8, Le Soleil de Vancouver, 6 juiftet- 1973: Le Jardin Jardiner, c’est aussi tra- vailler... du cerveau... ; ou, pour reprendre les ter- mes d’un: célébre inconnu : une étude parfaite de 1’éla- boration d’un projet (votre jardin) est le projet lui méme & moitié terminé. En d’autres termes : ne mettons pas la charrue avant les boeufs, ou encore, il faut savoir o0 1’on veut aller a- vant de démarrer ! , Tl nous faut malheureuse- ment constater qué -c’est 1’, inverse qui se passe le plus souvent. Quand on pense jar- din, on pense d’abord 4 la terre qu’il faudra gratter, a ce gu’il-faudra semer, 4 |’ herbe qu’il faudra couper, auxX mauvaises herbes 4a ar- racher, et on oublie complé- tement de penser 4 organiser tout cela. C’est dommage de perdre un temps précieux A corriger des erreurs dues 4 un manque de planification quand on considére qu’il faut des années 4 la nature pour s’installer. Premiére étape : définis- sons les IMPERATIFS : les voies de passage, sécu- rité et protection. A - Les voies de passage doivent étre : pratiques en toute saison, aussi directes que possible (mais dans la mesure od cela ne détruit pas l’esthétique naturelle), agréables A suivre (par n’ importe quel temps), faciles daccés en toute occasion. Les allées doivent s’inté- grer dans le décor (dont el- les font partie). Leures for- mes, leurs dimensions ne doivent pas détruire le reste du paysage. Le matériau dont elles sont construites doit étre en harmonie avec ceux de la maison. Le niveau des allées doit é- tre aussi égal que possible et de ce fait, peut apporter un contraste trés utile 4 1’ ensemble du décor. . par André CHOLLAT \ ‘ “y % \ r arn La phrase est, 4 mon avis, Vincarnation de la pensée. Et les phrases célébres, furent, de tous temps, dépo- me de cette chronique ** Vous m’en direz tant’? est une phrase prononcée, dit-on par la reine Anne d’Autriche, en réponse 4 quelqu’un qui pré- tendait qu’avec de l’argent on pouvait tout obtenir. Les phrases célébres de I’histoi- re - dela petite et de la gran- de Histoire - éclaircissent les..moments du. passé d’une lumiére vive, humanisent en quelque sorte les moments | historiques. Le roi Richard | Il s’écriant ‘*‘Mon royaume / pour un cheval’’, le roi Hen- ry IV &@ la bataille d’Ivry # criant 4 ses soldats ‘‘Ral- | liez-vous. 4 mon panache | blanc’’, voila des phrases qui sonnent. Le jeune Phi- lippe de Valois qui avertit son pére Jean le Bon A la } désastreuse bataille de Poi- tiers (1356) ‘*Pére, gardez- vous 4 droite, pére, gardez- vous 4 gauche’’, quel exem- ple frappant d’amour filial! (Ce qui n’empécha pas le malheureux roi vaincu d’é- tre fait prisonnier). C’est Henri II, devant le cadavre de Henri de Guise: ‘‘Qu’il est grand’’!. Et puis, la phrase terrible, révélatrice C’est une décoration pauvre une planification qui tient compte du cdété pratique, sans respect de l’esthétique, et du naturel. iN E ess \ 2. L’allée est directe, sans angle disgracieux ; les su- perficies laissées au paysa-: ge ont des formes plus li-. bres et naturelles. | L‘allée est utile, pratique, ; et cependant s’intégre dans. le décor général. Nous sommes en pleine sai- son pour les courses de che- vaux : voila un bon sujet de photographie. C’est si joli Jet plein de force un cheval au galop. Pour de bons ré- 4} sultats, le télé objectif est ‘| de rigueur, mais 4 cause de 3. L’allée a conservé les mé- sitaires des plus riches pen- sées humaines. Le titre mé-' ee coin de loffice de la langue francaise vous men direz tant par Louis-Paul Béguin LES PHRASES CELEBRES de Louis XV qui, le jour des funérailles de sa maf- tresse, Madame de Pompa- dour, osa dire en contem- plant un ciel pluvieux: ‘‘La marquise n’aura pas beau temps pour son voyage’’. Horrible détachement roy- al, n’est-ce pas! Une au- tre maftresse de ce roi, Mme. Du Barry, eut cette exclamation pathétique de- vant 1’échafaud: ‘‘Encore un petit moment, Monsieur le bourreau’’.C’est la phrase du commandant des gardes frangaises 4 la victoire de Fontenoy: ‘‘Messieurs les Anglais, tirez les premiers”? image d’un siécle batailleur mais of régnérent la ga- lanterie et le savoir-vivre. La meéprisante déclaration d’un anglais violemment an- ti-fran¢cais, qui dit de Tal- leyrand, le grandhomme d’E tat Frangais: ‘‘C’est de la boue dans un bas de soie‘*. Talleyrant était, en vérité, capable de tout, mais tout de méme. La phrase désa- busée de Madame de Stael qui s’y connaissait