de Vancouver sur la bande. ff ‘Victoria: 3:et 8 Ch VOL.4 NO.8 lliwack: 14 Kelow Programme de la télévision francaise de Radio-Canada Vendredi 16 novembre 1979 Les vrais perdants Réfléchir sur nos valeurs et attitudes éducatives) En deuxiéme partie de |’émis- sion les Beaux Dimanches, té- lévisée le 18 novembre & 20 h 30, la chaine francaise de Ra- dio-Canada présentera Jes Vrais Perdants; un film d’André Me- langon produit par |'Office na- tional dy film du Canada. C’est un film qui nous fait voir trés clairement que si la psychologie est une science objective, son utilisation en éducation n'est pas neutre. : Tout le monde admet que la psychologie peut grandement nous aider & mieux éduquer l'enfant puisqu’elle nous per- ‘met de comprendre les besoins fondamentaux de celui-ci, de méme que les grandes étapes de son développement. Mais comme la psychologie explique aussi le comportement de |'en- fant, ses réactions et son be- soin inné d’amour et de sécu- rité, la psychologie révéle a l'adulte l'immense pouvoir qu’il détient sur l'enfant. Comme nous vivons dans une société de compétition ou il n’y a de place que pour les meil- leurs, il faut aider l’enfant a se dépasser constamment, a aller au bout de lui-méme et, surtout, En Bref ‘@ Luc Durand et Louise Dupé- rée, animateurs de la série Au fil de la semaine, nous initient’ — le lundi 19 novembre a 11 heu- res au «bricolage-récupération». Pour illustrer leur propos, Luc et Louise nous montrent com- ment retaper une vieille malle, un chandail refoulé et une vieil- le chemise. Le mardi 20 novem- bre Benoit Marleau accueille en studio la merveilleuse comédien- ne Rose Ouellette dite «la Pou- ne», championne du comique et spécialiste de l'improvisation sur scéne. Rose Quellette évoque les souvenirs de sa trés longue carriére a Montréal et en pro- vince. Le mercredi 21 novem- bre Monique Mercure et sa fille -Michéle nous préparent un sa- a dépasser les autres. II ne suf- fit pas d’étre bon, il faut étre le meilleur. Or, dans ce cas, nous pouvons nous demander si les adultes sont déformés au point ou ils ne savent plus 6tre pour leurs enfants que des _ profes- seurs, des entraineurs, des pré- fets de discipline. Se pourrait-il que les adultes ne sachent plus ce qu’est un enfant? Se pour- rait-il que, méme pour des pa- rents, les besoins du systéme passent avant les besoins de l'enfant? Dans ce sens, le film d’André Melancon est un film éminem- ment éducatif parce qu'il pose toutes ces questions fondamen- tales sur nos vraies valeurs et nos vraies attitudes éducatives. C'est aussi un film honnéte par- ce qu'il n'exagére rien: ni les enfants ni-les parents qui ont participé a cette’ production ne sont des caricatures ou des monstres. Ils sont un peu com- me tout le monde et leurs bon- nes intentions sont manifestes. Toutefois, il devient évident a un moment donné que les en- fants sont des victimes, des victimes involontaires d'une so- ciété dont nous sommes nous- mémes & la fois les victimes et les complices. Dans le film d’André Melan- con, les parents expriment fort voureux menu composé de sa- lades aromatisées de vinaigret- tes aux fines herbes. Le jeudi 22 novembre Francine Grimaldi recoit le poéte wallon Julos Beaucarne qui nous dit sa facon de voir la vie et la liberté. Au fil de la semaine est une réali- sation de Michel Beaudet pour Interimage. ®@ A |'émission Noir sur blanc du samedi 17 novembre a 18 heures Denise Bombardier s’en- tretiendra avec Pierre Beauso- leil, qui anime la chronique «le pouls des journaux». Denise Bombardier nous parle ensuite du livre de la semaine /e Ter- ritoire imaginaire de la culture de Michel Morin, et elle inter- viewera M. Marc Lalonde, dé- bien le dilemme dans lequel ils vivent. Ils veulent le bien de leur enfant, ils veulent l’aider a donner toute sa mesure et a atteindre les buts qu'il se fixe. Toutefois, ces parents savent aussi que c’est un peu leur pro- pre compétition et leurs propres réves qu'ils vivent a travers leur enfant. Et il semble en 6étre de méme pour les entraineurs de hockey ou de gymnastique qui cherchent la victoire dans les épreuves disputées par leurs jeunes: joueurs. Ce film qui nous montre les musiciens de demain, les gym- nastes ou joueurs de hockey qui rempliront les stades dans dix ans, nous montre-t-il de vrais jeunes? Certains s’en inquiétent. Il faut-dire cependant que ces enfants ne-se plaignent pas de leur soxt parce que c'est vrai qu'ils veulent jouer au hockey, faire de ta_gymnastique et ap- prendre le—piano. C'est aussi vrai que le talent ne suffit pas . et qu'il faut travailler. Mais ce © travail, c'est souvent |’adulte seul qui le détermine, surtout parce que |’adulte est seul, sem- ble-t-il, & Cconnaitre .jusqu‘ol il