& Les “‘squatters’”’ Nombre de jeunes. cita- dins qui en ont assez des grandes villes et de_ ses problémes ont décidé de changer leur mode d’exis- tence en s’orientant vers un mode de vie artisanale et agricole. Souvent dé- munis et incapables d’a- cheter un coin de terre, ils décident de s’établir sur un lot du gouverne - ment. Ils n’ont pas l’auto- risation pour ce faire. Ils n’ont, bien souvent, que le courage de leur Age et la ténacité des premiers co- lons aventuriers. Ils savent que, td0t ou tard, on tentera de les dé- loger de leur lopin de ter- re. Ce jour-14, ils tente - ront de réclamer leurs droits de ‘‘squatters’’. Incompris oa Malheureusement, ces personnes, dans la majo- rité des cas entre 20 et 40 ans, sont incompris de la population de certaines régions. De grandes com- pagnies miniéres et fo- restiéres leur font sou-~ vent la vie dure. Dans bien des cas, ces compagnies menacent dangereusement 1’équi- libre écologique sur d’im- _portants territoires. Ecologie Menacée A Port Mellon, 25 mil- lions de gallons d’eau sont utilisés journellement par la compagnie des pates et papiers. Les eaux résidu- elles nuisent 4la repro - duction des espéces mari- nes et bloquent les filets des pécheurs. La compa- gnie forestiére Mc Nab Creek, a Canfor, a, 4 main- tes reprises, entrepris des coupes sans_ tenir compte des bassins de re- production des poissons. Un septiéme seulement des arbres: est remplacé par les compagnies ou le gouvernement. Des Exemples En juin dernier, un jour- naliste de 1l’hebdomadaire ‘*The Shopper’’, publié a Sechelt, racontait l’his- toire de la famille de Ste- — ve Carroll de Roberts Creek. Depuis septembre 72, cette derniére a éprou- vé de nombreux désagré - ments causés par la Cie fo- restiére McMillan et Bloe- del. Leurs terrains sont voi - ' sins et ils empruntent la méme route. L’équipement lourd apporté par la société a rendu la route impratica- ble. Le 7 octobre 74, cette société brdlait les billots laissés sur place aprés une coupe intensive,entre - prise quis’avéra dange- reuse pour les Carrol. et sans grand succés : Eumée er Désolation L’incendie était tellement mal contrdlé que les Car- roll ont dQ trouver refuge dans un,motel pendant .3 jours. ‘*Lafumée était si dense . qu’ilnous était im- possible de respirer dans notre maison’’, affirme M. Carroll. Le camion d’in- cendie de la Cie Mc-Millan Bloedel n’était qu’une an- tiquité de 6.000 livres in- capable de transporter des quantites d’eau suffisantes en cas de danger et monté sur 2 pneus dégonflés. Nos photos montrent dans quel état se trouve le ter- rain aprés que la compa - gnie eut décidé de quitter les lieux. SS EE Il y a quelques semaines, ““The Vancouver Sun’? re- latait les incidents désa - gréables survenus a des ‘*squatters’”’ qualifiés de ‘‘hippies’’ par certains é- léments-de la population lo- cale. Il y a eu violence, vandalisme et menaces. > ooo OOS OL Bourse domicilaire Un programme d’assis - tance 4 la rénovation de ‘demeures est toujours ex- istant dans le quartier de Kitsilano. Par l’entremise du Bureau Central d’Hypo- - théques et de Logement, les propriétaires ou loca- taires peuvent obtenir des subventions de _ 1l’ordre de 2.500 dollars, pour ré- “parer leurs maisons.. Si plus d’argent est né- cessaire pour la remise en état d’une demeure u- nifamiliale, il est pos - sible d’obtenir un prét garantissant 2.500 autres dollars additionnels. Ce programme d’assis- tance est disponible pour: tous les propriétaires de maisons unifamiliales dont le revenu annuel moyen ne dépasse pas 11.000 dollars. Les locataires sont éga- lement