10 , Le Soleil de Colombie, Vendredi 28 Janvier 1977 LUNDI 31 JANVIER 21:03 — LES GRANDES RELIGIONS 21:33 — BOOK-CLUB “Le Loup de Brunswick City” de Claude Jasmin et “Lettres au surhomme” d’Andrée Maillet. Collaborateurs: Francois Hébert et Réjean Beaudoin. Animatrice: Lise Gauvin. 22:00 — THEATRE ACTUEL. “Ne m’oubliez pas” de Peter Nichols. Peter Nichols, dans Ne m’oubliez pas, réussit brillamment le tour de force d’illustrer vingt ans de fragments d'une vie dans le temps d’une dramatique. En faisant sa valise un homme s’abandonne a ses réves et voit défiler tour A tour devant lui son - pére, sa mére, sa femme et son fils 4 des épooues différentes de son exiistence. Sans amertume, il se remémore avec une certaine ironie ces différents épisodes vécus sous le signe de la tendres- se, du respect, de la compréhen- sion et de l'amour. Peter Nichols appartient a Ja célébre généra- tion des auteurs dramatiques anglais des années cinquante et soixante. Les répliques appa- remment anodines et souvent amusantes des personnages qu’il met en scéne laissent percer une certaine angoisse devant I’impla- cabilité du destin. Il a écrit pour le cinéma et Ja télévision et, parmi ses oeuvres théatrales les plus connues, citons: Un jour dans la mort de Joe Egg, Chez nous, I.a Santé nationale et L’Autoroute. Interprétes: Guy Thauvette, Be- noit Girard, Alain Fournier, Luce Guilbault. Frédérique Col- lin et France Mercil. Adaptation: Claude Roy. Adaptation radio- phonique: Pierre Villon. Réalisa- tion: Jean-Pierre Saulnier. 223:00 — RECITAL D’ORGUE William Tiemersma 4 l’orgue du Sanctuaire Marie-Reine - des - Coeurs a Montréal. “Salve Regina” (Cornet). — Mé- lodie (Reger). “Suite de P&aques” (Matton). Roger Matton, ]’un des composi- teurs que nous entendrons ce soir, est né A Granby en 1929. C’est dans cette ville qu'il a commencé ses études musicales. Entré au Conservatoire du Qué- bec a Montréal en 1944, il y travailla la composition avec le maitre Claude Champagne. Com- me plusieurs autres musiciens de sa génération. il fit ensuite des séjours en France ou il se perfectionna sous'la direction de Mmes Andrée Vaurabourg-Ho- negger et Nadia Boulanger. De retour au pays. Roger Matton écrivit notamment de la musique GE wai 1A RADIO PAS COMME LES AUTRES pour des émissions dramatiques a la radio et a Ja télévision de Radio-Canada. En 1957, il entrait aux Archives de folklore de l'Université Laval et depuis il a aussi enseigné J’histoire de la musique contemporaine et la composition A la faculté de Musique de cette méme institu- tion. En ce aui concerne William Tiemersma, cet. éléve de Ber- nard Lagacé a mérité de nom- breuses récompenses dont le premier prix du Concours John- Robb, en 1974. Le Montréalais est actuellement. organiste titu- laire et directeur de choeur au MacVicar Memorial Presbyte- rian Church d’Outremont. Animateur: Gaétan Barrette. Réalisation: Jacques Boucher. MARDI ler FEVRIER 21:03 — CONCOURS NATIO- NAL DE RADIO-CANADA. Orchestre de Radio-Canada, dir. Roland Leduc. Concerto en ré (Bach): Eric Wilner, flfite. — “Alma grande e nobil core” (Mozart) et extr. de “La Force du destin” (Verdi): Michéle Bou- cher, soprano. Bacheliére en piano de |’Ecole supérieure de musique de Nico- let, Michéle Boucher a poursuivi des études en art vocal au Conservatoire de- musique de Montréal. Parmi ses maitres mentionnons: Gaston Germain, Rose Bampton, Pierre Mollet et Lina Narducci. En 