uestion de marchés e marché des services médicaux, notamment orsqu’il est question des services rendus par les médecins, semble fort différent des autres marchés. Prenons par exemple le différend qui oppose les médecins et le gouvernement dela Colombie-Britannique. Les médecins qui pratiquent dans le hord et dans les régions rurales de la province ont décidé de restreindre leur disponibilité en dehors des heures de bureau et de ne plus s’acquitter de leurs taches dans les hépitaux. Ils disent que leur charge de travail est écrasante et que s’ils “Wobtiennent pas Vaide de nouveaux médecins ou s’ils ne sont pas mieux rémuneérés, ils ne rétabliront pas ces services. Les médecins qui prati- _ quent dans les régions du nord _ ont déja droit & une prime d’éloignement. Il semble toute- . fois que cela ne suffise pas a ' attirer de nouveaux médecins dans ces régions éloignées. Pour temédier & ce probléme, s’il faut ‘en croire les médecins qui appliquent des moyens de pression, il faudrait que les _ Médecins soient rémunérés lors- qu’ils sont de garde et lorsqu’ils sont disponibles durant les fins dé semaine. Evidemment, si cette, mesure se révélait ineffi- f cace, Pon ignore pendant combien de temps les médecins ' sufmenés pourraient continuer a assumer leur lourde charge, peu importe que leur rému- nération soit plus élevée. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce raison- nement. Le gouvernement et Passociation médicale de la Colombie-Britannique se sont en effet entendus sur un montant fixe qui couvre les services rendus par tous les médecins pendant I’année. Si la facture totale des honoraires devait dépasser ce montant, il est prévu que, l’année suivante, celui-ci sera réduit de la totalité ou d’une partie de l’excédent des honoraires facturés jusqu’& ce que lexcédent soit comple- tement absorbé. Les médecins qui travaillent dans le nord veulent avoir la possibilité de facturer plus d’honoraires, mais ils ne veulent pas que ces revenus (qui, selon le gouver- nement, atteindraient 1,2 million de dollars) soient comptabilisés & méme_ le montant sur lequel I’association a donné..son accord. Ils souhaitent plutét que ceux-ci s’ajoutent au montant fixé. De toute évidence, le gouver- nement, qui est préoccupé par l'augmentation des cotits, veut que les médecins maintiennent les dépenses au niveau établi_ dans lentente. Quant aux moyens pour y parvenir, ils devront étre déterminés, tou- Helping You Make Money | ee 591-3193 -_ Télécopieur : 591-3154 325-1130, rue Pander ouest, Vancouver (.-B V6E 44 Tél.: (604) 688-9903 Fax: 688-9961 Cellulaire: 240-5810 jours selon le gouvernement, par l'association médicale. Je ne crois pas que les médecins soient motivés par Papp&t du gain. Je crois plutét que, comme n’importe quel travailleur des autres secteurs du marché du travail, ils sont influencés par la rémunération et les récompenses associées a leur poste. Je crois également quils savent ce qui convient le mieux A leurs patients et que lon devrait leur donner de plus grandes responsabilités dans exploitation du systtme de soins de santé. ORGANISMES REGIONAUX D’ASSURANCE-MALADIE Une solution qui pourrait étre envisagée pour résoudre le probléme de la Colombie- Britannique et des autres gou- vernements provinciaux serait linstauration d’organismes ré- gionaux d’assurance-maladie (OAM) ‘qui mettraient I’accent sur la gestion intégrée des soins de santé. Ceux-ci pourraient étre responsables de la prestation des services médicaux, hospi- taliers et pharmaceutiques et peut-étre méme des soins. de longue durée. Selon moi, ce sont les médecins qui devraient étre les propriétaires de ces _ organismes.. Chaque organisme. régional aurait l’obligation de publier un rapport annuel. Les normes en matiére de soins de Eaaie ies deux Jenbunes officielles , | Felinesse Canada: autray ail Le vendredi 10 avril 1998 25 santé feraient l'objet d’une en- tente entre la province