Fedération Le Conseil Général de la Fédération, ainsi que les organismes franco- colombiens qui ne comptent pas de membres sur le conseil, (chacun a été invité a se faire représenter), se réuniront dimanche le -7 no- vembre, 4 1h.30 de l’aprés- midi, dans la salle St- Sacrement, 3150 Heather, et pouront dialoguer avec M. René Préfontaine, directeur de la division de 1’Action socio-culturelle du Secréta- riat d’Etat. En tout, une trentaine de participants, représentant un nombre 4 peu prés équi- valent d’associations et d’ organismes- membres, _ 8s’ entretiendront avec M. Pré- fontaine. Ce dernier pourra ainsi connaftre les réactions des groupes en rapport avec les programmes existants et pourront explorer les posi- bilites d’améliorer ceux-ci ou d’en créer de nouveaux. Vancouver n’est pas le seul endroit qui recevra la visite de M. Préfontaine. Il aura déja tenu les mémes propos avec les associations pro- vinciales du Manitoba, de la Saskatchewan et de |?’ Alberta. Cette tournée a été -motivée par une série de résolutions adoptées, le 15 aoft dernier, lors de la réunion annuelle de la Fédération Canadienne- francaise de 1’Ouest. L’une de ces résolutions souhaitait une entrevue avec le Secré- taire d’Etat, M. Gérard Pelletier, dans le but. de dis- cuter avec lui de certains griefs exprimés lors de cette réunion. Il s’agit donc d’une consulta- tion préliminaire qui pourra étre suivie d’une rencontre avec Monsieur Pelletier. Les groupes représentés . feraient bien de s’assurer que leur porte-parole pos- séde bien l’information né- cessaire. Il y va de leur avantage, puisque les pro- grammes mis sur pied par l’entrernise de la Fédération ont pour objet d’aider la francophonie colombienne 4 s’exprimer collectivement. iLa G.-B. a la CEE Les conséquences probables de l’entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté économique europé- enne, qui sera un fait accompli le ler ~janvier 1973 si M. Edward Heath obtient prochainement comme il I’es- pere, l'approbation de la Chambre des Communes, sont analysées dans le dernier bulletin économique de la Banque Provinciale. Ce bulletin montre d’abérd com- ment les regles du jeu des échanges commerciaux seront modifiées. Le livre blanc publié au début: de juil- let par le gouvernement britannique spécifie que “pour les pays les plus industrialisés du Commonwealth — Canada et Australie — il avait été éta- bli dés 1967 que des arrangements spéciaux, tels que ceux qui ont été négociés pour ja Nouvelle-Zélande’ et les pays en voie de développement du Commonwealth, ne se justifie- raient pas”. Cela signifie donc: la fin du tarif de préférence impérial a la faveur duquel la grande majorité des exportations canadiennes entrent ac- tuellement -en franchise en Grande- Bretagne; l’imposition graduelle par ce pays, pendant la période de tran- sition, du tarif extérieur de la C.E.E. aux produits industriels canadiens; Yapplication aux produits agricoles canadiens de la réglementation de la. politique agricole communautaire, no-. tamment du prélévement; 1’abolition graduelle des tarifs douaniers entre la Grande-Bretagne et laC.E.E. | Il faut tenir compte également de |’admission probable du Danemark, de la Norvége et de I'Irlande, ainsi que des accords qui seront conclus avec les six pays membres de I’As- sociation européenne de ljbre-échan- ge qui ne sont pas candidats a l’ad- hésion au Marché commun, soit la. Suisse, Suéde, lAutriche, la Finlande, l’Islande et le Portugal. Il faut considérer enfin l'association avec la C.E.E. des 18 Etats africains parti@tg TOnVention er avun ae. Dans | évaluation des effets pro- bables de l’adhésion sur les expor- tations canadiennes. la Banque Provinciale souligne le fait que le marché britannique 2 perdu