sur l’a- mour: ‘‘L’amour est un égoisme A deux’’. Parlant de l’amour, la réplique i- ronique et (pensez-y) fort désabusée de Sacha Guitry: ‘Dieu, que vous étiez belle hier soir, au téléphone’’‘ C’est Marie Mancini, de- vant quitter Louis XIV pour raison d’Etat, qui déclare: “Vous étes roi, vous m’ai- mez et je pars’’. C’est aus- si Voltaire furieux, revenant de Prusse of le roi Frédé- ric l’avait un peu bousculé; le féroce philosophe, fati- gué du roi qui s’était servi de lui, déclara: ‘‘On presse l’orange et on en jette 1’é- corce’’. Et c’est Napoléon, qui parlant des Bourbons re- venus en France: ‘‘Ils n’ont rien oubité et rien appris‘‘. L’Empereur, avait, quel- ques années avant, soutenu: **Impossible n’est pas fran- cais’’. Hélas, quelques temps aprés, il mourait 4 Saint- Heléne, en murmurant: ‘‘ Je légue l’opprobre et l’horreur de ma mort A la famille ré- gnante d’Angleterre’’. De ces phrases célébres, l’His- toire est pleine. Elle s’en trouve imagée, illustrée. Les hommes ont su, aux moments tragiques de leur destin, s’élever au-dessus de leur condition grace 4 ces envolées lyriques et parfois finales. C’est Alfred de Musset qui a dit: ‘*On a bouleversé la terre avec des mots’’. J’a- jouterai: ‘‘On a sublime 1’ Histoire avec des mots cé- lébres’’. faire son ajustement vi- tesse - lumiére et champ de profondeur et ensuite re - monter la piste de 100 4 150 métres avec votre appareil et redescendre 4 votre point , de repére. Aprés avoir ac- compli ce mouvement quel- ques fois, vous pourrez sui- mes qualités de pratique. La forme est harmonieuse, les possibilités d’un décor natu- rel sont préservées bien que Vallée soit un élément mar- quant de cette décoration, comme c’était le cas dans |’ exemple numéro l. De ces trois exemples, seul l’exemple No Ine permet pas des différences de niveau ;: les deux autres cas permet-. tent de placer l’allée en con- traste. Dans les trois exemples ci- dessous:| 1. Allée stricte, directe ala porte d’entrée, avec un an- gle abrupt pour le passage & l’ariére de la maison. Ce genre d’allée ne s’intégre pas dans le décor mais au contraire détruit les possi- bilités de paysage naturel. The Rlpine Furniture Factory VAUGIER BROS. ‘ _eses SHERBROOKE ST.. VANCOUVER 15. B.C. 327-7515 [| son trés court champ de pro- fondeur, il sera préférable oblique ou. de face plutdt qu’ 4 V’horizontale. Pour avoir une photo nette sur l’horizontale, ilfaut em- ployer la technique ‘‘ PAM’’, c’est 4 dire prendre sur la piste un point de repére, Décrire l’effet de l’alimen- tation sur les tissus qui é- toffent notre charpente os- seuse et forment notre corps ‘| serait un exposé d’un carac- tére nettement chimique sou’ vent difficile A bien com- ‘| prendre, mais le savoir cu- | linaire permet de connaftre ‘| parfaitement le rdle que doit jouer une alimentation saine jj et intelligente, pour mainte- nir et réparer l’organisme (Jhumain de l’enfance A la mort. Une nourriture bien déter- minée A une’'grande impor- tance pour le développement: du corps humain. C’est donc un devoir pour toutes les mé- res d’apprendre 4 bien nour- rie leur famille. — | UNE ANNONCE DANS LE SOLEIL EST UN MESSAGE A env. 10,000 PERSONNES, de saisir l’action en ligne © vre la course des yeux et dé- clencher l’obturateur 4 votre point établi sans arréter vo- tre mouvement de gauche 4 droite. Avec cette technique vous aurez des chevaux nets avec un fond de scéne flou, méme avecdes vitesses aus- si basses que 250/seconde. ' par Lucien BELLIN. Photo Faire cuire le riz selon les, indications données sur la bofte. Laisser tiédir. Ajou- ter le poulet coupé ‘eit’ dés,; le céléri, les échalotes et le SALADE DE POULET ET DE RIZ -3 4 tasse de riz, non cuit -2 tasses de. poulet cuit _-—l tasse de céleri, coupé en _ dés 2 échalotes, émincées -l c. A soupe de jus de ci- tron : -l1 2 piment vert coupé en dés (au goftt) 4 -1 3 4 3 4 tasse de mayon- naise -laitue: Caisse Populaire de Colombie La Caisse des Franco-Colombiens 11978 - 224°”. rue, FEL.463 - 8214 _La Poule au pot du bon roy. piment vert. Mélanger avec une fourchette. Mélanger le jus de citron et la mayonnaise, ajouter le poulet. Mélanger, vérifier l’assaisonnement. Servir dans un nid de laitue. . Henri... Décidément, le roi Henri fut un bon roi et ma grand- mére une cuisiniére distin- guée. Mais, grands dieux, qu’elle était rouge lorsqu’ elle avait réussit sa poule au pot | Adolphe Brisson. HANEY C.B.