PAGE 8 L’ANSE-AU-SABLE [i Nouvelles du coin et nouvelles de la francophonie ... Un gros merci! A tous ceux qui ont contribué au succés de la levée de fonds pour la tante de David qui est atteinte de Parkinson, elle vous envoie ceci: « Voici un poéme pour tous ceux et celles qui ont si généreusement aidé une femme qu'ils ne connaissent pas. C'est ma fagon de leur dire Merci pour la joie qu’ils diffusent 14 ov ils passent. Je suis profondément touchée et je l'apprécie grandement. Cela fait peu de temps que je prends les produits, et déja je commence 4 sentir des changements légers mais perceptibles. Je vous remercie de tout mon coeur. Voici un petit poéme que je vous offre en remerciement de votre amour qui a traversé tout le Canada. » L'or du Temps Nous sommes les enfants du ciel Descendus dans la matiére condensée Pour y déposer au plus profond Le germe des dieux. Nous formons lI'armée du _ ciel En mission dans la lumiére atténuée Pour ouvrir les portes des prisons Et donner accés au _ lumineux. Vous et moi dans le matériel Chantons et dansons avec simplicité Pour se garder ensemble et a IC ' un it gs gs Oo n Guérir et redevenir amoureux. Vous qui tenez I'arc-en-ciel Haut, dans l'action, vous illuminez Le chemin que prend le bataillon Grace a vous il sera victorieux. Merci pour le soleil Que vous semez A mon intention Il est merveilleux » Un poéme pour vous! Paule Doyon qui a visité notre beau coin de pays, nous envoie ce poéme. Dégustez-le en pensant que nous sommes choyés! Poéme et photos, gracieuseté de Paule Doyon OKANAGAN Trés 1a-bas, a l’ouest du pays grand poussent des montagnes aux mamelons de neige. Sur l’eau pure, a l’ombre des glaciers s’incarnent - en grappes réelles - les petites poules d’eau des romans de Gabrielle Roy. Des outardes blondes, des canards aux ailes émeraude, comme des chats de plumes, frélent les pistes de l’homme. Dans les pentes des vergers les mains crochues des pommiers tendent leurs doigts noirs a l’infini dans la vallée des pommes. Les geysers, les cavernes fumantes appellent de leurs collines brumeuses... les baigneurs. La ot 1’on cléture les avalanches, les éboulis, les coléres monstrueuses des Rocheuses. Le grand vol figé des dauphins blancs dans les perles d’eau des fontaines de Kelowna. L’ours grizzly au musée...et la chaise du Bouddha. La route fleurie de chevreuils entre les vagues de pics pelés court, se courbe, léche le lac... jusqu’a sa source lunaire : Osoyoos la ville qui dort au creux d’un gigantesque étang de roc Et c’est toujours mon pays grand. Mon pays a |’abri du froid dans la vallée des jardins chinois, des péches, des prunes, des raisins. La ou vit Ogopogo au fond du lac, né d’un perce-oreille et d’une baleine. Le monstre qui rampe en trois arceaux de pierre dans les fontaines de la vallée ot naissent les saumons. Le silence des morts dans les canyons sombres soutient encore des rails et des ponts. Vingt-deux mille fantémes, prisonniers du vertige des falaises, y pourchassent jour et nuit de longs serpents de fer. Et c’est toujours mon pays grand. Et c’est toujours la méme terre. C’est toujours ma planéte, ses paysages affolants son his- toire, ses bruits, ses drames et ses son- ges.