admissibles, sans .restriction en ce qui con- cerne leur revenu. Les fonds peuvent 6étre utili- WoRNN ARNE ITEIIER TIS III TIISEIE EISEN ILE IIS sés pour apporter des a- méliorations ausystéme de chauffage, au toit,.A la plomberie ou 4. l’électri- cité. 175 personnes environ ont bénéficié du programme jusqu’A. ce jour. Pour tous renseignements et pour obtenir un formulai- re de demande, on __ peut s’adresser au Bureau de Planification de Kitsilano, situé au No.2.384 dela 4éme avenue Ouest — ou téléphoner. au. 736-1188. - Un: aide-memoire communautaire Aimeriez-vous partager un message de Vancouver. communauté avec la grande ‘*Community memory’? pourrait bien répondre avec efficacité A vos désirs. Il s’agit d’informations compilées 4 l’aide d’un cerveau. é- lectronique. On peut obtenir ou donner n’importe quel message comme s’il s’agissait d’un ‘‘babillard’’. Il peut s’agir d’une auto 4 vendre, d’une classe de poterie, d’un poéme. d’une opinion, n’importe quoi. Plus il y aura de personnes qui laisseront des messa- ges 4 ce nouveau service, plus les réseaux électroni - ques de communication seront efficaces. lest possible d’aller soi-méme au service situé A la 4éme avenue Ouest, No.1877 ou A Learning Exchange, 1320 Commercial. Les messages peuvent étre ‘*emmaga~ sinés’’ pendant une période maximale de 90 jours. Le No. de téléphone de ce service, pour le moins inusité est le 733-8310. -* Le Soleil de Colombie, 19 Septembre 1975, A-3 Le 2 aoat, un jeune hom- me de 22 ans voyait sa de- meure saccagée par un groupe de résidents mé- contents de voir des gens aux cheveux longs et bar- bus s’établir sur des ter-_ res du gouvernement. L’in- cident n’a pas été officiel- lement rapporté aux au- -torités policiéres. LaGen- darmerie Royale de Camp- bell River semble d’ail - leurs impuissante 4 mettre un terme aux activités des extrémistes. Des amis des ‘‘squat - ters’’ ont vu leurs vitres d’autos brisées et des coups de feu ont été tirés dans leur direction. Selon un article du jour- naliste Jean Poulain, publié dans le quotidien, ‘La Presse’’, 300.000 Québé - cois auraient émigré du Québec depuis 8 ans. ‘**Méme si le pourcenta- ge des émigrants anglo - phones était 4 fois plus élevé que celui des fran- cophones, cela signi - fierait tout de méme que 150 mille des 300 mille émigrants parlent francais puisque le Qué- bec -est francophone 4 80%’, d’ajouter le jour- naliste de ‘‘La Presse’. as Un jeune musicien a dQ plier devant la menace des citoyens de l’Ile Quadra. Il les a aidés 4 vider sa maison avant qu’elle ne soit démolie. Il habitait sur une terre du gouvernement depuis 2 ans. Le départe- ment des routes menagait de l’évincer. Un abri tem- poraire, A proximité de sa demeure venait d’étre bra- 1é. Un autre était menacé par un groupe de citoyens en colére. Trois jours plus tard, trois noeuds de pendu étaient accro- chés 4 un arbre, non loin de sa maison démolie. Un jeune de 21 ans a admis étre le responsable de ce qu’il a qualifié de‘‘farce’’. des repéres sur lequel’ est basé l’article de M. Pou- lain est le nombre de chan- gements d’adresses enre- gistré par les familles au L’un points de service fédéral des cations familiales. En 1970 et 71, le Québec a regu 289.584 immigrants de pays étrangers pendan que 191.596 québécois son allés s’établir a travers le monde. Ces chiffres éma nent d’un rapport fourn par deux démographes d Bureau de Statistiques Ca nada. Il serait intéressan de savoir combien son venus s’établir en Colom bie-Britannique. - allo- A rire ry yy ress yy ee ee o> FAS PAA IAP RADAR ey eeee PPS Pf tae Siaaee “VC \ is e¥ 3 t