~ Mme Girard: Victoria: ae 8 Chilliwack: 14 Kelowna: 21 Kamloops: 50° Prince. Gaaraes 4 Terrace: 11 VOL. 5 No 3 VENDREDI 15 MAI 1981 Programme de la télévision francaise de : Radio-Canada Culture et information Les Ateliers lundi 18, 15h00 « La femme aux oiseaux » Tous les lundis &€ 15 heures les Ateliers invitent les téléspec tateurs de Radio-Canada a rencon- ‘trer des bricoleurs adultes, hom- mes ou femmes, qui occupent leurs loisirs de toutes les maniéres ima- ginables. C’est ainsi que le lundi 18 mai on aura le plaisir de faire connaissance avec un couple extré- mement sympathique qui héberge ces centaines d’hirondelles chez eux. M. et Mme Girard ont une ma- gnifique propriété sise sur le bord du fleuve a -Candiac. Du patio on voit passer les cargos et les voi- liers sur le St-Laurent. Mais sur- tout dirait Mme Girard: « On voit. arriver les hirondelles tous les printemps ». L’animateur de la sé- rie Jacques Houde et la recher- chiste Elisabeth Gagnon sont allés avec l’équipe des Ateliers ren- contrer M. et Mme Girard, ces amants de la nature, des oiseaux et particuligrement des hirondelles pourprées menacées, il y a peu, de disparition. Comme |’explique “La ruée sur les in- secticides dans nos campagnes commengait a se faire sentir dans la population des hirondelies qui se nourrissent exclusivement d’insec- tes. Plus d'insectes... plus d’hiron- delles; elles mouraient de faim. Les agriculteurs ont enfin compris et ont mis la pédale douce dans |'utilisa- tion des insecticides, contribuant du méme coup au retour des hi- rondelles.” On a I’habitude de dire: ‘‘Une hirondelle ne fait pas le prin- temps”. Pour Mme Girard, c'est presque faux. Car pour elle, |’ar- rivée du printemps signifie |’arri- vée de centaines de ces jolis oi- seaux piailleurs et vifs comme léclair qui embellissent le paysage de leur chant et de leur vol gra- cieux. Mme Girard nous dit: ‘‘Il n'est pas facile de les attirer. Mais quand grace a des cabanes accueil- lantes, des petits tas de paille disséminés sur le terrain... pour la construction des nids, on a réussi Prix Anik REMISE DES TROPHEES Les prix Anik 1890 ont été remis aux gagnants mercredi 13 Mai 4 Ottawa, par son excellence, le trés honorable Edward Schreyer, gouver- neur général du Canada. Les prix Anik couronnent chaque annéé, les meilleurs produc- tions des réseaux francais et . anglais de la Société Radio- _— Canada. ~ : Voici les récipendiaires de cette annéé dans chacune des catégories:Dramatique: Bill Gough et Martin Lavut pour War Brides (Toronto);Men- tion spéciale: Gilles Senecal pour entre le soleil et l’eau (Montréal); Musique: Jean- Yves Landry pour loiseau de feu (Montréal);Documen- taire: Cameron Graham et Michael Gerard pour Ten Toronto Street de la série = a en garder une colonie tout un été on est a peu prés certain de les voir revenir l'année suivante’’. Trés calée en ornithologie, spécia- Mine Girard et "Elizabeth Garin lement au chapitre des hirondelles, Mme Girard nous apprend que ce petit oiseau mange tous les jours © l'équivalent de son poids en in- sectes; il supporte fort bien le froid mais pas la faim: sans nour- riture il meurt et enfin quand il vole en rase-mottes ce n’est pas uniquement, comme on pense, pour annoncer du mauvais temps mais parce que la pression atmos- phérique étant trop basse, I’hiron- delle doit voler au ras du sol pour attrapper les insectes qui, eux aussi, collent a la terre quand il fait mau- vais. Celle qu’on a surnommée “la femme aux oiseaux’’ en a long a nous apprendre sur les hirondel- les pourprées comme on le verra a l'émission les Ateliers le 18 mai. J. Réal Gagné, réalisateur de la série et Suzanne