1976, la soprano était boursiére du Me- tropolitan Opera National Coun- cil. Semi-finaliste a ce méme concours en 1975* Eric Wilner a travaillé la flfite avec Mario Duschenes a Montréal, André Pepin a Genéve, Michel Debost a Paris et André Jaunet a Zurich. Il s’est déja produit avec 1|’Or- chestre symphonique de Mont- réal, !’Orchestre de la Suisse romande, l'orchestre Collegium Academicum de Genéve et le Stuor Chamher Festival. Comme flite solo, Eric Wilner a partici- pé a de nombreux festivals internationaux de jeunes solistes et il s'est fait entendre en 1975 avec l’Orchestre de chambre. McGill. Coordination: Pierre Boutet. 21:33 — L’ART AUJOURD’HUI “Ouverture officielle du Centre national d’Art. et de Culture Georges-Pompidou”. Exposition dinauguration: Marcel Du- champ. Invité: Jean Clair, orga- nisateur de cette exposition. Commentaires et interview: Mi- chael Gibson, critique d’art. 22:00 — CONCERT INTIME De Toronto. Quatuor no. 10, op. 74 (Beethoven): Quatuor Vaghi. 22:30 — DOCUMENTS “Franz Schubert” de Gilles Mar- _cotte. Quand i] mourut a trente et un ans, en 1828. emporté par une maladie fazilement curable de nos jours, Franz Schubert laissait une oeuvre énorme: plus de six cents lieder. neuf sympho- ~ nies, une vingtaine de quatuors, autant de sonates pour piano, seize opéras, des choeurs, des messes, des motets, etc. . Trés précoce — il a écrit ses premiéres compositions 4 treizer ans — Schuhert. improvisait sans arrét, avec ou sans piano, chez lui ou chez des amis, 4 la ville comme a la campagne. Sa musi- que atteint sans effort au chef-d’ oeuvre. On trouve chez lui tant de divination harmonique que ses amis l’appelaient Le Voyant musical. i Nous entendrons au cours de ce Document en hommage a Schu- bert de nombreuses piéces tirées de son oeuvre, plusieurs lettres du musicien et. un texte inédit, étrange autobiographie révée, qui nous éclairent sur la person- nalité de ce génie du romantis- me. Gilles Marcotte, auteur du texte, est journaliste et professeur a la faculté des lettres de l’Universi- té de Montréal. Il a écrit deux, remarquables romans Le Poids de Dieu et Retour 4 Coolbrooke dont on a dit qu’ils apportaient dans notre littérature une “Vi- sion nouvelle du monde”. Ses chroniques et. ses essais intitulés Une littérature qui se fait et Présence de la critique le clas- sent parmi les connaisseurs les plus lucides de nos lettres. Lecteurs: Lue Durand Réalisation: Fernand Ouellette MERCREDI 2 JANVIER 21:03 — CONNAISSANCE D’AUJOURD’HUI “La Réflexion transdisciplinai-— re”. “La Quéte d’une connaissan- ce unifiée”. J.a rapide et constan- te évolution de Ja science dans tous les domaines a enrichi le vocabulaire de milliers de mots nouveaux utilisés par un peu tout le monde avec plus ou moins de bonheur. Biologistes et ges- tionnaires parlent couramment de réseaux, de systémes, de régulation, de temps réversible, d’entropie, etc. Ces mots venus de la cybernéti- que, de la théorie de l’informa- tion, et méme de Ja thermodyna- mique et de Ja biologie, au lieu d’unifier le savoir. semblent tout obsceurcir par Jeur polyvalence et leur sens équivoque. Face 4 ce probléme, des savants se sont mis en quéte d’une connaissance unifiée des scien- ces modernes. Physiciens, théo- riciens de ]’information, cyberné- ticiens et mathématiciens se réunissaient récemment pour étudier cette crise de babélisme scientifiaue. Michel Serres, phi- losophe des sciences qui prési- dait ce colloque. nous donne aujourd'hui les résultats de cette rencontre. Interview a Paris: Janine Delau- nay. Mise en ondes: André Langevin. 