ee EES SSS ee a les pharaons prés d’Alep, la grande ville du nord-syrien, presque a la fron- tiére syroturque. Ramsés II berné, fut surpris, son armée encerclée par les troupes Hittites, par chance un second corps d’armée vint A son secours et améliora sa situation précaire. - Les deux parties combattantes, €pui- sées, cessérent les hostilités. Ramsés cria victoire, elle ne fut que tactique, loin d’étre stratégique suivant les histo- riens, puisque Kadéche, la place forte des Hittites de- meura entre leurs mains. Un armistice fut signé, les Egyptiens retournérent chez eux, on était bons enfants a cette époque 1a... Mauvais effet, mais... Kadéche toujours entre les mains des Hittites eut un mauvais effet pour le prestige de l’Egypte hors de ses fron- tiéres; de petits Etats de la Syrie du sud et de la Palestine sous la suzeraineté des Pha- raons se rebellérent, Ramsés fut contraint de reprendre les armes et d’agir en consé- quence, occupa diverses villes, pour se trouver de nouveau aux bords du Fleuve Lycus, a 30 kilométres au nord de Beyrouth, poursuivant son avance, il défonca les posi- tions Hittites, mais finalement se rendit compte, comme d’ailleurs son pére Séthi Ier, il n’était pas en mesure de dominer continuellement cet- te peuplade, dans des régions lointaines de ses bases du bord du Nil. © Aprés seize années de con- flits sporadiques se disant: Laissons les Hittites tran- quilles en Asie Mineure, ils nous laisserons tranquilles en Egypte, décida de signer un traité de paix avec ses enne- mis, ce fut en 1283 avant J.C. comme entre deux grandes puissances - si, les deux ndétres en prenaient de la graine... - mais aussi d’amitié, qu'il scel- la en épousant l’ainée des filles d’'Hattusili, roi des Hittites, et, aurait déclaré qu'il l’éle- vait au rang de Reine Chef de son empire, nomination sans précédent. Plus encore, plus Stale de ¥ fleuve Lycus. tard il aurait épousé une deuxiéme princesse Hittite. Aprés quelques guerres a droite ou a gauche, des expéditions punitives, des es- carmouches, mais une sé- rieuse contre les Libyens, la derniére partie de son régne se passa dans la sérénité. L’exploitation de la Nubie De son Palais de Peramsés, centre administratif, empla- cement diailleurs discuté, Ramsés II pouvait se rendre compte de l’évolution de la situation au Proche-Orient et les convoitises des pays voisins et de ses envieux. Il constata également deux cétés présentant des possibili- tés de menaces, celui des “Peuples de la mer” et celui de Empire Assyrien sur le cours moyen du fleuve le Tigre (l'actuel Irak), dont les pre- miers souverains se heurtérent aux Hittites, qui devaient bientot disparaitre du décor. Peuple brutal et guerrier, les Assyriens imaginérent des ma- chines de guerre efficaces et inaugurérent un systéme de transplantation des peuples conquis (genre Hitler...) : Ramsés II devait donc pro- téger ses flancs, s’organiser, augmenter ses ressources en développant l’hinterland, soit la vaste région de Nubie-sud de l’Egypte, nord de l’Etat du Soudan, d’ailleurs exploitée a outrance antérieurement par la XVIlIe dynastie des Pha- raons, intensifiée par Séthie ler. La Nubie produisant de l’or, qui servira, certes a enrichir, mais aussi a acheter des alliances en Asie Mineure, fournir du bétail, bois, cuir etc. et surtout des hommes pour les armées. Un autre intéret Celui porté a la Nubie sur un autre plan: il s’est traduit intensément par la construc- tion effectuée dans cette ré- gion irriguée par le Nil, fleuve nourricier de l’Egypte et du Soudan, d’un nombre impo- sant de temples. - Déja, Séthi ler édifia des temples, Ramsés II, pour sa part, en édifia bien d'autres, ce qui restera le fait marquant de son long régne les deux magnifiques hypo- es d’Abou Simbel consacrés, l'un a la Reine Nefretari, son épouse, l'autre, le plus grand, aux dieux Amon et Ré, mais aussi, le sien... Cette ‘“‘déification” de son vivant et de son propre fait, expliquent le prestige post- hume de Ramsés II, n’hési- tant pas a s’attribuer d'autres constructions, voire celles de son pére, en y faisant tout simplement sculpter son nom, a la joie des égyptologues de l’avenir. Les hauts et les bas du Royaume La prospérité de l’Egypte a cette €poque, désormais révo- lue, s’évaluait sur la base du nombre de temples, sanc- tuaires, de tombeaux royaux édifiés qu'un souverain était en mesure d’exécuter: sui- .vant, ce critére, Ramsés I] remporta la palme. Ce fait combiné 4a ses prouesses guer- riéres, en dépit du fiasco de Kadéche, si bien sculptés sur les parois de divers édifices conduisirent les Egyptologues du XIXe siécle, de lui donner le nom de “Le Grand”, et, il le fut. Les Egyptiens jugérent leur Ramsés II] comme le roi par excellence et ses neuf descen- dants de la XXe dynastie, médusés, furent fiers d’avoir adopté son nom. Le régne de Ramsés marqua l'apogée de la puissance impé- riale de l'Egypte; aprés lui, le royaume fut contraint de se tenir sur la défensive, mais s'arrangea afin de maintenir sa suzeraineté sur la Palestine - et des territoires adjacents, et ce, jusqu’a la derniére partie de la XXe dynastie, c'est a dire sous les faibles pharaons qui suivirent Ramsés le Grand -ou une dégénérescence inté- rieure mina sa puissance au- dela de ses frontiéres. Les temples d’Abou Simbel Abou Simbel, site dans la Vallée des