. eae ee a. ic OR ner cece ae! sinter eR a. mae hak ial tt ae — | — Le Soleil, page 4 ARMES .«. . suite de la pel de toute maniére, elle n'a pas l'intention de signer. Le gouvernement francais considere en effet que le pro- jet de traité ne constitue pas une mesure de désarmement véritable. "Ce dont il s'agit declarait récemment M. Couve de Murville, c'est non pas de desarmer ceux qui sont armes, mais dtempecher de s'armer ceux qui ne sont pas armés". A son avis, il faudrait viser avant tout & detruire les ar- mes nucleaires, alors que le projet actuel n'tempeche en rien ceux gui en disposent de continuer a en fabriquer et de garder tous les stocks. Il s'agit en somme d'une consoli- dation des monopoles des gran- des puissmces LES EFFORTS DES ETATS-UNIS ET DE L'U.R.S.S. Americains et sovietiques ont manifesté, sans doute pour des raisons différentes, tout au long de cette negociation qui a dure trois ans, une grande hate dtaboutir & un ac- wom wee ma we es ees eae ae aa a Tracas par Roger Drouin er ee Te NO OF OP j a ' Quelque chose me tracasse tous les jours. Ctest de one derer le peu de reconnaissance qutont nos gens envers 1'abon- dance de luxe dont ils sont gratifiés. Arrétons-nous un mo- ment et constatons les bonnes graces qui nous sont accordées dtun beau matin a ltautre. C! est etourdissant § Jtetais tout jeune durant la derniére guerre mondiale, mais je me souviens des carnets de rationnemente Chaque personne avait droit & une quantite a mitee par semaines Jtai oublié ltexacte quantité, mais je me souviens qu'il fallait un cer- tain nombre de coupons pour une demie mesure de sucre, de thé, de cafe, etceee Chez le phar- macien, il falleit rendre un tube de pate dentifrice vide pour en acheter un neuf et qu! un seul & la‘fois. Pas de pneus d'automobiles neufs jusqu'aprés la guerre, bien peu dfessence pour les autos, etc, etc, etcoe Nous ntavions droit d'tacheter qu'en petites quantites, mais habituellement il y avait moyen de se procurer tout ce dont on avait besoine 2 Nous en sommes tous tres bien sortise Je laisse a quelqutun de plus savant le soin de vous décrire ltinvasion d'un pays et les souffrances de ceux qui ont vecu dans de telles circonstan- ces. Leurs souvenirs sont bien plus tristes, mais, méme eux, ent su et pu survivree _ Ces ,epreuves du passe ne sont pas une raison pour concevoir la vie comme Jobe Il ne-faut pas demeurer retrogrades. Apprenons done a apprécier tout ce qui cord qui engagerait les pays non nucléaires 4 une renoncia- tion volontaire a disposer de ltarme nucléaire de qelqme facon que ce soite Le projet americain de crea- tion d'une force nucléaire mul- tila terale dont auraient été do- tées, sous controle américain, les puissances atlantiques, ve= neait de naftree L'URSS y était frmchement hostile. La signatu- re dtun traite sur la non-proli- feration des armes nucléaires lui permit de faire &chec a cette en-= treprise et a surtout pour consé-= quence dtempécher la République Fédérale d'gAllemagne de disposer ‘de ltarme atomique et de lui fer- mer les portes du club nucleaire, objectif permanent de la diploma- tie soviétique. Pour les Etats-Unis, soucieux de maintenir, autant que possi ble le monopole actuel de l'arme ato- mique, il etait urgent de lier les pays non nucléairses par un enga- gement formel, d'autant plus que la Chine venait de proceder asa premisre explosion nucleaire ex- périmentale et pourrait, le moment venu, jouer de cet atout vis-a-vis de ces dernierse Edwin Forté nous entoure. Je frémis parfois en voyant nos tout petits, nta- yant le souci d'aucune privation, du luxe dont ils sont habitues, le gaspillage evident qui se fait partout, sans causer aucun