q | / / : / } | } | Programm Dossier ELE SOLEIL . ede lat La Corée d’aujourd’hui A \'emission Dossier du vendredi 30 mars a 20 heures, les télespec- tatgurs pourront voir un document passionnant intitulé Made in Korea. Le réalisateur Francois Brunet et le reporter Claude Sauve se sont rendus en Corée du Sud et en ont rapporté des images et des témoi- gnages qui révelent plusieurs des facettes de ce peuple, en plus de nous renseigner sur l'itinéraire d'un homme d'affaires canadien travail- lant la-bas depuis quatre ans. Qu’est-il advenu du passé millé- naire des Coréens? se demande- t-on en regardant les premiéres im- ages de ce film qui nous présentent Séoul, la capitale avec ses édifices modernes. Bientdt nous faisons la connaissance de Marcel Desjardins, président d'une société canadienne d’experts-conseil, Cégir, et qui a dé- cidé il y a quelques années di’aller traiter avec les Coréens. Nous ser- JERKS , is i pees vant de guide, Marcel Desjardins nous aidera € mieux comprendre la maniere d’agir.de ces gens et nous éxpliquera pourquoi il a décidé de faire des affaires dans un pays aussi lointain. Rar Ath oat Pee Tout le monde sé Sduvient de la _ guerre de Corée qui s’est déroulee entre 1950 et 1953. Mais on sait peu de choses sur la Corée d’au- jourd’hui. Le film que nous verrons a |'€mission Dossier nous montrera l'évolution de ce peuple et nous fera saisir les raisons de sa détermina- tion. C'est aussi un regard sur |’Asie qui nous sera proposé. Chacun pourra voir de quelles fagons les Orientaux et, plus particuligrement les Coréens, relient le passé au pre- sent. C’est en Corée que le taux de croissance est le plus élevé du monde et c’est a Séoul que se trouve la tour commerciale la plus haute d’Asie avec ses 63 étages. Si on parle du miracle coréen, ce n’est pas pour rien. Avec Marcel Desjar- dins nous Verrons quelles sontles - caractéristiques qui-font-que-ce mi-: + racle a été possible. Comme il nous ‘le dira, les Canadiens leur viennent en aide de plusieurs: manieéres. || existe, par exemple, un transfert de connaissances puisque nous avons - des ressources qui nous permettent d'apporter une assistance précieuse a un pays en voie de développe- ment. Qu’il s‘agisse d’éducation, de santé, d'informatique ou de communication, Cégir offre aux Coréens des spécialistes qui vien- nent évaluer leurs besoins et forme méme des cadres. Pour accroitre la productivité, les Coréens n’hésitent pas a utiliser notre technologie et a apprendre nos méthodes. Quatre écrivains devant la foi Sur le cdble KELOWNA 12 KAMLOOPS ‘13 TERRACE 13 PRINCE GEORGE 6 DAWSON CREEK 8 CHILLIWACK 11 KITIMAT 13 élévision francaise de Radio-Canada VENDREDI 23 MARS 1984 Olivier Poivre d’ Arvor Dans la cadre de la série Rencon- tres, Radio-Canada propose a ses téléspectateurs un groupe de six émissions intitulé: Quatre écrivains devant la foi. Face a ce sujet d’inte- rét primordial viendront successi- vement nous faire part de leur pen- sée et de leur cheminement inté- rieur: Olivier Poivre d’Arvor, Claude Mauriac, Gabriel Matzneff et Julien Green. 27 mars, 23h20 «La nouvelle incroyance et le sens de la vie» A 24 ans, Olivier Poivre d'Arvor, athée mystique, est déja un brillant écrivain. Dans des essais remarqua- ies d'erudition comme Apologie du mariage, Fleches: le martyr de saint Sébastien, \| nous montre, a travers une pensée fortement structurée, que la nouvelle in- croyance n’en est pas moins héri-* tiere de valeurs chrétiennes profon- rendre hommage a I'union sensuelle parfaitement réussie de ses parents qui forment un couple heureux et équilibré. Par ailleurs, en ce qui le concerne, il pense que sa vie ne pre- ndra son véritable sens que quand il aura assez de maturité pour écrire un vrai roman contemporain. En ce mo- ment il entend étre beaucoup plus servi par la vie que, lui, la servir. D’ail- leurs, réussir sa vie, voudrait dire pour lui quitter la France pour I'ile Maurice ou il est né et ne pas compter que sur l'écriture, «cette béquille». La, il se voit marié et pére de famille, exer- cant, en plus de |’écriture, un travail un peu plus sérieux... Assez sceptique au chapitre de l'amour (alors que les temmes lui isont encore une énigme), ce qui le ‘fait vraiment vivre ce sont des per- sonnes, des figures, des choses plut6t que des concepts ou des abstractions. Et ils s'attend a beau- Edith Butler et Marie-Paule