Temples du Nil, dont l’entrée était flanquée de statues colossales de Ramsés II: mais, l’inondation de ce site résultant, en 1956, de la construction du deuxiéme barrage d’Assouan, par les Soviéts..., obligea d’effectuer le transfert, pierre par pierre numérotée sur un site beau- coup plus élevé, des statues et autres monuments pour la sauvegarde de ce précieux atrimoine historique. L'U.N.E.S.C.O. joua un grand réle pour la bonne fin de ce sauvetage unique au monde. Les oeuvres de Ramsés fu- ~ rent nombreuses: achever le Grand Hypostyle (salle énor- me dont le plafond est soute- nu au moyen de colonnes), a Thébes (l’actuel Karnak), le temple funéraire édifié par son pére 4 Abydos, achever le sien connu sous le nom de Rameseum, a Thebes, six sanctuaires en Nubie. - John Marks cite, que Ramsés utilisa largement des esclaves Hé- breux pour les travaux, no- tamment pour ceux des villes de Pithom et Raamses. La fin de Ramsés II. Ici encore, John Marks relé- ve des différences dé dates sur la durée du régne de ce célébre Pharaon, pour la plupart des historiens, il se situe 4 67 années, couvrant a lui seul, la moitié de toute la XIXe dynastie. De sa vie privée, on ne connaft virtuellement rien, si, ce n’est que son épouse favori- te fut Nefretari, qui mourut prématurément: il lui édifia un petit temple a Abou Simbel a elle dédié avec la déesse de l’Amour, et un tombeau en bonne place dans la Vallée des Reines 4 Thébes. D’autres reines et €pouses, dont les noms nous sont connus, Isinofre, qui lui don- na quatre fils, dont Mernepath, qui succéda a Ramsés II. - De la princesse Hittite, naquirent Merytamun et Matnefrure. En dehors de la reine offi- cielle et des autres reines, le souverain, comme il est d’usa- ge, entretenait un important harem: il était fier de la grande famille de plus d’une centaine d’enfants. - Certains citent cent fils et cinquante filles, ajoutant, qu’au cours de ~ son long régne de 67 ans, il épousa deux de ses filles (probablement par erreur de comptabilité...) fait relevé dans le Vancouver Sun du 5 octobre 1984. La renommée de Ramsés II repose sur son flair pour la publicité. Son nom et. ses exploits sur les champs de bataille ont été largement trouvés en Egypte, en Nubie: ainsi, aux yeux de ses sujets et des générations futures, il apparut comme un modéle, Le Soleil de Colombie, vendredi 22 février 1985 —7 comme l'image de ce qu'un monarque devrait étre, consi- déré comme le type méme du conquérant universel, en tout cas le Pharaon le plus célébre de l’Egypte ancienne. Militairement et politique- ment, le grand mérite de Ramsés II fut, a l’époque de l'Empire Egyptien ou Nou- veau Royaume de restaurer la plus grande partie de la puissance égyptienne perdue au cours des derniéres guerres de XVIlIIe dynastie, celle du jeune Tout-Am-Khamon (1854 - 1846 av. J.C.), il réoccupa les territoires €gyp- tiens en Afrique, incluant méme !'Ethiopie. Découverte Le corps momifié de Ramsés II fut découvert, prés de Thébes, en 1881, 41 années avant celui de Tout-Am- Khamon par Howard Carter, depuis se trouve au Musée du Caire, non, sans avoir fait un long séjour a Paris pas comme touriste, mais bien pour arré- ter la progression des outrages millénaires sur la momifica- tion; un grand spécialiste parisien en la matiére, réussit a faire face, par des traite- FORMATION CONSULTATION INFORMATION Votre voie_ vers la réussite enaffaires ments trés délicats, 4 la putréfaction. La momie, diment traitée, fut retournée au Musée du Caire... et attira un nombre considérable de visiteurs éclai- rés et de curieux, lorsque, dit-on, Anwar Sadat, Chef de YEtat Egyptien, en 1970, homme excessivement pieux, jugea qu’aprés tout, une mo- mie c’est tout de méme le cadavre d’un étre humain, de surcroit un monarque: de l’exposer aux yeux d'un public curieux, peut-étre narquois - une momie ce n’est pas beau - est une profanation, voire un sacrilége, la momie fut retirée de la grande salle. Qu’est-il arrivé depuis le nouveau gou- vernement du Chef de I’Etat, Husni Moubarak? Notre belle-fille, l’anglaise Pénélope, alors agée de huit ans, étudiante au Caire, eut l'occasion de caresser le visage du célébre Pharaon, avec une dréle sensation de rugueuse peau parcheminée. A noter que la chaine des hétels Hilton pour corser sa publicité a travers le monde, a inauguré, il y a quelques années, son Ramsés-Hilton Hotel. En tant que société de la Couronne, notre mandat est de favoriser la réussite des petites et moyennes entre- prises. Nous croyons que la multiplication et la prospéri- té des entreprises sont essen- tielles au développement de notre société tout entiére. C’est la raison d’étre de la BFD. Peut-étre votre entre- prise pourrait-elle profiter de nos services? Voici comment. Vous savez qu'une saine gestion, c’est la base d’une en- treprise. C’est pourquoi nous vous Offrons des services de gestion. Des services qu’au- cune autre institution finan- ciére ne vous offre. A vous de choisir! Séminaires de gestion, séminaires conjoints élaborés avec des associations, ateliers, cliniques de gestion, cours de gestion des affaires, notre Ser- vice d'information a la petite entreprise qui fournit de pré- cieux renseignements sur les programmes gouvernementaux, ou CASE (Consultation au ser- vice des entreprises). 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