faut pousser et forcer |’enfant. Devant cette situation, po- sons-nous la question suivante: Dans cette compétition effrénée que nous entreprenons parce que nous en sommes nous-mé- mes les victimes inconscientes, les enfants que nous poussons tellement au succés et a la vic- toire ne sont-ils pas les Vrais Perdants? . Le film d'’André Melangon (production O.N.F. pour le pro- gramme Société nouvelle) nous invite a une réflexion autocriti- que sur nos valeurs et attitudes éducatives. || nous invite sur- tout a écouter plus attentive- ment et respectueusement ce. que les enfants ont a nous dire, a écouter ce qui «bouille» en eux. |] nous invite & écouter les vraies réponses que nous don- neront les enfants, s'ils savent que nous les aimerons quand méme... au-dela de nos exigen- ces, de nos espoirs et de nos réves. : puté fédéral d'Outremont. L'en- tretien de la semaine se fera avec M. Claude Bertrand de la maison d’édition Hurtubise HMH. Lecteur: Jean Ducharme. Rédacteur en chef: Michel Lord. Recherchistes: Lucie L'Heureux et Marie-Diane Faucher. Réali- sateur: Michel Beaulieu. ®@ C'est de Jonquiére que par- viendra |’émission D’amour et, d’eau fraiche le lundi 19 novem- bre a 14 h 30. Les invités seront M. et Mme Bard de Chicoutimi qui nous parleront de l'Amour, de la vie, de l’alcoolisme et de leur bébé. Mme Cécile Roberge © du CRSS nous informe sur les programmes d'aide aux person- . na s. C'est une réalisa-: Wee ad Bek Hane 2 he ra = & St "ke PNES2 na: 21 Kamloops: 50 Prince George: 4. Terrace: 11 Les Grands Films «Le Pirate des Caraibes» A l'émission Télé-sélection, diffusée le lundi 19 novembre a 20 h 30 a la chaine francaise de Radio-Canada, on nous propose le Pirate des Caraibes (Swash- buckler) un film d’aventures réa- lisé par James Goldstone et qui met en vedette Robert Shaw, Geneviéve Bujold, Peter Boyle, James Earl Jones, Beau Bridges et Geoffrey Holder. En 1816, le gouverneur de la Jamaique, Lord Durant, fait em- prisonner un important magis- trat, Sir James Barnett, et s’em- pare.de ses biens. La fille du spolié, Jane, fait appel a un pira- te irlandais, Ned Lynch, qui a jusque-la éludé les troupes de Lord Durant, pour qu'il l'aide a libérer son pére et a renverser le despote. Appaté par la récom- pense promise et séduit par la beauté de Jane, Lynch se lance dans l'entreprise et, avec l'aide des insulaires, vient 4 bout du sinistre Durant. Un retour des studios d’Holly- wood aux histoires de pirates a- vec des morceaux de bravoure et de bons comédiens dans les réles principaux. e En provenance de Québec les Ateliers nous présentent le ven- dredi 23 novembre a 14 h 30 Une grand-mére pas comme les autres. || s'agit de Mme Anita Duhamel-Dumais qui, a 90 ans, est toujours artiste-peintre et gastronome. II y aura également comme invité M. Gustave Cré- pault, artisan sculpteur qui fa- brique surtout des modéles d’a- vions et des maquettes de mai- -sons québécoises. Quant 4 Mme Lucie Sauvageau-Hamelin, elle couvre les murs de sa maison de ses tapis crochetés et elle confectionne des chapeaux de fourrure. Animateurs: Jacques - Houde et Catherine Barrette. Re-‘ cherchiste: Rodrigue Gignac. Réalisatrice: Andrée Thériault. ~~ «Le Passé simple» Aux Grands Films du jeudi 22 novembre a 20 h 30, la télévision de Radio-Canada nous propose le Passé simple, un drame psy- chologique réalisé par Michel Drach d’aprés le roman /es E- tangs de Hollande de Dominique Saint-Alban; avec Marie-José Nat, Victor Lanoux, Marc Eyraud, Anne Lonnberg et Vania Vilers. Aprés un accident d’automo- bile, Cécile se réveille amnési- que a Ihépital. Lorsqu’elle est rétablie physiquement, son mari Francois la raméne dans un ap- partement qu’elle ne reconnait pas. Un voyage en province pour rencontrer sa fillette confiée a la mére de Francois augmente ses angoisses. De retour a Pa- ris, elle s’en va loger dans un ‘hétel et cherche a exorciser ses fantasmes. Elle se convainc que Francois cherche @ lui cacher les éléments de son passé. Sa découverte de la vérité lui im- pose un choix important. Si le théme de la découverte de son passé par une amnésique n'est pas neuf, il faut dire que Michel Drach est arrivé a le traiter avec conviction et méme avec émotion. ; e A |'émission Science-réalité du mercredi 21 novembre a 22 heures, on fera le point sur les -rapports scientifiques communi- qués a la terre par les sondes spatiales américaines sur Jupi- ter et Saturne. On fera égale- ment allusion au prochain pro- gramme américain d'exploration spatiale qui prévoit envoyer une sonde-jusqu'au soleil pour |’étu- dier de plus prés et en méme”’ temps nous mieux renseigner sur les cométes»qui gravitent autour de cet astre. Réalisation: Jacques d’Ara- gon, Animateur: Donald Dodier. GGG