21:33 — LITTERATURE AU PLURIFI.. “Correspondance” de Rainer Ma- - ria Rilke; “ue Métro blanc” de William S. Burroughs; ‘Les Etats du désert.” de Mare Cholo- denko; “Choix de poémes” d’ Henri Michaux. Collaborateurs: Francois Ricard, Jacques Brault. et Nicole Des- champs. Animateur: Wilfrid Le- moine. ~ 22:00 — LES GRANDS CONCERTS De la Salle Claude-Champagne a Montréal. Iue Nouveau Trio de Montréal: Berta Rosenohl-Grin- hauz, piano; [Luis Grinhauz, vio- lon; Laura Mclellan. violoncelle; avec la collaboration de Robert Verebes, alto, et Eric Wilner, flfite. Oeuvres de Contant. Dela, Fiala, Prévost, Egglestone. Créé en 1975, le Nouveau Trio de Montréal a déia donné des concerts dans la métropole et en province afin de diffuser le répertoire de musique de cham- bre, ancien et contemporain. Nés en Argentine, établis au Québec depuis quelques années, Berta et Luis Grinhauz ont joué en maintes occasions 4a la- radio de Radio-Canada. En 1975, les deux artistes présentaient pour la premiére fois au Québec le Concerto pour violon et piano de Mendelssohn avec l’Orchestre de chambre McGill. Par ailleurs, alors que la pianiste se consacre presque exclusivement a la mu- Tous les jours, & notre antenne, écoutez les émissions locales: 6h00 CROQUE MATIN 9h13 LORGNETTE 10h02 PACIFIQUEMENT 12h17 EN PERSPECTIVE 17h12 CONTACT 18h35 RESSAC VOYAGERIES Samedi a 7h05 Dimanche a 9h12 et a 13h03 sique de chambre. le violoniste est assistant premier violon de YOrchestre symphonique de Montréal et professeur a !’Uni- versité du Québec, 4 Montréal. Egalement membre de |’OSM, Laura Mcl.ellan s’est produite avec les orchestres de New York, de Rochester et de la Nouvelle-Orléans. Animateur: Henri Bergeron Réalisation: Jean-Yves Contant. JEUDI 3 JANVIER 21:03 — LA FEUILLAISON “Réflexions sur le temps” de Michéle Mailloux. 21:33 — DES LIVRES ET DES HOMMES. 22:00 — ORCHESTRE SYM- PHONIQUE. Orchestre symphonique de Montréal, dir. Kazuyoshi Aki- yama. Oeuvres de Mercure, (“Triptyque”), Mozart (concerto no 1 en sol, Jean-Pierre Rampal, flfite), Rachmaninov (symphonie no 8, op. 44). Animateur: André Hébert. VENDREDI 4 JANVIER 21:03 — A CAPPELLA Ensemble vocal de Radio-Cana- da, dir. Jean-Francois Sénart. Messe “Il illo tempore” (Monte- verdi). Animateur: André Hébert. 21:33 — LE PONT DES ARTS “Dollar-en-or” de Jean Lou Déziel. I.a triste histoire d’un riche célibataire vivant en re- clus. Il voudrait. bien se marier mais craint d’étre énousé pour sa fortune. La présidente de “La Ligue des arrangeuses de maria- ges” du village viendra boulever- ser la vie du pauvre Dollar-en-or. Cette fantaisie poétique se dé- roule dans la Jocalité de St-Pier- re-de-Wakefield. 4 quelques vingt milles de Hull. Ce village est aussi.celui de l’enfance de Jean-Lou Déziel. Aprés avoir exercé diverses fonctions — il a été professeur de frangais, animateur et comédien ‘dans un poste de radio — il décide en octobre 1973 de deve- nir poéete itinérant. Depuis, ce, troubadour moderne, constam- ment en tournée. varticipe a des récitals et des rencontres d’ini- tiation a la poésie. Réalisation a Ottawa: Guy Lagacé. 23:00 — BANC D’ESSAI Invité: Mare Meloche, guitaris- te. Suite no 8 (Bach). —Prélude no 2 et Etude no 1 (Villa-Lobos). — — “Rumores de la Caleta” et “Légende” (Abéniz).