a rs — < — apne ee —— artes —— = = = ae } | } | | } } | 1 vol 29n° 13 Vendredi 26 juillet 1996 Courier 2ame casse/Socond Coss Mal 1 0046 1645, Séme Ave, 0, Vancouver, (604) 730-9575, Fox: (604) 7309576, ads Slcroniue : 102627.2172@compusene.com 9() ©" roe sacse Festival de musique folk : une belle édition Passez un B.C. Day agréable | ee ae a Es La 19iéme édition du festival de musique folkde Vancouver quis’est déroulée la fin de semaine derniére restera dans les annales comme celle du francsuccés. C’estdans une ambiance bon enfantetmalgré un ciel menagant que la plage de Jéricho fut prise d’assaut, dés vendredi aprés-midi, pardes mil- liers de festivaliers. On sentait déja, dés le premier jour, que cette édition allait étre un bon cru. Musiciens, or- ganisateurs et festivaliers s’étaient donné le mot pour que la féte soit au rendez-vous. Les artistes invités au festival ont donné la mesure dés la premiére soirée avec des prestations trés enlevantes. La programmation, éclectique 4 souhait, a répondu au goltdu public quien redemandaittout au long de Ja fin de la semaine. Parmi les artistes francopho- nes, mention spéciale au groupe BARACHOIS, de |’Ile de Prince Edouard, quiasu conquérir les spec- tateurs dés les premiéres notes. Entourloupe du Québec n’ était pas non plus en reste, ils ont fait vibrer le public durant tout leur spectacle. SIMBL le groupe originaire d’ Haiti, a donnéa la musique folk des sonori- tés bien “caraibéennes” transportant Le Groupe Barachois de U'tle du Prince-Edouard lafouledansuneambiancetropicale. seurs quiontsuccombéauxmélodies | Coupstr,attendront la prochaineavec Pendant cetemps, sur une autre scéne, la musique Rai de Ched Dino d’ Algérie faisait chalouper les dan- entrainantes de ce rythme. Cette 19iéme édition aura conquis de nouveaux adeptes, qui 4 la ferme intention de bien renouveler l’esprit du festival: la féte. MG. Canada: La fin del’Etat-providence L’aide sociale dans le collimateur Il n’y a pas assez d’étudiants: La moitié des professeurs de PAR MAMADOU GANGUE Aux Etats-Unis comme enEuro- pe, lafin des années 80 a été marquée par ladisparition, petit 4 petit, du concept de l'Etat-providence. Concept adulé et ma- gnifié avant et aprés les deux guerres mondiales, l’Etat-providences’est impo- sécomme une réponse auxattentes des citoyens envers/Etat en tant que garant du bien-&tre social dela société. Les boule- versements économiques et sociauxala fin des années 70 et 80 auront sonné le glas de la prépondérance de la dimension sociale en tant que priorité del’Etat. Les difficultés du marché ont opéré une véri- table révision du consensus autour dela défense du concept del’Etat-providence. Cechangementde capaentrainé surson sillage laremise en cause également du concept du citoyen-consommateur que Etat devait soutenira boutde brasafin de maintenir l’équilibre entre l’conomie et Avez-vous participé d notre ripest lasociété. Le Canada a l’instar des autres pays industrialisés n’a pas échappé ace volte-face doctrinaire des années 90 qui met au go(t du jour l’insertion et la ré- insertion des citoyensdansle marché de "emploicomme seul salut de l’Etat et de la société. Les récentes mesures appli- quées ou suggérées par les gouverne- ments provinciauxau pays, derestreindre laccésa l'aide sociale en privilégiant un retour vers le marché del’emploicorres- pondent a une nouvelle orientation de laprés-Etat-providence. Lasuggestion du gouvernement provincial de Colombie- Britannique d’inciter les Jeunesa setrou- ver des emplois de proximité correspon- danta leur centre d’intérét ou de retourner sur les bancs d’école va dans le sens de cette volonté de faire de l'aide sociale le dernier recours. . Le gouvernement fédéral par le (voir “aide” en page 2) des gouvernements provinciaux | francais du gouvernement fédéral perdront leur emploi. OTTAWA (APF) -Le gouvernement fédé- ral remerciera la moitié de ses profes- seurs de frangais de fagon a répondreala baisse du nombre de fonctionnaires an-_ glophones désireuxde devenir bilingues. Le nombre de professeurs de frangaisa l'emploi de Formation linguis- tique Canada passera de 114457 d’iciun an. Le nombre total d’employés, ce qui comprend le personnel de soutien et les trois professeurs d’anglais, sera réduit de 304 a 184. La clientéle de Formation lin- guistique Canada est en baisse depuis quelques années. Elleest passéede 5,800 44,550 étudiants entre octobre 1993 et septembre 1995, ce qui représente une chute de 22 pour cent. Cette réduction s’explique par une baisse des nomina- tions a des postes bilingues et par une réduction du nombre d’employés de la fonction publique. La directrice exécutive des pro- grammes de formation a la Commission de lafonction publique, Judith Moses, dit qu’il existe maintenant un nombre suffi- sant de fonctionnaires bilingues dans la fonction publique pour répondre a la demande des ministéres, et souligne le succés du programme de formation lin- guistique: «On aformé 100,000 fonction- naires pendant 30 ans». En 1994-1995, le budget consa- créa la formation linguistique était de 27 millions de dollars et il était sensiblement du méme montanten 1995-1996. Ilsera cette année de 23,6 millions de dollars. Durant cette période, le nombre d’em- ployés est passé de 413 4 304. Le pourcentage de postes bilin- guesau sein dela fonction publiqueest de 29 pour cent. Enincluantles fonctionnai- (voir "“emploi™ en page 2)