et l’organisme et, si l’on se rendait compte que celui-ci a failli & sa mission, le droit d’exploitation de cet organisme ferait objet d’un appel d’offres auprés de groupes de médecins concurrents. Dans une région donnée, ou tous les habitants seraient membres de l’organisme, il serait relativement aisé d’éva- luer le nombre des différentes interventions qui devraient étre effectuées chaque année. De fagon similaire, en se fondant sur les expériences passées, il serait possible d’évaluer les besoins en matiére d’hospita- lisation ainsi que la quantité des différents médicaments néces- saires. La valeur de ces services serait établie en dollars et déter- minerait le montant alloué par le gouvernement & chaque orga- nisme régional. Si les dépenses annuelles étaient moins élevées que celles ‘qui avaient été prévues, le surplus pourrait étre réparti de la fagon jugée la plus appropriée par lorganisme. Le montant annuel alloué 4 chaque région serait redressé tous les ans en tenant compte des résultats obtenus sur le plan national, a nine qu’un organisme ne rvientié A démontrer que, pour une raison ou une autre, les besoins de sa région en matiére de soins de santé différent de la moyenne natio- nale. Au fur et 4 mesure que la santé s’améliorerait au pays, la qualité et le coat des soins dans cette région particuliére seraient modifiés en conséquence. En ce qui a trait au pro- bléme de _ recrutement de médecins dans le nord de la Colombie-Britannique, lorga- nisme de cette région devrait inciter les médecins 4 venir s’y installer soit en leur offrant une rémunération plus élevée, soit en leur offrant un salaire avec possibilité de participation aux surplus, le cas échéant. Les Canadiens tiennent beaucoup a leur systéme de santé. Pour le moment, nous avons accés & des soins de bonne qualité et nous y consacrons une part considérable des revenus du pays. Nous devons mainte- nant mettre au point un mécanisme qui encouragera Vefficacité tout en assurant aux médecins..un environnement hospitalier dans lequel ils pourront travailler. Davip E. Bonp Cette publication ne peut étre reproduite, en entier ou en partie, sans I’autorisation écrite de la Banque de Hongkong du Canada. Chambre de commerce franco-colombienne de Vancouver 220-1555, 7éme avenue ouest, Vancouver, C.-B., V6J 1S1 Tél. : (604) 730-0790 e-mail: ccde@commerce.ca Fax : (604) 730-5390 Encore cette année, la Chambre de commerce franco-colombienne de Vancouver a renouvelé son engagement avec le ministére du Patrimoine afin de gérer le pro- gramme « Jeunesse Canada au Travail ... dans les deux langues officielles »._ Un employeur, qui est en mesure de fournir de l’expérience de travail d’été dans un cadre bilingue ou de langue seconde, tout en permettant a un jeune d’une autre province ou d’une autre région de venir vivre et travailler dans son coin de pays, peut donc bénéficier d’un APPUI FINANCIER DE 50% a AST DU SALAIRE, en engageant par Jeunesse Canada au Travail. ; ae un ‘endian ou Studignte Sense d’une autre région est chi), pout tras 4 vailler, il/elle peut bénéficier des frais de sg dent ba ainsi que de’ $50 par semaine : Pour, leur HED EE RET ace & * a Ghamiie de commerce. est a la on de partenaires, parmi les grandes. sociétés,: les petites et moyennes see les Ofpanissics pes et les oipanismes sans but lucratif. ; ‘Ette deiner, plus. ie 800 emplois ont été créés grace A Jeunesse Canada au Pa: . dans les deux sarge officielles, dont 35 en Colombie-Britannique. Pour obtenir ou bien soumettre un formulaire de demande, ou simplement pour de | plus amples renseignements, communiquez avec la Chambre de commerce au (604) 730-0790 ou encore visitez le site Internet de Patrimoine canadien a (http://www.pch.ge.ca/Y CW-JCT/francais/demployer.htm). Vous avez jusqu’au 30 avril pour soumettre les propositions d’emplois. he eee art ec ae ee eet eet te ce oe cc Rt GLEN ROA RN TL EA RL CUD aS A CIA 1 ESL CS