ea Ene Ne re ee ES eRe ey eer eee aE eT Te ee ee a Sa ee eg = nt tte NA rt te et ttt aa A Tan aannncelli dialed celine Camedia cama eam at be A-2 be Procrés AVRIL 1997 Faire um choix sans en connaitre les couts (deuxiéme de trois) PAR DAVID E. BOND Dans mon demier article, j’ai attiré votre attention sur le fait que la réduction du déficit du gouverne- ment fédéral était attribuable, dans une large mesure, 4 une hausse des impdts. Ceux-ci ont en effet aug- menté a un rythme deux fois plus rapide que celui de l’économie dans son ensemble. Le déficit étant en bonne voie d’étre éliminé, le ministre des Finan- ces, Paul Martin, en cette avant- veille électorale, sollicite les avis sur la fagon dont il conviendrait de dis- tribuer les surplus budgétaires. Ces montants devraient-ils étre consa- crés au soutien des programmes sociaux, au paiement de la dette ou a la diminution des impéts? Lepaiementde la dette repré- sente |’option la moins attrayante. En effet, une réduction de 10 mil- liards de dollars de la dette fédérale permettrait de diminuerles frais d’in- térét de 600 millions de dollars par année. Ce n’est certes pas un mon- tant négligeable, mais cela représen- te moins de 1 % des dépenses ac- tuelles du gouvemement. I] faudrait effectuer des réductions de cet or- dre pendant les dix prochaines an- nées avant que celles-ci aient des effets sensibles sur le montant des intéréts payés par le gouvernement. ‘Quels avantages, tant sur le plan politique qu’économique, une telle mesure procurerait-elle? Tant que 1|’économie conti- nue 4 crojtre et que la dette n’aug- mente pas, ce qui se traduit par une diminution du ratio de la dette par rapport au produit intérieur brut, la cote de crédit du gouvernement devrait s’améliorer. Par ailleurs, il serait fort ten- tant pour les politiciens et |’électorat de consacrer les surplus budgétai- res 4 l’expansion des programmes sociaux ou 4 la «restauration» des budgets de leurs causes favorites. Les dépenses gouvernementales sont considérées comme une manne tombée du ciel et les contribuables - ne réalisent jamais que, en bout de ligne, ce sont eux quien font les frais. A ce point de vue, !’expansion des programmes profite d’un net avan- tage. Cependant, si la croissance économique devait ralentir ou ces- ser, cela mettrait un terme aux sur- plus budgétaires dégagés grace a la lutte au déficit. M. Martin devrait donc demander qu’on lui propose des idées sur les changements qu’il conviendrait d’apporter au régime d’imposition et aux dépenses afin de stimuler la croissance de l’économie. C’est en effet la croissance économique qui est créatrice d’em- plois, qui génére des fonds permet- tant d’améliorer les infrastructures et qui favorise les investissements dans des immobilisations de pro- duction ainsi que dans Ja formation et l’éducation des travailleurs. Bref, en |’absence de croissance, méme la capacité de financer les programmes existants est menacée. Malheureusement, le Cana- da a un dossier peu reluisant quand il s’agit de stimuler la croissance. Chaque décennie, en prenant com- me point de départ!’année 1947, a vu une diminution du taux de croissan- ce annuel moyen. Ce taux's’établis- saita4,5 % entre les années 1957 et 1966, mais n’était plus que de 2,5 % durant les dix derniéres années.Or, notre économie doit composer avec une population vieillissante. En outre, elle émerge 4 peine de la pro- fonde restructuration qu’elle a di subir pour s’adapter au nouveau climat de concurrence internationa- le. Dans ce contexte, la croissance devient un facteur essentiel qui per- met a l’économie de produire suffi- samment de fonds pour financer les programmes sociaux ou, a tout le moins, de préserver les programmes existants. En présumant que le taux de croissance s’établira 4 2,5 % pen- dant les dix prochaines années, |’on obtient un PIB légérement supérieur a un billion de dollars. Si le taux s’élevait 4 4,5 %, il serait alors pos- sible de compter sur un PIB de 1,256 billion de dollars, ce qui représente 250 milliards de dollars de plus 4 partager entre tous les Canadiens, y compris le gouvernement. Ce mon- tant pourrait étre consacré a |’achat de maisons, a |’éducation des en- fants, aux soins de santé, toutes dépenses que le Canada pourrait faire sans étre obligé de s’endetter. La mesure la plus suscepti- ble de stimuler la croissance consis- terait 4 diminuer fortement les im- pots et ce, durant une période pro- longée. Il faudrait prévoir non pas une réduction générale des impéts, mais bien une réforme en profon- deur du régime fiscal qui encourage- rait la formation de nouvelles entre- prises. AVheure actuelle, parexem- ple, il estdifficiled’utiliserson REER Faire umn choix sans en connaitre les couts (troisiéme de trois) PAR DAVID E. BOND Dans les bulletins précédents, j’ai démontré que la baisse du déficit était attribuable, dans une large mesure, 4 |’augmentation des im- pots. L’alourdissement du fardeau fiscal a nui 4 la croissance économi- que, laquelle aurait pourtant profité a tout le pays. Aujourd’ hui, je m’at- tacherai 4 faire quelques sugges- tions, quatre en fait, quant aux moyens a prendre pour stimuler la croissance. Selon moi, ces proposi- tions ne manquent pas de mérite. Nous savons que le phéno- Pour de plus amples renseignements méne des travailleurs autonomes est appelé 4 prendre de plus en plus d’ampleur. Ces personnes offriront leurs services 4 des équipes de tra- vail quise formerontet se reformeront au gré de projets particuliers. Dans de telles conditions, personne n’est assuré d’occuper un emploi permanent ou de renouveler ou de conclure un contrat de travail. Malheureusement, i] en va autre- ment des dépenses comme le loyer ou les paiements hypothécaires, 1’épicerie, le téléphone ou!’ électrici- té qui reviennent avec une désespérante régularité. La difficul- jeUnES Se 1.800.668.2642 té de concilier les entrées et les sor- ties de fonds constitue le principal risque que doivent assumer les tra- vailleurs autonomes. En outre, ils ne disposent pas souvent d’une pro- tection convenable en cas d’invali- dité. Les femmes en particulier, par- ce qu’elles vivent plus longtemps que les hommes, doivent composer avec des coiits trés élevés en matié- re d’assurance invalidité. Les risques inhérents 4 la condition de travailleur autonome pourraient étre réduits de fagon con- sidérable si le gouvernement fédéral (VOIR "COOTS" EN PAGE A3) D aE Yop Ome likte F@ ur User nS pour financer une nouvelle entre- prise en raison des nombreuses res- trictions prévues par la loi. Un entrepreneur fait donc habituelle- ment appel a sa famille et 4 ses amis pour trouver des fonds. Cepen- dant, si une part trop importante du capital-actions est détenue par des membres de la famille immédiate, ces actions ne sont plus considé- rées admissibles 4 titre de cotisa- tion 4 leur REER. L/abolition de cette régle coiiterait probablement peu au trésor public, mais pourrait avoir des retombées importantes au chapitre de la création d’entre- prises. Essentiellement, les efforts de M. Martin devraient donc porter surune réforme du régime fiscal qui, tout en permettant de réduire les imp6ts sans, pour autant, encoura- ger une consommation effrénée, simplifierait la préparation annuelle des déclarations de revenus et la collecte des impéts et éviterait la duplication et ses coits afférents. Une baisse d’impét aurait pour ef- fet de récompenser les particuliers qui prennent des risques en langant leur propre entreprise. En outre, en adoptant une telle mesure, le gou- vernement reconnaitrait tacitement que les particuliers sont plus quali- fiés que lui quand il s’agit de dépen- ser 4 bon escient des revenus dure- ment gagnés. LTT pnt seperti Secrétaire/comptable . Infographisme .... PUB CIG6 sciesohs ws scsdeacecssentctazesessene Prrerrtrrrrr titi La révision du régime fiscal et l’adoption d’une nouvelle orienta- tion en matiére de dépenses gouver- nementales constituent tout un pro- gramme. Méme si elle visait avant tout 4 stimuler la croissance de l’éco- nomie, une telle démarche ne man- querait pas de susciter une activité intense de la part des groupes de pression et certains contribuables ne manqueraient pas de lui imputer la perte de leurs priviléges. S’il se langait dans cette en- treprise, le gouvernement devrait fai- re des choix qui pourraient étre impo- pulaires. Or, selon la rumeur publi- que, les proches conseillers de M. Chrétien rejetteraient d’emblée toute politique ou démarche susceptibles de nuire 4 sa popularité. Dans de telles circonstances, il est donc peu probable que le gouvernement fédé- ral, une fois qu’il aura éliminé son déficit, consacre ses efforts 4 favori- ser l’expansion de ]’économie plutét que celle des programmes sociaux.) Ce Bulletin économique, qui est rédigé par M. David E. Bond, vice-président, affaires gouverne- mentales et relations publiques, et économiste en chef a la Banque Hongkong du Canada, exprime|'opi- nion personnelle de |'auteur sur les derniers événements économiques, laquelle n'est pas nécessairement celle de la Banque Hongkong du Canadaet de sonconseild’adminis- tration. Ce Bulletin ne constitue nullement une étude exhaustive de tous les faits nouveaux nin’est pu- blié dans l'intention de fournir des conseils financiers. Nous recom- mandons auxlecteurs de communi- quer avec un expert-conseilavant de prendre toute décision que ce soit, fondée sur lescommentairesde notre économiste en chef. Cette publication ne peut étre reproduite, en entier ou en partie, sans l'autorisation écrite dela Ban- que Hongkong du Canada. . Jacques Baillaut . Arlette Francis Gaétan Laquerre Libasse Niang Ouverture du journal : 9ha | 7h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B. 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