6 - Le Soleil de Colombie, vendredi 3 novembre 1989 ~ INFORMATION - Selon d'lberville Fortier... «Si Meech n’existait pas, il faudrait l’inventer...» OTTAWA (APF): Le Commis- saire aux langues Officielles estime que si l’accord du lac Meech n’existait pas, il faudrait Vinventer. Dans un éditorial qui paraitra prochainement dans la revue Langue et Société du Commis- sariat aux langues officielles, D'Iberville Fortier se lance au secours de l’accord du lac Meech, parce qu’il croit «qu'un _vaste effort de communication et de clarification s'iimpose de facgon urgente». Selon le Commissaire, l’ac- cord du lac Meech dans sa forme actuelle consacre sur le plan linguistique une réalité incontournable qui acaractérisé le pays depuis deux siécles. «Reconnaitre que le Québec est une société distincte, c’est se rendre a _ I é€vidence», dit D'Iberville Fortier. i+ Défense nationale Defence tés, M. Fortier soutient que | notion desociété distinctene pas a l’encontre des droits garantis dans la Charte cana- dienne des droits et libertés et que de fait, le gouvernement du Québec ne pourrait pas abroger asa guise des droits fondamen- taux reconnus par la Constitu- tion. Comme pour répondre aux critiques du Canada anglais en ce qui concerne la politique du Québec en matiére de langue d’affichage, il cite le président d’Alliance-Québec, qui décla- rait en mai dernier qu’il n'y avait pas beaucoup de Québécois d’expression anglaise qui se- raient préts, méme aujourd’hui, a échanger leur situation pour celles des francophones des autres provinces. Quant au respect des ue I Ason avis, il est trop t6t pour prédire la mort de l’entente du lac Meech. National. AVIS Centre d'expérimentation et d’essais maritimes des Forces canadiennes Le polygone de réglage des torpilles du centre d’expérimentation et d’essais maritimes des Forces canadiennes, situé dans le détroit de Georgia, met a |'essai les systémes navals et les torpilles. Aucune matiére explosive est utilisée; toutefois, le risque existe qu'une torpille non armée entre en collision avec un navire en faisant, surface. L'aire d'essai désignée «WG » (Whiskey Golf), est clairement marquée sur les cartes hydrographiques canadiennes 3512 et 3459. Les essais sont habituellement effectués entre 0700 et 1730 du Iundi au samedi. Ces aires d’essai sont interdites a tout navire durant les périodes mentionnées ci-haut. Les navires de récupération d'équipement exibent un feu rouge clignotant en plus des feux et formes prescrites. Les navires de récupération d’équipement assignés au polygone de réglage des torpilles pourraient opérer a |'extérieur des heures mentionnées ci-haut et les navires ne devraient pas s ‘approcher a plus de 3000 verges car ces derniers pourraient étre a un poste d’amarrage trois points avec lignes d'amarrage se prolongeant jusqu'a 1500 verges. De plus, des bouées avec ou sans feux de signalisation sont éparpillées de fagon aléatoire a |'intérieur de l'aire d’essai. Durant les essais, tout navire a |'intérieur des limites décrites ci-dessous devra quitter les lieux sur demande: 490 21°00"N 1230 48’ 24” 0; 490 14°50" N 1230 48' 24” 0; 490 18'02" N 1240 09’ 30" 0; et 490 21°30" N 1240 09’ 30" 0. La zone «WG »constitue un établissement de la défense nationale tel que décrit parla Loi dela Défense nationale et de ce fait les reglements des aires a accés contrélées de la défense doivent étre appliqués. Del infer tian additionnelle surles heures d'essai peut &tre obtenue en contactant les stations suivantes: . la voie THF 21B (écoute seulement); . la radio garde cétiére de Uv *ex; . le contréle radio de | le «Winchelsea» (THF 16); . le controle du trafic maritime de Vancouver (THF 11); ou . le poste 9 CB. ~~ Texaca Isianc ~ ‘: STRAIT OF GEORGIA Causerie: l'avenir du Centre Culturel Francophone de Vancouver Derniers signaux avant mutation Suite de la premiére page main» déclarait un autre participant. «J’aimerais pouvoir sortir, m’amuser en frangais», affirmait de son cété un jeune francophile nostalgique de -Montréal. Communauté Les goUts changent, les francophones sont éparpillés. Quelle peut donc étre la «mission fondamentale du Centre Culturel» dans ce contexte? Il a joué ces derniéres années un r6le plus communau- taire que culturel. Avec Le Coin, un service di’accueil des nouveaux arrivants, il poursuit cette vocation. D’autres servi- ces, comme le bureau de poste en frangais qui a fonctionné sur la seiziéme, ont été évoqués. «La bouffe, cest aussi important» a dit une dame, qui sugg€rait d’organiser des repas, une activité qui permettrait selon elle de _ faire