La présence francophone en Colombie-Britannique Murielle Bouchard... c'est frangais ca! Mais cette gentille dame n'a de francais que son nom. Crest que maman Bouchard en a arvaché depuis la France jusqua la Saskatchewan. Que de nouvelles choses a apprendre...en anglais... Le travail en anglais, le social en anglais, le journal en anglais. Maman Bouchard s‘est bien gardée de faire subir tant de difficultés d'adaptation 4 ses enfants qu'elle a élevés entitrement dans la langue de Shakespeare. « Les seules occasions ot mes parents se parlaient en francais, me dit Murielle, c'est quand ils avaient une chicane... la seule personne a sobstiner & parler en francais était ma grand-méere Bouchard qui lorsque je lappellait « grany » me répondait avec un sourire espiegle; J'ai pas un grand nez! Il y a des centaines dhistoires comme celle-ci qui témoignent de la présence francopnone au Canada. Pour bien comprendre la réalité actuelle de la francophonie, on doit connaitre son passé. C'est dans cette optique que nous tenterons, dans les prochains bulletins, de vous présenter un survol historique de la présence francophone en Colombie Britannique. Pour accompagner ces chroniques historiques, nous aimerions faire partager aux lecteurs d'autres anecdotes comme celle de Murielle. Nous vous invitons donc & nous faire part de votre intérét. En quittant Murielle, je prononce quelques mot dadieu en francais, auxquels elle répond naturellement...en francais. Mémé Bouchard n‘aura donc pas tout perdu apres tout. Annick Wright Mots d’enfants Alors que nous mangions des petits gateaux marbrés de chocolat, la maman d'une minie- francophone me demande comment j ai fait pour mettre la pate chocolatée en plein milieu des gateaux. Je lui réponds; « C'est juste un adon » (pardonner mon francais). Un des Minis qui écoutait notre conversation dit asa mére en pointant son gateau du doigt; « Tu vois maman, la, tout autour, c'est du gateau et ¢a, la, au centre, c'est un « adon. » Monique