beau- coup de son importance pour le Ca- nada depuis un quart de siecle. Alors qu’au lendemain de la deuxie- me guerre moridiale nous y diri- gions 25%: de nos exportations, ce pourcentage est tombé a 17% en 1960 et un peu plus de 9% en 1970. Durant cette période le Canada a diversifié ses relations commer- ciales et il a trouvé de nouveaux débouchés. Il a_intensifié notam- ment ses échanges avec les Etats- Unis et le Japon, qui est en voie de devenir notre second partenaire commercial avant le Royaume-Uni. D'autre part les préférences im- périales ont perdu de leur impor- tance. Les accords multilatéraux négociés au sein du G.A.T.T.. le Kennedy Round en particulier, ont eu pour effet d’abaisser les tarifs douaniers dans la plupart des pays et de diminuer ainsi le rdle du réygi-. me. préférentiel britannique qui s’applique aux pays membres du Commonwealth. Il reste toutefois que les exportations canadiennes en Grande-Bretagne ne sont pas négligeables; elles sélevent 4 $1.5 milliard en 1970. Environ 30% de nos exportations dans ce pays, en valeur, continue- ront d’y entrer en franchise et ne seront donc pas affectés. Dix pour cent, approximativement, bénefi- cieront d’arrangements _particu- liers: franchise ou contingente- ments libres de droits. Par consé- quent, 60% de nos ventes seront probablement touchées 4 des degrés divers. Ce sont les produits agri- coles d’abord, puis les produits ta- briqués qui devraient étre les plus affectés. Par contre les matieres prefifi@res s’en sortiront indem- nes dans la, plupart des-cas. car le Royaume-Uni et les Six. petits producteurs de matiéres premie- res.. se trouvent dans la nécessité de les importer en franchise. Au Québec, les Srotations ‘de froma- ’ ge Cheddar, d’aluminium. de pa- piers fins et spéciaux. de cartons. entre autres, pourraient sen res- sentir. L'adhésion du Royaume-Uni a la C.E.E. posera. a court terme du moins, un défi qu’il faudra relever. Il s agit. avant tout, pour les pou- voirs publics et les milieux déaf- faires. d'adopter devant cet événe- “ment majeur une t pe itiv et dynamique. Le marché des Six. dont le taux d'expansion est le plus, rapide du monde,, apres celui du Japon, n/a certainement pas retenu toute l’attention désirable de nos roducteurs et de nos exportateurs. e produits manufacturés en parti- fulier. Alors que nos exportations' ‘aux Etats-Unis ont augmenté de 274‘~ de 1960 & 1970, elles. n’ont proyressé que de 172% dans les pays dela C.E.E. n fin l'implantation sur place. ee les pays du Marché commun u- en Grande-Bretagne méme, peut permettre de contourner, l‘obstacle du tarif extérieur de la C.E.E. C’est la politique qu’ont adoptée, des la création de la C.E.E., de nom- breuses sociétés ameri¢aines. Plu- sieurs sociétés canadiennes-_ ont déja établi également des unités de production dans l’Europe des Six ou au Royaume-Uni. Elles pourront donc se battre a armes égales avec leurs concurrents européens, sur leur propre terrain. A plus ou moins longue échéance. ar contre. l’entrée de la Grande- Dretaene dans la C.E.E. devrait avoir des effets favorables sur 1'é- conomie canadienne. Les industriels britanniques, qui sont’ “fayorables dans l’ensemble a |l'adhésion, ° pré- voient que celle-ci marquera pour eux le début’ dune ere d’expansion dont le rvthme pourrait étre deux fois plus rapide que celui de la der- niere décennie. F L élargissement du marché entrai- nera, en Grande-Bretagne, une plus grande production de masse et une spécialisation plus poussée qui se traduiront par une amélioration des prix de revient et de la productivité. qui est l'une des plus faibles d’Eu- rope. L’intensification de la concur- rence obligera l'industrie britannique a élever ses investissements..a per- fectionner ses