des bénéfices. Le Café-Transit du Centre Culturel a pourtant essayé de servir des repas |’été dernier. A perte... La méme personne regrettait que le Centre «n‘aie pas de visages», évoquant la «personnalisation du service» en vigueur par le passé. Si Jean-Marie Fallu se pose la question de savoir quel volet - culturel Ou communautaire - doit étre privilégié, il n’a pas trouvé de réponse lundi. Les membres présents semblaient abonder dans le méme sens: il faut faire du social et du culturel. ; Culture A quand le retour des expositions de peinture, des concerts, etc.? Lorsque l’espa- ce le permettra, dicte le bon «L ‘aspect physique des lieux est important», avangait le Directeur. «Est-ce que la Maison sera un lieu de bureaux ou un lieu de_ services, d‘échanges, de rencontres, de sens. Lelocal situé au 1754dela Pla/sir pour les francophones?» rue Broadway ne d’organiser événements, exiguité. permet que des mini- de par son Certains participants ont souhaité que le Centre Culturel joue un réle d’ambassadeur de «la langue et de la culture francophone» auprés des anglo- phones. Cela pourrait conduire a la mise en place de cours de frangais, comme par le passé. Pour ce qui est des événe- ments culturels, un tiraillement existe: un vieux francophone ne voulait pas d’une «culture de luxe», style «croisiére a 70$ le billet». Mais est-ce un «luxe culturel» que de faire venir des artistes, par exemple le Théatre Parminou, qui font réfléchir les gens? L’avenir a la Maison A-t-on lu l’avenir dans le marc du «Café-Transit», ot se déroulait la réunion? Pas vraiment. Jean-Marie Fallu a suggéré_ |’éventualité d'une segmentarisation du Centre Culturel, les responsables des actions éducatives, culturelles et communautaires agissant de concert, mais de maniére autonome. Ca, c’est pour aprés. Aprés quoi? Aprés |’installation ala Maison de la Francophonie, qui a soulevé quelques ques- tions. a questionné Diane, |’une des animatrices du Café-Transit. «La Maison, ce sera le chateau-fort de la francopho- nie» a répondu Jacques Baillaut, comparant quelque peu avant Jean-Marie Fallu aux «pionniers du Centre Culturel».. A ces gens qui ont commencé seuls, ou presque... Une salle de qualité L’avenir du Centre Culturel ala Maison de la Francophonie, cela passe par |’aménagement d'une salle de spectacles qui soit rentabilisable. Le raisonne- ment de Jean-Marie Fallu est le suivant: «Les spectacles fran- cophones rempliront la salle tout au plus soixante jours dans l'année. Que fera-t-on dela salle pendant les trois cent autres jours? Si c'est un équipement de qualité, nous pourrons la louer. Bref, il souhaite que l’on prenne le temps et surtout l’argent, qui fasse de cette salle a aménager un investissement rentable a long terme. I évoquait lundi le chiffre d’1.5 millions de dollars, somme qui permettrait de construire a la Maison de la Francophonie un equipement culture! de haute qualité. Un chiffre qui refroidit l’ardeur des planificateurs dela Maison, qui eux, avaient prévu 300 000$ pour la salle. Pierre Sejournet: La francophonie politique ‘réunie a Halifax OTTAWA (APF): Des parle- mentaires de langue frangai- se du Canada, de la Louisiane, du Maine, du Manitoba, du Nouveau- Brunswick, de la Nouvelle- Ecosse, de |’Ontario et du Québec discuteront de |’ave- nir des jeunes et des communautés francophones des Amériques du 2 au 6 novembre a Halifax. Ces parlementaires, tous membres de |’Assemblée internationale des parlemen- _ taires de langue francaise (AIPLF), qui compte des représentants de 40 parle- ments dans le monde, profiteront aussi delatenuea Halifax de leur assemblée régionale pour les Amériques pour remettre |’Ordre de la Pléiade, Ordre de la franco- phonie et du dialogue des cultures, a trois personnali- tés de la Nouvelle-Ecosse. II s'agit de !’Hon. Arthur Donahue, Julius Comeau et Maurice Leblanc. Créée en 1967, l’AIPLF a pour objectif de défendre et d'illustrerla culture d’expres- sion francaise dans les pays entiérement ou partiellement francophones. iv CARRIERES PASSIONNANTES POUR LES FEMMES ET LES HOMMES VENEZ RENCONTRER CEUX ET CELLES QUI DIRIGENT LE TRAFIC AERIEN AU CANADA ET - EMBARQ UEZ-VOUS DANS UNE CARRIERE PASSIONNANTE COMME Contréleur de la circulation aérienne OU Spécialiste de l’information au vol VENEZ NOUS RENCONTRER MERCREDI LE 8 NOVEMBRE, 1989 13H00 — 22H00 AVEC LES PRESENTATIONS A: 13H30 — 15H30 — 18H00 — 20H00 COAST CANADIAN INN 399 St. Paul Street Kamloops, B.C. TELEPHONE: 666-7417 TRANSPORTS CANADA OFFRE DES CHANCES EGALES D’EMPLOI A TOUS ‘Transports Canada Aviation Transport Canada Aviation