FA tena ese § = En Louisiane 6 — Le Soleil de Colombie, vendredi 17 juin'1983 Colloque des études créoles Le Quatriéme Colloque In- ternational des Etudes. Créo- les s'est achevé a Lafayette en Louisiane le 28 mai 1983. C’était la premiére fois que le Comité International des Etu- des Créoles, placé sous la présidence du Professeur Ro- bert Chaudenson de l’Univer- sité de Provence, en France, organisait son colloque en Amérique du Nord. Les organisateurs ont tenu ainsi a souligner le riche héri- tage francais et créole de la Louisiane méridionale. La plupart des activités et sessions se sont déroulées sur le cam- pus de l'Université du sud- ouest de la Louisiane a Lafa- yette. Quelque 120 spécialis- tes créolophones y ont parti- cipé représentant 22 pays, parmi lesquels figuraient I'Ile de la Réunion, I’'Ile Mau- rice, les Seychelles, la France, l’Allemagne Fédérale, la Grande Bretagne, le Portu- gal, le Cap Vert, la Gua- deloupe, la Martinique, la Guyane, Trinidad, Ste Lucie, Dominique, la _—_Jamaique, Haiti, le Québec, le Canada et les Etats-Unis. Plus de francais aux Etats-Unis Baton Rouge. Afin de re- médier a ce que la _Gom- mission présidentielle sur les langues étrangéres et les étu- des internationales avait ap- pelé “incompétence scanda- leuse” de l’Amérique en ma- tiére de langues étrangéres, la Commission louisianaise sur le francais — deuxiéme langue, a recommandé le mercredi ler juin que le francais soit étudié le plus possible au niveau élémentaire, que l’en- seignement d’une deuxiéme langue soit obligatoire (et non plus facultatif) pendant au moins deux années au niveau secondaire et quiil soit a nouveau nécessaire d’avoir étudié une langue étrangére pour pouvoir entrer a l’uni- versité. La Commission a égale- ment révisé les critéres de certification pour les profes- -seurs de langues, avec notam- ment Jobligation d’étudier une année dans un pays francophone. Ce rapport de la Commis- sion louisianaise sur le fran- cais-deuxiéme langue a été présenté au Gouverneur de Louisiane, David Treen, ainsi qu’au Président du Sénat, au Président de la Chambre et au Surintendant de l’Education, le mercredi ler juin, par le Dr. Cecil Taylor, président de la Commission et ex-chance- lier de l'Université d’Etat de Baton Rouge. “La Louisiane posséde une chance extraordinaire de ren- forcer sa prospérité en déve- loppant l’énorme ressource humaine que constitue le fait que la langue francaise y est encore parlée par un quart de sa population,” a déclaré le Gouverneur Treen. Quant au Dr. Taylor, il a ajouté qu’en améliorant leur compétence en francais et dans les autres langues étran- géres, les Louisianais pour- ront jouer un réle plus impor- tant aux Etats-Unis dans les domaines de la diplomatie et des affaires principalement. James Domengeaux, Prési- dent du Conseil pour le Développement du Francais en Louisiane (CODOFIL), a aussi déclaré que la lacune la plus grave de l’enseignement du francais en Louisiane est le manque de continuité et d’ar- ticulation dans le curriculum. La Commission, créée par les chambres législatives loui- sianaises durant leur session réguliére de 1980, avait com- me mandat de mener une enquéte approfondie sur l’en- seignement du francais en Louisiane de 1’élémentaire a luniversité. Ce rapport recommande que cette étude puisse conti- nuer afin de remédier a l'into- lérable diminution du nombre d'étudiants apprenant une langue étrangére au lycée et a luniversité. La Commission recommande trés vivement l'utilisation de la radio et de la télévision pour l’enseignement des langues étrangéres dans les écoles, et demande égale- ment aux postes privés de radio et de télévision d’émet- tre davantage de