4 Information Réflexions Ecoute-moi, je t'en prie! «Quand je te demande de m’ écouter et que tu interprétes mes paroles a ta facon, tu refuses de reconnaitre ce que je ressens. Quand je te demande de m’ écouter et que tu commences aussit6t 4 comparer tes problémes avec les miens, tu raménes tout a toi et tum’ abandonnes. Quand je te demande de m’ écouter et que tu me donnes immédiatement des conseils, tu me rabaisses. Quand je te demande de m’ écouter et que tu me juges sans avoir toutes les données, tu es injuste et tu me blesses. Si tu veux bien accepter que j’ éprouve certains sentiments, méme s’ ils sont irrationnels, je n'ai plus besoin de te convaincre et je peux découvrir ce qui se cache derriére cette irrationalité. C’ est peut-étre pour cela que la priére est si salutaire pour certains, I’ Au-Dela est muet! Alors, je t’en prie, écoute-moi et, a mon tour, je t’ écouterai». (Ralph Roughton - The Meeting House News - Cambridge, Mass.). A qui ces paroles sont-el- les adressées? A nous tous: cou- ples, parents, enfants, amis. Nous avons tous éprouvé l’impasse de la communication. Epictéte a dit: «La nature nous a donné une langue mais deux oreilles, afin que nous puissions écouter deux fois plus que parler». Malheu- reusement, l’étre humain parle 4 une vitesse de 125 mots a la minute et pense 4 fois plus vite. Avec tout ce décalage de temps a leur disposition, les personnes qui écoutent, pensent surtout a ce qu’elles vont dire. Elles sont aussi affectées par la charge émotionnelle de la voix, des hésitations et des gestes qui tra- duisent le message réel plus que les mots. Nous sommes tous cou- pables de mal écouter, mais Ralph Roughton a insisté sur les er- reurs d’aiguillage les plus fré- quentes: interpréter, pratiquer le «mOi-aussi», conseiller et juger. Par exemple si Alain dit 4 Hé- léne: «J’ai des ennuis au bu- reau, j ai dit licencier Raoul», ce sont des faits. Les sentiments non exprimés peuvent étre: «// a récolté ce qu’ilasemé» ou «Que va-t-il devenir?». Héléne inter- préte a sa facon: «Vous avez toujours eu des idées tres diffé- rentes lui et toi, il a encore da contrarier tes projets». Refus de laisser parler Alain pour qu’il explique. Nous avons tous eu dans notre vie des psychologues futés qui nous ont expliqué le pourquoi de nos malheurs! «Moi aussi j’ ai des en- nuis; le chef de service est im- possible; j’ en ai par-dessus la téte», pourrait étre une autre réaction. Le «moi aussi» a pour butde déplacerle problémed’un interlocuteur 41’ autre pour don- ner la vedette 4 la personne qui est censée écouter. C’est aussi une insertion de problémes sup- plémentaires. Cette tactique est seulement valable (et encore) dans lecasd’une maladie absolument similaire, pour rassurer, mais il faut rapidement revenir au pre- mier interlocuteur. «Si j’ étais toi, je me dé- barrasserais de toutes les fortes tétes». La personne qui écoute veut contréler la situation. Deux résultats possibles, une réaction défensive «Méle-toi de ce qui te regarde» ou le doute «elle a peut-étre raison» et une dépen- dance se crée. «Avec ton caracteére, situ continues, tu ne pourras garder personne». Inutile d’épiloguer, non seulement!’ attitude estcon- descendante, mais malheureu- sement aussi, a part la révolte, elle peut provoquer de 1’ anxiété. Que faire alors? Paraphra- ser est une option «On dirait que tu es tres affecté par ce quis’ est passé au bureau». Vous dites a votre interlocuteur que vous l’avez «entendu». A lui de jouer. Si plus tard, vous n’étes pas sire d’avoir tout saisi, vous pouvez lancer un «voyons Si je t ai bien compris» et exposer la situation telle qu’elle vous apparait. Une ou deux fois suffisent. N’imitez pas ces parents qui, ayant pris des cours de «Parent Effective- ness Training» s’étaient trans- formés en véritables perroquets: L’enfant: «Pourquoi ne va-t-on plus a Disneyland? C’ était dréle. Le parent: Tu sembles vouloir y aller, tu penses que tu t amuserais bien. - Oui, j aimerais bien. Quand partons-nous? - Tu as F air vraiment pres- sée. C'est trés important pour toi? - Oh, la la! Depuis que vous prenez ces cours stupides, Vendredi 9 novembre 1990 je ne peux plus avoir de répon- ses directes a mes questions! - Tu sembles en colére! - Laissez tomber. Vous me rendez folle!» ~ Des questions adroites peuvent remplacer la paraphrase, telles que: «Comment vois-tu le probléme? Quel est ton plus grand souci a ce sujet? Peux-tu élaborer un peu? Quelle consé- quence peut avoir ta décision? » L’utilisation alternée de-la para- phrase (bien faite) et des ques- tions est indiquée. L’important est de montrer un intérét sincére et de ne pas interrompre la com- munication. Ecouter