Belle C'est un spectacle marqué du sceau de |’amitié que nous offriront Edith Butler et Marie-Paule Belle le 25 mars a 19h30. Ce spectacle, en- registré en septembre dernier au Palais des congrés a Hull, il y a longtemps que Edith et Marie- Paule, |’Acadienne etla Frangaise, y révaient. Leur amitié remonte déja a plu- sieurs années. Elles se sont ren- contrées pour la premiére fois sur le plateau de Boubou dans le métro ou elles étaient toutes deux invitees. C'est alors que leurs trajectoires se sont croisées, pour ensuite se suivre par-dela |'Atlantique. Edith Butler Elle connait une ascen sion continue depuis ses debuts dans la chanson, au début des années soi- xante. Edith a tour a tour été profes- seur, sculpteur et folkloriste. En 1970, elle représente le Canada a \'Exposition universelle d’Osaka. Elle fera le Patriote en 1975 et c'est alors que les Montréalais l’ont de- couverte. En 1977, elle est linvitée d’honneur au Festival de Spa, au meme titre que Serge Reggiani. De- puis quelques années, le nom a‘e en France Butler chante avec bonheur |'Acadie d'hier et d’aujourd’hui, ses chan- sons n‘ont pas moins une portée universelle. Edith, une femme cha- leureuse dont I’humour et le talent séduiront les téléspectateurs. Marie-Paule Belle Cette chanteuse d'origine Corse a derriére elle onze ans de piano clas- sique et une «sérieuse» maitrise en psychologie. Ce qu‘on retient ce- pendant le plus de ses chansons, , c'est I'humour quis’en dégage. Les Francais ne la surnomment-ils pas «la Bretécher» de la chanson fran- caise? (c'est tout dire!). Sa gamme d‘'émotions n’en est pas moins étendue. Frangoise Mallet-Joris, \'écrivaine, et paroliére de Marie- Paule Belle, ne dit-elle pas d’elle: «Elle est tout en contrastes. Elle ala tendresse ironique et le désespoir gai.» Marie-Paule Belle avoue chanter parce qu’elle ne peut «faire autreément» : Verdi en feuilleton C'est € compter du vendredi 30 mars a 21 heures, a Hors série, que les téléspectateurs verront le premier épisode du feuilleton de Renato Castellani racontant la vie du grand compositeur Giuseppe Verdi. Cette superproduction italienne en couleur, qui sera diffusée en 14 épisodes, aura exigé deux ans de tournage pour reconstituer soixante ans de musique et d'amour. L’enfance et l’adolescence de Verdi : Le premier épisode fera revivre la vie de Verdi, depuis sa naissance " jusqu’a l'adolescence. C'est dans la plaine du P6, a Ron- cole di Busetto, le 10 octobre 1813, que Carlo Verdi éprouvera une joie indescriptible a la naissance de Giu- seppe. «Aprés tant d’anneées de mariage, on n’attendait plus cette naissance», dira-t-il @ ses amis. Cette prodigieuse série nous fera assister, entre autres, a-un passage significatif de la vie de Verdi, marqué par l’obsession ‘de la vengeance. qu‘on retrouve dans l’oeuvre du grand compositeur italien. Cette ob- session remonte au moment ou enfant de choeur, alors qu'il €coutait religicusement |‘orgue au lieu de re- Olivier Poivre d’Arvor dément enracinees. Ce jeune écri- vain que l'on place parmi les «mai- tres du doute contemporains» du tres du doute contemporains» comme Blum, Fourier, Bataille, s‘ins- pire par ailleurs aussi bien de la Bible que des Péres de |'Eglise. D’aucuns ont vu dans ses livres I'expression ala fois claire et inquiéte de |'ame d'une certaine jeunesse d'aujourd’hui qui cherche un sens a la vie en dehors de Dieu et des partis. Interviewé par Marcel Brisebois pour |’émission Rencontres du mardi 27 mars a 23h20, Olivier Poivre d'Ar- vor nous dit que dans son Apologie du mariage, inspirée des mystiques et des Péres de |'Eglise, il a voulu coup d’attention de la part.de ces «autres». Sinon, il a l‘impression d'une sorte de mépris a son endroit. Abordant ensuite la question pri- mordiale de la transcendance, Oli- vier Poivre d’Arvor affirme ne trou- ver aucun sens au mot «Dieu». En revanche, s'il s‘intéresse tellement au discours mystique, c'est parce qu'il s‘agit en l'occurence d'une réa- lité sensible et non d‘un mot. C’esta travers le discours mystique qu'il appréhende le mieux sa forme de sensualité personnelle, sa fagon de vivre le monde, le corps, les sens. Le désir mystique en est un d’attente trés violent. li offre une occasion de jouissance sans limite, aucune, de jouissance infinie... ae Pile ou Face : du 29 mars & 20 heures opposera Michel Quirion et Gratien Allgire.