Ceci étant le dernier numéro du Soleil de Colombie jusqu’a nouvel ordre, VP équipe du Soleil tient A remercier toutes les personnes qui les ont supportés et encouragés, particuliérement les abonnés, les journalistes bénévoles, et les diverses associations francophones qui ont cru en eux! De la francité 4 GG Aa ihctaly Vassimilation e paradoxe des com munautés franco- phones hors Québec en est un pour moi, et mon équi pe, en ce jour fatidique de suspension indéterminée des opérations du Soleil de Co- lombie-Britannique et de Rayon Jeunesse. Je dois aussi dire qu’il me hantera longtemps. En effet, d’une part, le gouvernement fédéral et les associations déploient de grands efforts pour maintenir des services en francais offerts aux francophones, et Le Soleil était Pun d’entre eux, et, d’autre part, il ne semble pas y avoir une forte volonté de la population elle- méme de soutenir ceux-ci. Ayant vécu 27 ans & Montréal, il me paraissait évident qu’un journal francophone éduquant et informant sa __ population hebdomadairement serait pergu non pas comme un fardeau de 37,45 $ par an, mais comme _ Pévidence d’étre un service vital _ devant étre soutenu par les ~ membres de sa communauté en est A vous ce journal francophone d’ici et il sera ce que vous en ferez. » Fai, je dois le dire, perdu une grande partie de mes illusions devant les appels au secours sans écho. Nous avons eu une réunion d’urgence avec mon associé durant les vacances de Paques et aprés avoir effectué une analyse financiére de la situation il nous a recommandé de suspendre les opérations jusqu’& ce que la volonté des francophones se manifeste, afin de se doter d’un autre journal qui, j’ose espérer, aura plus de succés que Le Soleil pour lequel mon équipe s’est battu durant prés d’un an et en qui mes prédécesseurs avaient cru avec autant de force, de conviction et d’efforts. Pai pris diverses mesures afin de préserver tout d’abord notre patrimoine historique. Les 31 années d’archives du Soleil de Colombie-Britannique seront naissances des membres dans le processus. Le but recherché est évidemment de donner au plus tét la possibilité A nos lecteurs de retrouver un journal de qualité et d’obtenir une extension d’abonnement équivalente aux nombres de mois résiduels de leur abonnement en date du 24 avril 1998. De ce fait, si un abonné avait encore 8 mois d’abonnement au Soleil, & la reprise du nouveau journal il aura droit au méme nombre de mois d’abonnement & celui-ci. De plus, je me tiendrai a la disposition de la nouvelle direction pour toute question, les aidant & trouver des solutions efficaces dans le but de re- publier le plus rapidement possible. Pose encore, en ce jour du 23 avril 1998 et A la veille d’imprimer ce dernier numéro, penser que tous cophones de Colombie-Bri- tannique donneront un soutien unanime A la direction du entreposées grace a la colla- Shain j 1 et qu’enfi sy abonnant, eny collaborant @ boration de la Fédération Francais lees Sine en! enrichissant. Et ce, d’autant francophone de Colombie- meals, ¥ ges, - 9 lus qu'il était depuis prés de 30 5 . - Africains, Vietnamiens, Cana- Pius que puss p Britannique et de la Maison dela diens francais... feront de celui- de ca eee francop ene francophonie jusqu’& nouvel ci, hans un effort commun, un tal té Pure ¢ in mn, ce service: eee gaes ordre. Un comité d reenee sera journal rejoignant l’assentiment Une minorité a écouté nos _ appels au secours, et je les en * remercie, que l'on parle des abonnés ou des bénévoles qui . semaine aprés semaine nous ont soutenus. Pour les autres, nous étions soit trop ceci, soit pas assez cela, mais jamais assez bien pour soutenir par une petite contribution notre patrimoine le plus cher, nos racines et notre langue. Pourtant, nous avons lancé maints appels A la population, en leur disant : « Tl formé sous peu sous l’égide de Association de la presse francophone. J'ai eu_ plusieurs entretiens avec Mme Yseult Friolet de la Fédération des francophones de Colombie- Britannique afin de créer avec tous les membres associatifs et diverses personnes de la communauté -intéressées une société & but non lucratif ou une société de type coopératif. Ce comité agira non pas comme propriétaire du journal mais comme catalyseur des différentes volontés et con- de tous et toutes et qu'il remportera un franc succés. Il serait trop triste et malheureux de voir des francophones ici depuis une vingtaine d’années ne plus parler frangais mais en franglais ou écorcher leur si belle et si riche langue maternelle. Je suis peutétre un grand naif, ou un idéaliste, mais j’y crois encore... Patrick MORGENSTERN PRESIDENT-DIRECTEUR GENERAL les fran-. i matin suit iy sy