Information lly a longtemps que les francoph Certes, ils ne répondent pas mais ils jouent un réle essentiel dans leur développement. Cette semaine I'université Laurentienne. ones al'extérieur du Québec peuvent compter sur des établissements universitaires. a toutes les attentes des communautés francophones, Luniversité inachevée = Les jeunes francophones du nord de |’Ontario ne sont pas tous satisfaits du systéme éducatif tel qu’il existe actuelle- ment pour les études postsecon- daires en frangais. Si le nord de 1’Ontario offre aux éléves francophones bon nombre d’établissements pri- * maaires et secondaires d’expres- sion francaise, les services en francais ne sont pas aussi complets au niveau universi- taire. Pour ceux qui désirent poursuivre leurs études au-dela du secondaire, le choix n’est pas aussi abondant qu’ils le souhaiteraient, de l’avis méme des regroupements d’étudiants et d’organismes, tel que Direc- tion Jeunesse, trés actifs dans la région. On compie, bien sir, des établissements dont la voca- tion est de promouvoir les étu- des en frangais. Il y a dans le de Hearst, affilié 4 1’Université Laurentienne. A Sudbury se trouve, 1’ Université Laurentienne, fondée en 1960. Seul centre uni- versitaire dans le nord-est de l’Ontario, elle offre une solide gamme de programmes en fran- ¢ais, surtout au niveau du premier cycle. Des programmes en francais, une université bilingue? Cependant, 1’Université Laurentienne n’est pas franco- phone mais bilingue. Elle doit ala fois desservir une population étu- diante majoritairement anglophone et offrir 4 ses étudiants franco- phones des cours en francais, dans des disciplines diverses. Cette année, environ un millier d’étu- diants francophones se sont ins- crits 41’ Université Laurentienne. La faculté des écoles pro- fessionnelles de 1’Université Laurentienne offre six program- mes menant a un baccalauréat en francais. A la faculté des sciences humaines et sociales, les étudiants francophones ont le choix entre dix programmes en frangais a la faculté des sciences. L’étudiant a toutefois un choix de 31 cours en frangais et le département de chi- mie offrira dés 1’an prochain un baccalauréat en frangais. Il n’y a actuellement que deux discipli- nes ou les étudiants peuvent faire une maitrise en frangais: I’his- toire et le service social. Des programmes en frangais, une universite bilingue Au niveau des structures, l'Université a créé, il y a quelques années, le poste de vice-recteur adjoint aux affaires francopho- nes et, l’année derniére, les pos- tes de doyens adjoints qui sont as- signés 4 chacun des doyens des évident. Des organismes comme 1’ Association des étudiants fran- cophones et Direction Jeunesse ne cachent plus leur impatience face A un dossier qui n’avance pas. «Une université francaise pour tous, et tout de suite!» tel a été le Laurentienne: unestructure bilingue quine satisfait pas Nord, le collége universitaire tout le monde. quatre facultés. Les fonctions du vice-recteur et des doyens con- sistent 4 développer et 4 promou- voir les programmes et les cours en frangais. Les responsables de 1’ Uni- versité Laurentienne sont cons- cients qu’il serait souhaitable d’avoir un plus grand nombre de cours en frangais, tant au niveau du premier cycle que du deuxi¢me cycle. Le nouveau recteur de l’Université Laurentienne, Ross Paul, admet que !’institution a du pain sur la planche et que, de par sa vocation, elle a des mandats trés diversifiés et complexes a remplir. Il comprend trés bien que les étudiants ne soient pas satis- faits des arrangements actuels et il croit a la nécessité d’une ré- forme au niveau des structures: un collége francophone, par exem- ple, pourrait étre une solution: «Je reste ouvert a toutes les op- tions», a-t-il dit dans une inter- view donnée a l’hebdomadaire francophone de la région. Les revendications des jeunes Dans un environnement ov l’assimilation est galopante et o0 peu de francophones optent pour des études supérieures, les jeunes élévent la voix. : Dans le cadre du colloque Franco Parole Deux, tenurécem- ment a Sudbury, sur la nécessité de créer une université de langue francaise, le mécontentement était cri lancé a Franco Parole Deux, un cri qui fait écho a celui de nombreux francophones, sion en juge par le nombre élevé des par- ticipants. Egalement dans le cadre de cette rencontre, les plaintes vis-a-vis de la qualité et de I’ac- cessibilité 4 l’enseignement su- périeur ont ressurgi: les jeunes se plaignent de devoir zigzaguer pour pouvoir suivre des cours en fran- cais a ]’Université Laurentienne: «Les cours en frangais entrent en conflit avec notre horaire, il sont parfois donnés seulement le soir, si méme ils sont donnés en fran- cais!» Une étudiante en commerce se plaint de la qualité du frangais dans ses cours qui sont désignés comme bilingues: «Non seulement le professeur ne parle pas bien, mais la moitié des éléves de la classe sont des anglophones, et on arrive a mélanger les deux langues. Un méli-mélo incroya- ble.» On reproche aussi @ |’insti- tution bilingue de ne pas mettre a la portée des étudiants les res- sources nécessaires, comme les manuels et la documentation en frangais. Chez les professeurs aussi Les étudiants ne sont pas les seuls 4 réclamer la création de université de langue frangaise. Une coalition de professeurs tente de défendre cette cause, tout en continuant a évoluer, tant bien que mal, dans la structure.actuelle de l’université. Parmi ceux-ci, Vhistorien Gaétan Gervais qui, depuis longtemps, exprime son mécontentement: «Les program- mes actuels ne font rien pour résoudre la question de I’ assimi- lation galopante, bien au contraire. Il nous faut notre propre univer- Sité.» Toutefois, ce projet d’uni- versité francophone ne fait pas l’unanimité. D’aucuns estiment possible de créer un milieu ho- mogéne 4 |’intérieur des établis- sements actuels et redoutent que la création d’une telle université ne rende plus difficile les con- tacts et les échanges avec d’au- tres professeurs qui travaillent dans les mémes disciplines. Les jeunes veulent des solutions rapides Bon nombre d’étudiants francophones du nord de 1’Onta- rio ne sont pas satisfaits de la structure bilingue que leur pro- pose 1’Université Laurentienne de Sudbury. La plupart choisissent, en attendant de voir la création d’une université frangaise, de fonctionner dans un systéme qui ne répond pas & toutes leurs atten- tes. D’autres optent carrément pour des études en anglais, quitte a ‘revenir 4 leur langue maternelle plus tard. Mais, comme |’a prou- vé le colloque Franco Parole Deux, les jeunes Franco-Ontariens n’ont pas |’intention de laisser mourir le dossier de l’université francaise avant d’avoir obtenu gain de cause auprés du gouvernement. Florence Meney (journaliste 4 Sudbury) Sey ee ee ee ee eee eee eee as ivi Impot Le Soleil de Colombie Revenu Canada et cest gratuit ! » Vous avez besoin d’aide pour remplir votre déclaration de revenus? Nous ne sommes pas trés loin. En effet, nous ouvrons un bureau temporaire dans votre quartier. Vous y trouverez non seulement un éventail complet de guides, de formules et de publications, mais aussi des gens désireux de \ vous aider. 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