5 - Le Soleil de Colombie-Britannique, Las guerre du s saumon semble bel et bien enc enchée entre PAlaska et la vendredi 14 juillet 1995 Colombie-Britannique. Brian Tobin, ministre des Péches et Océans, s’appréte a prendre des mesures d’ intervention importantes envers |’ état américain, pour une situation qu’il qualified’ inéquitable etde dangeureuse pour lasurvie des saumons chinook etcoho. Nid’un cété, nidel’autreon ne veut Licher prise, ce quilaisse croire quela saga dusaumon du Pacifique ne fait que débuter. PAR JOHANNE CORDEAU Les problémes n’ont pas émergéd’eux-mémes dimanche, mais par contre la direction du conflit commence a prendre des proportions inquiétantes. Rappelons que des pécheurs canadiens ont coupé l’accés au traversier Takudel’Alaska qui devait prendre 4 son bord des voyageurs 4 Prince Rupert. Cette protestation maritime, ot plus de 200 bateaux de péches canadiens ont encerclé le traversier, ne semble que le début d’une longue chaine de frustration de la part des pécheurs qui crient 4 ]’injustice. Dans les ententes commerciales, les clans autochtones de la Colombie-Britannique ont également leur mot a dire. Environ 20% des permis de péche provinciaux appartiennent a des autochtones. D’ailleurs, le gouvernement fédéral leur verse des escomptes substantiels, afin de les intégrer dans une industrie qu’ils ont été les premiers 4 connaitre en Colombie-Britannique. Pour eux, la meilleure solution serait de gérer leur propre industrie, se dissociant du ministére des Péches et Océans canadien. En tout, les pécheurs (autochtones et Britanno- colombiens) prennent 92% de la population totale des saumons, 4% étant réservés 4 la péche sportive et récréative et un autre 4% péché par les autochtones de la province. Un traité du saumon En théorie les Etats-Unis et le Canada sont sensés se partager équitablement le saumon qui fraie dans leurs eaux respectives. Sauf, que depuis les trois demiéres années, aucune entente formelle n’a été signée, |’Alaska se montrant rigide et refusant de diminuer la péche au chinook et au coho. Du cété des états de Washington et de ]’Orégon, les collaborations semblent déja acquises. I] est vrai que l’Alaska posséde depuis 1959 sa propre juridiction en matiére de péche et n’est pas redevable au gouvernement américain quant au pourcentage prévu de prises annuelles de saumons. A ce propos, |’Alaska maintient que les problémes de contréle des prises de saumon chinook viennent du fait que l’Orégon,' Washington et la Colombie-Britanniquenesavent pas gérer adéquatement leurs industries des péches. Réduire la péche de moitié Ce qui a été proposé la semaine derniére par le ministre des Péches et Océans, Brian Tobin, c’est de couper de moitié les prises de saumons chinook, qui sillonnent les cétes de la Colombie-Britannique, et de 40% celles del’ Alaska. L’espéce se trouve 4 étre plus abondante au nord des {les de la Reine-Charlotte, aux endroits privilégiés, il va sans dire, par les pécheurs del’Alaska. Si du cété des états de Washington, de l’Orégon et de la province de la Colombie-Britannique, les pécheurs sont préts 4 réduire les prises de moitié, afin d’assurer une juste division du saumon disponible et permettre la survie du chinook, !’Alaska fait la sourde oreille aux tequétes de ses voisins du sud. Le 4 juillet dernier, donc féte nationale pour les Américains, Brian Tobin a langé son offensive contre ]’Alaska, évaluant la survie précaire du saumon chinook dans les eaux du Pacifique, si des mesures concrétes n’étaient pas prises immédiatement. C’estainsi que selon les propositions du ministére des Péches, le Canada passeta de 430,000 prises (saison 1994) a environ 203,000 chinooks. L’Alaska maintiendra son quota a 230,000. Toujours selon Brian Tobin, ce 230 000 prises constitue un 40% de trop, menagant lesaumon chinook et les péches futures dans les eaux cétiéres du Pacifique. Une économie a protéger Evidemment, i] n’est pas question uniquement que de la conservation du chinook et du saumon coho. I] faut admettre que l’industrie des péches est vitale, autant pour le Canada, que pour les Un is eelogigue Environnement Canada dla quantité de dioxyde de carbone dans |’air. Coupez le - contact! Vous contribuerez a ralentir le rechauffement de la planéte. états cOtiers américains. is péche au saumon apporte 450 millions de dollars annuellement 4 la province de la Colombie-Britannique. Brian Tobin estime que |’ Alaska prendra cette année pour 70 millions de dollars, une somme qui reviendrait