techniques, done @ ac- croitre son efficacité. Dans bien des domaines la Grande-Bretagne a des retards a rattraper et le potentiel des possibilités. est considérable. I est probable qu’alors la Grande-Breta- gne attirera davantage les investisse- ments étrangers. nfin, lessor é- conomique résultant de l’adhésion devrait provoquer un net accrois- sement de la demande britannique de biens d’équipement et de consomma- tion. dont pourraient profiter les four- nisseurs canadiens qui bénéficient de liens commerciaux anciens et étroits avec le Royaume-Uni. Sinterrogeant sur l'avenir de nos relations économiques et politiques avec le Ropametinr l'Europe oc- cidentale et les Etats-Unis. la Ban- que Provinciale pose enfin un cer- tain nombre de questions qui débor- dent le cadre des échanges commer- ciaux canado-britanniques. L’avenir du Canada dépend, dans une large] mesure, des’ décisions qui ont été prises 4 Bruxelles et on peut se de- mander, entre autres. si | élargis- sement de la Communauté europe- enne n’aura’ pas pour effet de rap- ees davantage le Canada et les ats-Unis et daccentuer, en défi- nitive. notre dépendance a |’égard de l économie ameéricaine. une fortune * Un jeune homme des Can- tons de l'Est a fait derniere- ment l’une des plus grandes découvertes de toute Vhis- foire de la philatélie cana- dienne. Peu connaissant des régles de la philateélie, il a failli laisser. échapper une ‘fortune, mais, heureusement -tn ami philatéliste lui a épargné la déconfiture. Alain Duplessis, de Fleuri- mont, a trouvé une feuille complete de 30 timbres de l'automne, dans la série de la feuille d’érable, portant chacun une erreur d’impres- sion. : M. Duplessis a acheté le 17 septembre av bureau de poste de Sherbrooke 1,000 tim- bres de 7 cents, répartis en 20 feuilles de 50 timbres cha- cune. Il s’est apergu un peu plus tard que l'une des feuil- les avait des erreurs sur cha- cun des 50 timbres: il man- quait inscription ‘Canada’, celle de Ja valeur faciale de ‘7. cents et les mots “au- fomne” en frangais et. en an- glais. C’est en se rendant au bu- teau de poste pour se rensei- gner sur cette erreur que M. Duplessis a rencontré M. Celui-ci, lui a conseillé de conserver précieusement ses timbres et Va reféré a M. Roger Delisle, autre philatée- liste de Sherbrooke. Ce der- nier lui a recommandé de ne pas ébruiter Ja nouvelle et de déposer ‘ses timbres dans une banque; il lui a donné égale- ment. les noms de quelques marchands de timbres. | Acheteur M. Duplessis a vendu ses timbres rares le 13 octobre a M. Casimir Bileski, 63 ans, millionnaire d’origine ukrai- nienne et l’un des plus im- portants commercants de timbres canadiens dans le monde, qui demeure a Winni- peg. Aprés avoir contacté quel- ques autres négociants, le jeune homme a_ finalement fixé le coit de chaque timbre a $400 et, globalement, a $18,500 pour 45 timbres. Il s‘est rendu A Winnipeg le 12 octobre, pour vendre 45 de ses timbres a M. Bileski pour la somme de $18,500. Il a donné un timbre a M. Audet et un autre a M. De- lisle pour les remercier de leur aide. Agé de 22 ans, M. Duples- sis étudie a temps partiel a l'Université de Sherbrooke et est professeur a l’école se- condaire Sacré-Coeur de Windsor. Et dire que sa mere vou- lait qu’il rapporte ses tim- bres au bureau de poste pour en -obtenir d’autres sans er- reur! : se La Fédération des Franco: Colombiens 1013-B Brunette Maillardville (B.C.) Tél. 526-9616 Le temps de PHallow-e’en au Canada le temps les autres enfants du monde entier Partager vos dons de |’Hallowe’en ‘alder yg avec UNICEF contribuera 4 fournir de la nourriture, des remédes et des écoles aux enfants du monde entier — et des friandises pour vous aussi. 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