n’est ni une ré- ception passive, ni une stratégie calculatrice pour gagner un avan- tage sur quelqu’un, mais un acte qui vous rapproche d’autrui. Ecouter, c’est «entendre» ce qui n’est pas dit, c’est répondre aux gestes, aux regards, aux inflec- tions de voix et aux hésitations ainsi qu’aux mots eux-mémes. C’est «étre pensant». En écou- tant, on court le risque d’étre af- fecté par l’autre, mais la con- naissance prend une autre di- mension et la sensibilité s’ai- guise. Dans un monde qui souf- fre d’unmanque de communica- tion, chacun devrait aborder la - question avec 1’intention de ré- ussir. Tout entretien exige une co-opération, au méme degré, de la part de celui qui parle comme de celui qui écoute et un désir de compréhension mutuelle. C’est la base idéale de toute commu- nication entre individus et grou- pes, organisations et nations dans un monde qui pourrait fraterni- ser si seulement les gens vou- laient s’écouter! Claudine Letourneur iw Le Soleil de Colombie L'APEC veut tuer le programme d'immersion L’ APEC (Association for Preservation of English in Cana- da) fait des siennes dans le centre de la province. M. Eugene Bois- selle, président de la région de Kelowna et M. Gordon Letcher, aussi membre de cet organisme, sont candidats aux prochaines élections scolaires de cette municipalité, le 17 novembre.Leur but avoué: tuer le programme d’immersion francaise. «Ce programme coiite trés cher et s¢me la confusion chez l’enfant. Je crois que le frangais ne devrait pas étre enseigné avant la quatrisme année comme l’est l’anglais au Québec,» affirme le président. Pour Mario Lanthier, les faits doivent étre rétablis. Le pro- gramme d’immersion ne coiite pas une fortune, les éléves se dé- brouillent bien aux examens de frangais et d’anglais et le pro- gramme est trés populaire a travers le Canada. Un sondage réalisé pour la CPF (Canadian Parents for French), en février ,démontre que trois Canadiens sur quatre disent vouloir que les jeunes ap- prennent!’autre langue officielle. En Colombie-Britannique, 55% de la population est favorable a l’idée d’apprendre le frangais. M. Boisselle se proclame anti-bilinguisme, anti-immersion francaise mais non pas anti-frangais. En somme, la possibilité d’un représentant de l’APEC dans une commission scolaire au centre de la province représente peut-étre un prélude pour Van- couver ou d’autres grandes villes de la province. EXPRESSION D'INTERET _ LOCATION-BAIL ESPACES DE BUREAU A VANCOUVER, COLOMBIE-BRITANNIQUE Travaux publics Canada cherche des expressions d'intéréts pour les facilités suivantes: a) Surface corrigée de 954.70 M2 (10276 pieds carrés) environ pour des bureaux et 20 M2 (215 pieds carrés) pour entreposage ainsi que 12 places de stationnsment réservé 4 Vancouver, dans les limites suivan- tes: 8e Avenue au Nord, rue Burrard 4 1'Est, 10e Avenue au Sud et rue Highbury a l'Ouest pour un bail de cing (5) ans a partir du mois d'avril 1991. b) Surface corrigée de 261. M2 (2809 pieds carrés) environ pour des bureaux ainsi que 12 places de stationnementréservé a Vancouver, dans les limites suivantes: 4e Avnue au Nord, rue Oak al'Est, 12e Avenue au Sud et rue Arbutus a l'Ouest pour un bail de cing (5) ans avec option de renouvellement pour un autre bail de cing (5) ans a partir du ler mai 1991. c) Surface corrigée de 261. M2 (2809 pieds carrés) environ pour des bureaux ainsi que 12 places de stationnementréservé a Vancouver, dans les limites suivantes: soit 1) Boulevard du Pacifique au Sud, rue Burrard 4 l'Ouest vers rue Robson, le long de la rue Seymour vers la rue Dunsmuir puis vers la rue Cambie vers 1'Est; ou 2) rue Oak a l'Ouest, 12e Avenue au Sud, rue Cambie a l'Est et False Creek au Nord pour un bail de cing (5) ans avec option de renouvellement pour un autre bail de cing (5) ans a partir du ler mai 1991. Toute personne intéressée a présenter une soumission doit le faire par lettre adressée a l'adresse ci-dessous le 16 novembre 1990 au plus tard. Toutes les réponses doivent mentionner le nom et l'adresse de la partie intéressée, l'adresse d'aprés le Registre des propriétés et la description légale des facilités proposées ainsi que la date de mise a disposition. Envoyer les soumissions a: M. Hal Bell-IrvingMaury Dubuque Département des location-bail Division de l'Immobilier © Travaux publics Canada 301 - 1166 rue Alberni | Vancouver (C.-B.) ’ V6E 3W5 Tél. (604) 666-4637 Travaux publics Canada planifie de demander des offres formelles de location seulement pour les batiments jugés appropriés. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le sus-nommé au (604) 666-2977. Pubic Works Canada Travaux publics Canada iG