Paulette, script- assistante nous invitent & regarder les trois prochaines émissions des Ateliers: celle du 25 mai venant de Trois-Riviéres ‘et consacrée a la Saco ou Aide du 3e age aux pays sous-développés; celle du ler juin sur la chorale du 3e Age de Jonquiére et celle du 8 juin ve- nant de Winnipeg ot on a ren- contré un vieux monsieur fort sym- pathique qui son vin. The Canadian establishment (Toronto); Mention spéciale: Mike Poole pour The Shadow and the spirit de la série Spectrum (Vancouver); Jour nalisme: Ron Smith pour CBC eee News (Calgar- Fricnds (Toronto); Costumes Claudette Picard pour I’ Ecole des Femmes de la série les Beaux Dimanches (Mon- (Mont-réal) ;Graphisme: Jonny Amitay pour Sesame Street (Toron- to); Maquillage:Daisy Lee Bijac pour War Brides (To- ronto);Eclairage: Archie Kay pour War Brides (Toronto); Sonorisation: Gerry King pour War Brides (Toronto); Montage:Ron Piggot pour The Winnings of Frankie Walls de la série for The Record (Toronto); Photogra- phie: John Seale pour The Shadow and the spirit de la série Spectrum (Vancouver); “éléve”’ lui-méme - Variétés Faut voir ca samedi 16, 21h30 Serge Lama auteur-compositeur- interpréete ; Un grand artiste, un grand spectacle C'est 4 21h380 ~, le samedi 16 mai que nous pourrons passer une heure en compagnie de |'une des plus grandes vedettes de la chanson frangaise actuelle. Fils d'un chanteur d’opérette, Serge Lama est né a Bordeaux en 1943. De cette enfance lui est ve- nue la détermination dont il a fait preuve par la suite pour réusssir en tant qu’artiste. Trés vite il perce en France et, en 1969? lorsqu’il fait son premier voyage au Québec, “~ le public reconnait en lui la grande vedette qu'il est sur le point de devenir. Simple et naturel, sa voix puis- sant ne laisse personne indifférent. S'il fait parfois penser a Brel, i! Sait par contre imposer sa propre personnalité. Son dynamisme, son inépuisable énergie, la passion avec laquelle il chante communiquent au public ce petit quelque chose d’in- définissable qu’ont les grands artistes. Pourtant ses themes ne sont pas nouveaux et |'originalité ne serait pas leur principale carac-" téristique; mais il a une maniére bien a lui de les traiter, une facon toute spéciale de parler de l’amour ou de toute autre chose et c’est cela qui lui a valu un si vaste au- ditoire. On peut dire qu'il est un chan- teur populaire, au sens noble du terme, car tout en conservant cette spontanéité qui a fait son succes, il n’a jamais baclé ses dis- ques ou ses spectacles. Ce travail- lleur acharné exige beaucoup de lui-méme. On ne peut en douter lorsqu’on regarde le nombre de _ spectacles qu'il donne chaque année a travers le monde. = En fait, on a rarement vu pa- reille passion de chanter. Que ce soit sur scéne ou sur disques, on al'impression qu'il chante comme il respire, sans effort apparent. Bien qu'il soit misogyne, il est adoré par les femmes. Mais cela s'expli- que assez bien quand on écoute les paroles de ses chansons et surtout quand on regarde l'image qu'il projette. Au lieu de jouer les forts, il joue la victime, l'homme sensible Eat Siar Citation spéciale du jury: L’oiseau de feu, pour |’ ensemble du travail des artisans. La remise des prix a été suivie d’une réception en Yhonneur des gagnants _ offerte par le président de la Société Radio-Canada, A.W. . Johnson Femme d’aujourd’hui semaine du 18, 13h30 Des émissions intéressantes et diversifiées Le lundi 18 mai Pendant prés de quarante ans -Thomas Jefferson, auteur de la Dé- claration d'indépendance-américai- ne puis 3e président des Etats- Unis, une des lumiéres de la jeu- sente donc sur scéne avec bien des atouts. Cependant, cela n’en- léve