Au conseil des présidents de la FFC' Centre communautaire: une idée renait Samedi 7 février, le conseil des présidents de la FFC confiait au Centre culturel colombien la responsabilité et l'étude d’un projet de Centre communautaire francophone a Vancouver. Ce centre serait construit sur l’emplacement actuel du Centre culturel, sur la 16éme avenue. Par Charles-Henri Buffet Le Centre culturel colombien a annoncé samedi le 7 février, le lancement d’un nouveau projet de Centre communautaire, dont il sera le maitre d’oeuvre. Il s’agit de construire, sur l’emplacement actuel du Centre culturel, un batiment qui pourrait accueillir toutes les associations francopho- nes de Vancouver. ‘Lidée est simple, explique wee mr er EF Hi et vétustes et répondent de moins en moins a nos besotns. Nous avons besoin d’un nouveau batiment. Plutét que de fatre notre affaire BeCrte Bernard, président du... “ locaux sont trop dans notre coin,~ nous nous sommes dit: pourquot ne pas proposer aux autres associations francophones de venir habiter le centre? Les associations’ de Vancouver payent chaque année 80,000$ de loyer: nous pouvons nous offrir une ‘belle maison’ en regroupant nos forces.” Jacques Bernard, qui avait entrepris au mois de janvier une tournée de consultation des weeds a erga cours du conseil des présidents de la FFC, leur accord de principe. Les douze associations franco- Suite page 4 Portrait d’une Fraricophone Elle travaille avec l’énergie du corps Pour en finar avec le chémage Des hétes et hétesses s’organisent Bruno Lacroix et Jeanne Pagé, deux anciens employés _du pavillon du Québec, avaient décidé de rester & Vancouver aprés Expo. Pour en finir avec le chémage qui les frappe depuis quatre mois, i ils viennent de créer I des Par Charles-Henri Buffet Ils étaient quelques centaines de Francophones, venus s’instal- ler 4 Vancouver pour y travailler, le temps d’Expo. Aujourd’hui, ils sont une poignée a étre restés, séduits par la ville. Mais si le climat est plus doux que dans l'Est, le marché du travail ne l’est ‘pas forcément: pour ceux qui ont _ choisi de continuer 4 travailler dans le domaine des relations publiques, il s’avére trés difficile de trouver un travail. Bruno Lacroix est dans ce cas. Superviseur au pavillon du Québec pendant les six mois de YExpo, il est un des quatre employés du pavillon qui ont choisi de rester a Vancouver. Rectificatif La semaine derniére, cette belle bouche pulpeuse ornatt, en premiére page du Soleil, Varticle sur la Saint- Valentin: Le sujet a dt faire tourner la téte @ notre monteur, puisque la bouche avait tout simple- ment été placée... a l’envers! Les lecteurs attentifs auront, je Vespére, rectifié d’eux- mémes. Pour ma part, je me suts contenté de lire Le Soleil a Venvers, en espérant y découvrir d'autres trésors cachés! PS: Je me joins a Véquipe du Soleil pour vous souhazter une Saint-Valentin étourdtssante! “me écrit (au Oncle Archibald KY Courrier de 2éme oe ae. 30 CENTS V -Les affaires en or de Christine _ Pallascio-Bernard Christine Pallascio-Bernard aime a se présenter comme une femme dont les affaires fleuris- sent. Lorsqu’elle affirme que ‘Vannée 1987 a commencé en lion”, ou que l'année 1986 a été pour sa société “celle du plein épanoutssement, celle du pre- mier contrat a cing chiffres”, elle le fait d’une voix rapide, sur le ton concis et efficace de quelqu’un qui sait que son temps compte, que son temps est de l’argent. Car en effet, la présidente de la Chambre de commerce franco- | colombienne est une femme a qui Suite page 2 les affaires sourient. En juillet 1981, lorsqu’elle fonde French Communications (French Com pour les intimes) , une agence de publicité et de relations publiques, ses amis tentent de la dissuader: “Le marché n’existe pas, lui dit-on, tu vas te casser les dents.” Mais Christine Pallascio-Bernard croit en son étoile et surtout en sa formation solide, qui va des relations publiques au journalis- Réveil de Jonquiéres) et parlé (elle a été secrétaire de la salle des nouvelles de Radio-Canada a Toronto au début des années 70), en passant par lenseignement (titulaire d’une maitrise de frangais, elle a été chargée de cours 4 UBC de 1976 4 1981) et la publicité (de 1974 a 1976, elle a travaillé au service de publicité des magasins Sears 4 Québec). Le “virus” de la publicité, elle l’a sans doute attrapé dés l’age de quatre ans, lorsque son pére fonde, dans sa ville natale de Chicoutimi, La Publicité Pallas- cto, une agence de publicité qui aura cing ou six ans d’existence. Les premiers pas lui demandent beaucoup d’énergie: “Mon tra- vail @ UBC ne m'apportait pas "raiment les contacts don t jax ae besomn dans le monde des affaires, dit-elle. J’at donc fait la tournée des grandes agences et jai établi peu a peu des contacts réguliers avec vingt a vingt-cing clients. Les affaires ont connu une montée fulgurante, conti- «: A Vancouver, -» jaitrouvé ma niche! : ‘nue-t-elle. Les contrats se sont progressivement diversifiés. Dans les deux derniéres années, j'ai touché a@ tout: a la conception graphique, a Vaudio-visuel, au cinéma. Je n'ai jamazs voulu fatre de la simple traduction et le concept de départ [publicité et relations publiques] s'est réalt- sé. ” Aujourd’hui, l’agence brasse des budgets qui “assurent sa crédibilité” et traite avec des clients au nom prestigieux. Un exemple? “Jkea-Canada en fran- ¢ats, c'est moz”, dit-elle non sans fierté. Mais Christine _Pallascio- Bernard vise plus loin et veut maintenant pénétrer le milieu du cinéma. L’agence s’est vu confier la post-synchronisation d’une émission de télé pour enfants de treize demi-heures, qui devrait étre produite cette année a ‘Suite en derniére page