program- mes en francais et d’utiliser autant que possible les talents francophones de la région. C'est la premiére fois qu’un organisme chargé d’étudier Yenseignement en Louisiane comprend des représentants de tous les organismes qui ont un rapport direct avec l’édu- cation dans cet état. Durant les audiences _ publiques conduites par la Commission, plus de cent témoignages avait été présentés, y compris une communication conjointe des représentants des gouverne- ments belge, francais et qué- bécois, présents en Louisiane pour participer au mouve- ment de préservation et de renaissance de la langue fran- caise. Suite de la page 2 V'édification d'un pays meil- leur s'il se peut. O Canada, Tu protégeras nos foyers! Edgar et Marte- Antoinette Sourati de Vancouver. L’antisimitisme une préoccupation Madame, Ayant suivi, dans les divers media, les reportages consa- crés a l’enseignement offert par Jim Keegstra et a la réaction de la communauté d'Eckville, en Alberta, la Commission des Droits de la Personne de C.B. se voit dans lobligation de vous faire re- marquer que la lutte contre le racisme n’est pas uniquement la responsabilité d’une Com- mission des Droits de la Personne. — Cette responsabilité est uni- verselle. Les circonstances qui ont permis au Maire de la communauté d’Eckville, en Alberta, d’enseigner |’anti- sémitisme sans provoquer de réactions, pendant 14 ans, doivent constituer une source de préoccupation pour tous les adultes pensants. La Commission a écrit a tous les comités scolaires de parents et aux commissions scolaires de la province pour souligner la responsabilité que chacun d’entre nous porte a l’égard de la protection de notre société libre et démo- cratique, et en particulier obligation que nous avons envers notre jeunesse. Des reportages d’incidents, Concert ukrainien La communauté ukrainien- ne de Vancouver célébrera Folkfest 83 avec un concert d’ouverture le vendredi 17 juin a 20h a l’école secondaire Templeton, 727 Templeton Dr Au programme, des artistes venus d’Ukraine: Lyudmila Shirina, Anatoliy Duda. et Olesksander Petrenko. Egalement au programme: la chorale Jubilee, le Vancou- ver Folk Orchestra, la cho- rale ukrainienne de l’age d'or et les danseurs Dovbush. L’entrée est a $3 par per- sonne et les billets sont en vente au 2677 Hastings Est ou au Centre Culturel Ukrainien, 805 Pender Est. Une soirée se déroulera le samedi 18 juin au Centre Culturel Ukrainien, avec un bal et le dimanche 19, a midi, le Centre Culturel ouvrira ses portes pour un aprés-midi et une soirée ot les visiteurs pourront regarder des exposi- tions, goiter a des mets tradi- tionnels et écouter de la musique. Premier vol postal Le premier vol postal cana- dien a été effectué le 24 juin 1918, de Montréal a Toronto. L’appareil, qui transportait 120 lettres, a couvert la distance en six heures et demie, avec un arrét pour faire le plein de carburant. et les commentaires qui en fe Transport Canada LES SOUMISSIONS CACHE- TEES pour le(s) Leiateat ii services mentionnés Ss adrsoey ay sus an 739° ia 7 Vancouver C.B., V6C 1A2, porter are a le nom et numéro seront recues uu Sebo: de Vancouver, a la date limite spécifiée. Les docu- ments peuvent 6tre obtenus au bureau 401, a l'adresse Ss ag : 666-1378. Date limite: 29 juin 1983, a 15h00, heure de Vancouver. Les demandes los techniques vent €étre adressées Rian He , Directeur de 1. réalisa- tion projets. Téléphone: 666-3867. : raed $25.00 pour chaque pro- Les cue de Bk om iy peuvent evens consul- tés auprés de ited 3851 - ine Avenue, Prince George, C.B. INSTRUCTIONS le pour les plans et les ifications doit 6tre fait sous la forme d'un ch Receveur du Canada, et sera rendu lors du