rien a son talent qui est im- mense. Amoureux de la vie, tendre, pas- sionné et violent, ce chanteur a ~ une sensibilité qui lui permet de créer de trés belles chansons, comme nous pourrons le voir. Par- mi les compositions qu’il nous in- terprétera, notons: Star, Martha, Je t’aime 4 la folie, Je suis malade, Femme, femme femme et I‘Orphe- - line. Le spectacle que nous verrons a été réalisé par Philippe Maroani et mis en ondes 4 Montréal par Michel Gélinas. ee ne Amérique entretint une liaison “avec une esclave noire, Sally He- mings. De cette aventure bien ca- chée par.I’histoire officielle jus- qu’en 1974, Barbara Chase-Riboud a tiré /a Virginienne, un romar historique a la fois rigoureux et Passionnant qui dresse un tableau de la société. américaine du 18e ‘Acle et de ce que représentait la triple condition de femme, noire et esclave. Claudette Lambert |’a rencontrée pour Femme d’aujour- d’hui. "Pour faire suite, Lise Garneau s’entretiendra avec Jocelyne Fran- Gois, lauréate du prix Fémina 1980 pour son roman auto-biographique Joue-nous Espana. Une ceuvre d'une sincérité, d'un lyrisme et d'une dignité qui a séduit tous les critiques. Animation: Lise Garneau; réalisation: Monique, Renaud. Le mardi 19 mai Réalisateur de télévision, auteur du téléroman /e Temps d'une paix, Pierre Gauvreau est aussi un pein- tre de grand talent. Influencé par Borduas qui l’avait découvert, il se consacre 4 |’art non figuratif, con- sidérant que la peinture est « l'ex- - pression d'une réalité qui ne peut étre exprimée avec des mots ». Ennemi de toute prétention, il nous . parle de son art et de sa philo- sophie de la vie avec simplicité et franchise. Nous pourrons aussi le voir au travail a la campagne et admirer une treritaine de ses “= toiles crées entre 1944-et 1980. Recherche et entrevue: Francoise Faucher. et blessé. Il attendrit et, bien sdr, certaines ne résistent pas a ce gen- re de jeu. Sa poésie est un peu plus fine, un peu plus raffinée que d'autres. On a également beaucoup joué sur l'image du jeune homme courageux. qui, aprés un terrrible accident de voiture au cours duquel il devait d’ailleurs perdre sa fian- cée, a eu la volonté inébranlable de marcher malgré les prédictions des médecins. Serge Lama se pré- « Entre le féminisme incondi- tionnel et la misogynie tradition- nelle existe quelque part un moyen terme qui mérite d’étre exploré. ll se nomme « la complémenta- rité». Elle annonce une maniére de penser, de sentir et d’agir ré- formatrice qui tient compte du po- tentiel original et unique de chacun et met tout en ceuvre pour qu’il s'actualise en accord avec le monde ambiant.». Ainsi s'exprime Ghislaine Meu- nier-Tardif dans son livre Vies de femmes. Elle définira cette con- ception alors que Mme Jeanne Gri- sé-Allard, €gée de 79 ans parlera du rdle de la femme au début du siécle et qu’André Primeau et Su- zanne Bissonnette-Primeau parle- - ront de |’évolution de leur couple et donneront un exemple d’épa- nouissement par la collaboration dans le travail. Recherche: Louise .Barriére. Animation: Claudette Lambert. Réalisation: Louis-Phi- lippe Beaudouin. Le mercredi 20 mai Papaya, goyave et... tour de -Babel, c'est le titre d'une émis- sion, ot Francine Grimaldi nous ‘emmeéne pour un tour de la rue Saint-Laurent, du quartier chinois a la rue Jean-Talon. Carrefour de toutes les nationalités, réservoir presqu'infini de nourritures exoti- ques, la rue Saint-Laurent permet a des gens de tous les coins du monde de fraterniser. Glanant des entrevues chaleureuses et spon- tanées et des images évocatrices, Femme d’aujourd’hui nous fera . découvrir cette rue bien spéciale. _. Réalisation: Nicolas Doclin. i