D L i E i ‘ es CREAN ERR Cette année encore, la Fédération des francophones de la Colombie- Britannique a continué a servir sa communauté en l’‘appuyant dans son développement par le biais de grandes rencontres annuelles et en la représentant auprés des décideurs gouvernementaux. J‘aimerais faire un bref bilan du travail accompli au cours de cette derniére année tout en faisant ressortir les défis qui nous attendent. Lors du dernier Rendez-vous des présidents et des présidentes de novembre 2011, la Fédération a organisé un grand rassemblement sous le theme « 300 000 parlants francais en Colombie-Britannique ». Cette rencontre visait 4 générer une discussion sur l'évolution et la croissance de notre communauté linguistique. Qui aurait pensé, il y a 30 ans, que nous serions autant de personnes a connaitre le francais comme langue maternelle, langue d’éducation ou langue de choix! Ce nombre devrait continuer a croitre grace a l'‘immigration et au nombre toujours grandissant d'inscriptions au programme d'immersion francaise. Pour ne pas nous marginaliser, nous devons saisir l‘opportunité d’accueillir parmi nous ces jeunes qui ont consacré tant d’années de leur vie a apprendre le frangais. C'est d’ailleurs en ce sens que s‘explique notre partenariat avec Canadian Parents for French - BC and Yukon Branch (CPF). Cette année, nos conseils d'administration respectifs se sont rencontrés afin de faire connaissance et de mieux comprendre les défis qui nous attendent. Avec CPF, nous avons aussi établi un partenariat pour la réalisation d’une vidéo portant sur l'histoire de la présence franco- phone en Colombie-Britannique. Cette vidéo sera diffusée largement dans les écoles afin que les jeunes réalisent 4 quel point le francais a été parlé trés tét sur les rives du Pacifique. La Fédération a continué de participer a l’élaboration de la politique communautaire et culturelle du Conseil scolaire franco- phone de la C.-B. (CSF). J'ai communiqué par lettre avec la Sénatrice Maria Chaput pour lui rappeler notre appui sans équivoque aux écoles francophones, en soulignant l'importance de ces espaces pour la vitalité de nos communautés. Je lui ai aussi mentionné qu'il est impératif d'appuyer l'apprentissage du francais auprés des jeunes de la majorité, grace a un meilleur accés aux programmes d'immersion. Nous continuerons notre action en ce sens car la communauté francophone n’est pas seulement présente au CSF mais aussi dans les commissions scolaires du reste de la province. Nos représentations politiques ont été nombreuses cette année. En novembre, nous avons été invités a présenter un mémoire au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes a Ottawa. Le mémoire visait a réitérer l'importance primordiale de l'appui financier du gouvernement fédéral a notre communauté par l’entremise de la Feuille de route pour la dualité linguistique 2008-2013. Nous y avons aussi inclus le souhait que la communauté francophone soit invitée a participer aux discussions lors de la mise en place de la dévolution de pouvoirs. J‘aimerais mentionner ici importance d’un dossier qui nous préoccupe beaucoup. La perte des services a l'emploi a eu des DU PRESIDENT conséquences dévastatrices pour plusieurs de nos organismes membres. En dépit de la présence d'une clause linguistique dans Ventente fédérale-provinciale, ot la province de la Colombie- Britannique reconnait son obligation d’offrir des services a l'emploi en frangais, nous n’avons toujours pas réussi a faire comprendre notre point de vue : nos organismes francophones sont les mieux placés pour offrir ces services. Au cours des deux derniéres années, nous avons fait des représentations auprés des responsables politiques provinciaux et fédéraux et ce, sans succes. Mais, nous continuons a suivre de trés pres ce dossier. Le dossier des services a l'emploi illustre bien les défis que nous devons relever. Il nous faut faire comprendre a toutes les instances gouvernementales ‘importance de créer et de maintenir des espaces francophones afin d’assurer une offre active de services pour promouvoir l'épanouissement des communautés de langue frangaise en milieu minoritaire. Bien que le gouvernement fédéral ait obligation de faire appliquer la Loi sur les langues officielles, ce n’est pas suffisant. Il est tout aussi important de s‘assurer que le gouver- nement provincial comprenne que, quand il recoit du financement du gouvernement fédéral, il doit maintenir les obligations reliées a la Loi sur les langues officielles. Bien que certains membres du cabinet provincial saisissent l'importance de cet engagement, plusieurs semblent encore indifférents. On peut néanmoins se réjouir que certains responsables politiques actuels comprennent les besoins en matiére de francais langue officielle. Le 13 mars dernier, lors de la Proclamation annuelle de la journée de la francophonie en Colombie-Britannique, l’honorable Margaret MacDiarmid dévoilait le nouveau site d'accés en frangais aux services gouvernementaux. Au moment de cette annonce, le drapeau franco-colombien flottait devant le parlement provincial. En septembre 2011, j'ai eu le plaisir de signer, au nom de la communauté francophone de la Colombie-Britannique, l'Entente de collaboration avec le gouvernement fédéral, en compagnie du ministre du Patrimoine canadien, l’honorable James Moore. Ce document enchasse l'engagement du gouvernement fédéral a promouvoir et a protéger le francais comme langue officielle. Avec la directrice générale, nous avons continué a représenter la Colombie-Britannique au sein de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada. J‘aimerais, en terminant, remercier toute l’équipe de la Fédération pour le travail magnifique accompli cette année. J‘aimerais aussi remercier les membres du conseil d‘administration qui forment une équipe pleine de sagesse lors de nos délibérations. Dr Réal Roy Président