au Canada, sil’état américain n’avait pas la dent si lourde. Parcontre, les pertes prévues pour les années futures dans l’économie des péches, sont un moindre mal si un contrdle assidu permet de stabiliser la population de saumons du Pacifique. Si la gestion canadienne des péches est prise comme cible par |’ Alaska, c’est que le ministére canadien a permis des prises réguliéres, ne tenant pas compte de la diminution progressive de l’espéce chinook. Il faut maintenant réparer les dégats et les priorités de conservation canadiennes sont loin d’étre partagées, 4 ce moment-ci du moins, par les Alaskains. Brian Tobin occupe cy peu le gouvernail du ministére des Péches et des Océans. I] a annongé d’importantes coupures au sein de son ministére et ne lésine pas sur les moyens 4 prendre pour arréter la surpéche des saumons en Colombie- Britannique. Louis Tousignant est le nouveau responsable de la péche dans le Pacifique et il entend bien faire passer le saumon avant les pécheurs dans ses mesures prioritaires. Tobin et Tousignant apportent du sang neuf dans une bataille dont |’issue nous apparait pour |’instant dans le clan... des saumons. Tobin veut faire réagir les Alaskains et obtenir de nouvelles assurances sur une péche diminuée du chinook. Ces confrontations ne seront pas de tout repos, 1’ Alaska ne voulant pas se voir imposer des limites de conservation du saumon par le Canada. Les responsables de l’industrie des péches alaskaine affirment qu’ils sont sensibilisés a la diminution possible du chinook et du coho dans leurs eaux. Mais finalement, est-ce que l’appat du gain aura toujours ses pécheurs? aisser tourner votre voiture au ralenti augmente Diminution de La rémunération hebdomadaire moyenne a diminué de 0,4% en avril, pour s’inscrire a | 570,25$ et connaitre ainsi une deuxiéme baisse mensuelle consécutive. Le recul, principalement attribuable a la diminution de la rémunération des salariés, touchait la majeure partie du secteur des services et surtout le commerce de détail, le commerce de gros, les services aux entreprises ainsi que la finance, les assurances et l’immobilier. La rémunération hebdomadaire moyenne s’est accrue dans |’exploitation forestiére, dans la construction et dans les transports, les communications et les autres services publics. Elle est demeurée stable dans |’industrie des mines, carriéres et puits de pétrole. La rémunération hebdomadaire moyenne était supérieure de 0,8% a son niveau d'avril 1994. rémunération hebdomadaire semaines de travail. Le nombre d’heures travaillées par semaine, qui s’est généralement accru en 1994, est d’en moyenne 30,8 jusqu’a maintenant en 1995. En avril, les entreprises employaient 24 000 personnes de plus qu’en mars. Les augmentations observées en mars et en avril ont compensé en partie les baisses subies depuis le début de |’année. Malgré les hausses récentes, le niveau de |’emploi est demeuré inférieur de 40 000 ausommetatteint en décembre 1994. Les entreprises de nombreux secteurs ont signalé de petites hausses en avril, la plus forte l’ayant été par l’industrie de la fabrication qui a ajouté 9000 employés 4 sa feuille de paye. Le gain enregistré par la fabrications’est produit dans la plupart des provinces et touchait l’ensemble des fabricants d’aliments, de produits du Les employés rémunérés 4 caoutchouc, de produits V’heure ont touché 14,21 dollars en métalliques, de machines et de avril, un peu moins que le mois produits électriques et précédent, malgré de plus longues €lectroniques. ~ Province/ Ensemble Variation Variation territoire des activités en %, en %, économiques mois année (dollars) précédent précédente Canada 570,25 -0, 0,8 Terre-Neuve 532,17 -2,4 0,0 fle-du-Prince-Edouard 453,70 -0,6 -1,0 Nouvelle-Ecosse 494,72 0,7 -0,6 Nouveau-Brunswick 516,28 0,0 2,0 Québec 545,04 -0,7 03 Ontario 606,41 -0,6 0,7 Manitoba 499,43 -0,7 0,2 Saskatchewan 489,19. -0,1 0,8 Alberta 553,58 -0,7 0,6 Colombie-Britannique 591,99 0,4 3,4 Yukon 666,04 -4,3 -5,1 Territoires du Nord-Ouest 705,90 0,2 -2,4 MARTIN SCORSESE PRESENTS Luis BUNUEL'S EROTIC MASTERPIECE “BRILLIANT... AN ELEGANT DIABOLICALLY PLAYFUL Fit!” OF EROTIC LIBERATION! “A PERFECT FILM! An erotic - Alice In Wonderland... coolly outrageous!” “A MASTERPIECE!” “A BRILLIANT DEADPAN COMEDY THE PARK CINEMA 3440 Cambie, 290-0555 - 19h et21h15 RBS, Sth ade hn Sa RR ert Dp RS De a Bg i RI LR A i So SO ica aD in icc Pe, sae aa Pi Mg, itn ng nap gi acer acp A ahh agin ig m am CO Ny See a ee — 7 Ly Fe ae ee ee ee “ a J