cieusement de préter leur concours 4 l’ouvertu- re officielle de “LA MAILLATHEQUE”. La L’APPEL Février 1968 eonfirmation des _ différentes réponses officieuses ne sont pas encore parve- nues au bureau mais ¢a a tout l’air que lors de Vouverture le 17 mars prochain a quinze heu- res trente vous pourrez rencontrer : M. Dave Barrett, député de la région a Victoria, M. Jean-Noél Tremblay, ministre des affai- res culturelles du Québec M. Frangois Leduc, embassadeur général de France au Canada Ces personnalités doivent se rendre ici pour différentes occasions. Ils en profiteront pour rehausser de leur présence la journée d’ouverture du 17. C’est done un rendez-vous a 3 heures trente 4 Lourdes. LE COURRIER D'EVE Chéres Compagnes, En lisant pour vous Popularum Progressio, tel qu’expliqué dans la revue de 1’Immaculée, juin-juillet 1967, et en réalisant la prudence du pape en ne mentionnant pas le mot Commu- nisme, mais le désignant sous différents ter- mes, comme nous faisait comprendre Marcel Clément, on constate avec joie que certains chrétiens comme Edward Rock, que certaines revues dont “Le Service d’intelligence cana- dien” méritent toute notre collaboration. Dans cette revue j’ai lu pour vous: “Le Communisme contre le Christianisme”, ot la lutte 4 mort entre deux credos, j’aimerais que tout chrétien lise ce travail, mais dans 1’im- possibilité de la chose me permettriez-vous de vous dire ce que j’ai ressenti. Oui, je crois que nous devrions redoubler d’attention, car il semble que l’esprit du mal se révéle fortement dans tout, et n’a d’égale que notre léthargie devant ces faits. Nous sommes rendus si loin du gros bon sens qui était le livre guide de nos ancétres, qui savaient punir quand e’était le temps, et qui savaient distinguer le bien du mal, sans referrer 4 tel ou tel psychologue ou pédiatre qui vous invite 4 ne pas reprendre votre enfant, de peur de lui faire perdre sa personnalité, ou de crainte qu’il devienne une personne frigide. Est-ce cette peur qui a créé des Marie-Claire Blais, laquelle dans son li- vre “Une saison dans la vie d’Emmanuel”, vous fait avaler que nos familles canadiennes- frangaises ne sont que des incabatrices d’ho- mo-sexuels et de lesbiennes, et que nos prétres, fréres ou religieuses ne sont pas des personnes dignes. Certes il y a eu des fautifs, mais allez que de personnes trés dignes ont su les faire oublier, et que de caractéres grands ont su les tolérer et les aider 4 se relever sans pour cela econdamner presque tout un peuple. Mainte- nant qui blamer, l’auteur du livre, ou le jury qui lui accordait un prix? ... Non ne tom- bons pas dans le méme piége que Mlle Blais que je considére trés malade, mais serrons- nous les coudes et encourageons-nous 4 vivre DIGNEMENT notre vie de chrétiens que La Providence dans sa bonté nous donne. EVE.