tracas B qui que ce soite) Au mois d'taott, j'éprouve toujours de la peine en netto- yant tous les jours, dans ma rue, des pommes, des prunes, des cerises écrasées, que les enfants se sont frondés dans _ lsubs jeux. Un jeu insigni- fiant fait d'tabondance 3; un gaspillage ! De tels petits faits demeurent dans l'esprit et deviennent plus tard un des” faits communs dé la mentalite de demain. Comme je souhaite ces jeunes gens un aussi bon niveau de vie que celui dont ils ont connu sous la bonne fortune de leurs pa- rentso Et ‘vous, chers parents, vous pleurerez peut 6tre plus tard, si en effet vos enfants ne sont pas capables de vivre au méme niveau que celui au- quel vous les avez habitues. Qui acceptera la grave respon- sabilité ? Des pleurs et des grince- ments de dents qui peuvent fort bien survenir ? J'entends si souvent des parents qui s! absolvent presque, par un dic- ton maintenant accepte +: "Je veux leur donner tout ce que je n'ai pas pu avoir de mon temps". Geci est louable en ce qui concerne le moderne, le progrés, le necessaire et le meilleur, mais ca ne finit pas 14. Vous, parents de nos jours vous Stiez les enfants de la guerree Vous é6tiez priveés, vous viviez la plupart du temps avec le strict necessaire.’ Est-ce que ce n'est précise-= ment pas cela qui vous a inci- tes A réaliser vos succés avec PARIS suite de la pe. 1 nationales et internationales ml- biples. Il stagit donc de rendre compatibles ces deux aspects, de permettre le développement du se- cond sais nuire 4 ltharmonie, a 1'Squilibre, du premier. Crest ‘a cette tache difficile qutont été consacrés les efforts récents des pouvoirs publics. Une longue période d'études a été né- cessaire avant d'tentamer certai- nes réalisations Spectaculaires ; elle n'est pas cependant terminée car la réalité d'une Ville comme Paris est un changement perpétuel dont il faut suivre attentivement chaque manifestation sous peine d'inadaptation grave. Depuis quelques années mainte- nant, les chantiers se multiplient les quartiers se transforment, 1! ensembles de ces operations tradui- sant une double recherche de mise en valeur du patrimoine et de mo- dification du tissu urbain. Sa SS ee = | BANQUISE suite de la p. 1 cuer notre territoire. Sous prétexte de nous protéger con- tre une soi-disant attaque nu- ciéaire ctest eux qui viennent. détruire nos richesses naturel- les par la radioactivite de leurs bombes qutils transpor- tent en transgressant tous les reglements internationaux. ea ee «ee = |] SSeS un effort appliqué et calcul’, Ne devez-vous pas au fait @! ‘ avoir connu antérieurement un régime severe d'avoir pu faire Sans tracas des efforts qui vous ont conduits au succés ? Ne sou- haitez-vous pas une félicite semblable pour vos enfants ? As- surement, dten suis convaincu. Aussi je "regre tte que pour beau- coup d'entre vous, vous n'y pre- pariez pas du tout vos enfants. Je vous l'affirme vous en ferez des malheureux)} ee A aa se Se PETITION DOUKHOBOR Pius de 600 fils de’ la Li- berte ont signe une petition demandant le retour de leur chef spirituel, Stephan §S. So- rokin, @ Canada. La petition a ete mise en circulation dans toute la Co- _lombie Britannique par les Dou- khobores Alex Konkin et Alec Nazroff. Plus de 625 noms y figurento | Konklin a declare que des copies de cette petition ont ete envcyees au Premier Minis- tre Trudeau et au Magistrat Williams Evans de Nelson. Ctest M. Evans, en 1959, qui persuada les Fils de la Liberte a envoyer leurs en- fants a ltecole publique, et deux ans plus tard, legalisa 1000 mariages Doukhobores dans le sud-est de la Colom- bieo Sorckin, 66 ans, chef spi- rituel des *Doukhobores depuis eee a quitte Ie Canada en 1962