retour des documents, en bon état, dans les 14 suivant la date de l’appel dottes, 3 Toute soumission, pour pouvoir vag rise en considération, de- tre soumise en double exemplaire sur les formulaires eke Pong le kre os levra accompagni somme mentionnée sur le docu- ments de soumission. La soumission la plus basse ou toute autre -ne sera pas nécessairement acceptée. N.E. Taylor Directeur de pide aemeomg Canadian Air Transportation Telex: 04-64320 re a “I aco eer rr tt tt tt tt I pe Courners des lecteurs (sutte) découlent, bénéficient d’un esprit de bonne conscience qui n'est pas mérité, cela étant da au fait que les €vénements ne se sont pas produits locale- ment. Nous estimons que c’est une réticence générale a élever la voix qui a permis a Jim Keegstra de propager parmi ses éléves de 14 ans, sa croyance en une conspiration juive. La question qui se pose est de savoir si des situations similaires existent ou pour- raient se produire en Colom- bie britannique. Comment un résident de la Colombie britannique agirait- il avec un Jim Keegstra dans son église, son école ou son conseil municipal? La Commission des Droits de la Personne aimerait s’assu- rer que l’enseignement de l’anti-sémitisme, de la supré- matie raciale ou de la haine raciale ne se produit pas ou ne pourrait pas se produire en Colombie britannique sans étre détecté. La Commission est a la disposition de toute commu- nauté que ce probléme préoc- cupe, afin de faire face a l'intolérance et a la bigoterie partout ot elles apparaissent. Sincérement, Charles B. Paris, 5S: LD: Président Le droit de propriété Monsieur, Le Premier ministre a pro- posé récemment une formule qui aurait permis de débat- tre 4 la Chambre des commu- nes une résolution visant a inscrire le droit de propriété dans la Constitution cana- Transport bi bad Canada LES SOU MTES ONS ts) TEES pour le(s) projet(s) ou services ot entonnés te ee ~~ pou Strona ee CB. singe Out gen avec le : e nom et ma seront recues ju’ See locu- ments peuvent tre obtenus au bureau 401, 789 rue Ouest, Vancouver, C.B. N° CB017 — lace- Data b&timent Pines des eaux ose et sayenx connexes 'Aéroport Smithers, C.B. Date limite: 11 juillet 1983, a 16h00, heure 1o$ ‘ancouver. Dépot: $50.00. Demandes techniques: I. Barrie, directeur de Pexéeution des pro: its, 666-1887. it sur les sou- missions: Téléphone 666-1378 Les documents de soumission ig reerar may &tre consul- aul Amalgamated Association of B.C., 2676 rue Oak, Vancouver, C.B.; Construction Plan Railway Avenue, Smithers, C.B. INSTRUCTIONS Le di pour les plans et les attentions doit Bre fait sous la forme d'un ue a l'ordre du Receveur Gé: du Canada, et sera rendu lors du retour des documents, en bon état, dans les oP a jours suivant la date de T'appel .| Toute soumission, voir &tre en considération, de- a soumise en double ; ate sur les formulaires | si! le Euan de pale mentones sur les docu- dienne. M.. Trudeau cherche en fait a protéger ce’droit des Canadiens depuis son entrée au Parlement. Mais ses efforts dans ce sens ont souvent été déformés par nos adversaires. C’est pourquoi j'ai tenu a vous écrire pour mettre les choses au clair. En 1960, M. Diefenbaker, alors Premier ministre, avait protégé expressément, dans la Déclaration canadienne des droits, le droit de propriété dans les domaines de compé- tence fédérale. Cette Déclara- tion est toujours en vigueur et elle est garantie par la nouvel- le Charte des droits et liber- tés, Ses dispositions ne s’appli- quent cependant pas aux domaines de compétence pro- vinciale. Elles pourraient en outre étre modifiées par une autre loi éventuellement adoptée par le Parlement. Linscription du droit de pro- priété dans la Constitution viendrait remédier a ces fai- blesses. En 1968, alors qu'il était ministre de la Justice dans le gouvernement de M. Pearson, M. Trudeau a présenté un premier ensemble de proposi- tions destinées a protéger le droit de propriété. I] est revenu a la charge en 1969, aprés étre devenu Premier ministre. En 1978, le gouver- nement fédéral présentait de nouveau une disposition vi- sant a protéger ce droit dans son projet de modification de la Constitution (bill C-60). Au mois de juillet 1980, le Canada ment du dépét requis. armatures et grilles. Date limite: 29 juin 1983 - Dépét: $250.00 Vancouver, C.B.; K. Vicaruddin (408) 420-3155 soumissions, Cana APPEL DE SOUMISSIONS LES SOUMISSIONS CACHETEES pour les projets mentionnés ci-dessous, adressées au Chef, Police et administration des contrats, Département de Travaux publics Canada, bureau 200, 9925 — 109iéme rue, Edmonton, Alberta, T5K 238, Téléphone (403) 420-3218, seront recues jusqu’a 11h30, heure avancée des montagnes, a la date limite précisée. Les documents de soumission peuvent étre obtenus auprés des bureaux départementaux mentionnés, sur paie- PROJET No. 037626 pour le compte DU SERVICE CORRECTIONNEL DU CANADA Prince Albert, Saskatchewan Pénitencier de la Saskatchewan (SHU) . Pré-soumission pour la fourniture et l’installation d’équipement pour la détention, portes, panneaux, ~ Les documents de soumission peuvent étre obtenus au 2221 Hanselman Court, Saskatoon, Saskatche- wan; 1100 Motherwell Building, 1901 Victoria Ave- nue, Regina, Saskatchewan; 201 édifice fédéral, 269 rue Main, Winnipeg, Manitoba; bureau 632, édifice Harry Hays, Calgary, Alberta; bureau 200, 9925 - 109éme rue, Edmonton, Alberta; 1166 rue Alberni, et 4900 rue Yonge, Willowdale, Ontario. Les documents de soumission peuvent également @tre consultés dans les bureaux de l'Association de la Construction, situés 4 Vancouver, C.B.; Edmonton et Calgary, Alberta; Saskatoon, Regina, Prince Albert, Saskatchewan; Winnipeg, Manitoba; et Toronto, Ontario. Pour de plus amples renseignements contactez: Directeur adjoint de projet INSTRUCTIONS Le dépét afférent aux plans et devis doit étre établi a ordre du Receveur général du Canada. Il sera remboursé sur retour des documents en bon état dans le mois qui .suivra le jour de J’ouverture des Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni- - aucune des soumissions. _ gouvernement manifestait en- core une fois clairement, dans son projet de Charte des droits et libertés, son désir d’y incorporer le droit de proprié- té. Plusieurs provinces prétéen- dirent toutefois que l’énoncia- tion expresse de ce droit risquait d’occasionner des dif- ficultés dans des domaines comme le zonage, l’expro- priation et la réglementation de la propriété fonciére par des personnes non domiciliées au Canada. Quoi que puissent soutenir des groupes comme le Western Canada Concept, ce sont donc les provinces qui ont empéché l’inscription du droit de propriété dans la Constitu- tion, et non le gouvernement du Canada. Au début de 1981, la question vient briévement sur le tapis au cours des audien- ces sur la Constitution. Le gouvernement approuva alors le texte d’une modification visant a protéger le droit de propriété mais ne l’inclut pas dans la Charte en raison prin- cipalement des _ objections maintenues par les provinces sur ce point. Plus tard dans l'année, toutes les provinces, a lexception du Québec, de méme que les représentants de tous les partis 4 la Chambre des communes adoptaient une Charte ne renfermant aucune mention expresse du droit de propriété. La proposition de modifica- tion de la Charte présentée Suite page 14 Travaux publics Public Works ] Canada « Bd | a eer