propos en l'gir
du- gondolier
du ciel.

per
Fecques Baillaut.

SMOG_A VENDRE.....
OU CA SENT nm L'RAIL "

On pourrait penser que tout ce
qui est vendable a déja été vendu
dans un monde ot le dollar stimle le
génie inventif, parfois au-dela de
1'thonnétete%

On vend et on achete » chaque jour
des chéses qui brillent et qui sont -;
ou ne sont pas - d'or, des choses qui
n'éxistent pas, avec de l'argent qui

n'a pas d'odeur; parfois, des choses
qui existent, avec de l'targent qui
n'existe pas.

Ltideal, ctest encore de vendre
quelque chose qui existe en grande
quantite, ne cofite rien, et peut se
vendre en espéces sonnantes et trebu-
chantes,......0ou a la rigueur pour du
vulgaire papier-monnaie.

Vendre du vent était déjA chose
faite; ily a en effet des gens qui
mettent l'air de la Colombie en boi-
tes et qui font Portune en, trouvant
des imbéciles pour acheter A un dol-
lar chacune, des boftes pleines de
rien,de la taille d'une boite de lait
concentré sur laquelle est collée u-

ne étiquette humristique, pas drole .

du tout,
Quand: on est assez béte pour de—
penser de la sorte un dollar, ilya

~——“dew forts risques que l'on soit de~

pourvu d'un sens de l'humour,.....0..

Donc,tout est en bonne forme, au
pays de IAcubroprise libre, Achéete’ qui
veut, du moment que le gouvernement.
‘touche ses 5%, il n'y a pas d'ennui.
Oi faut bien que les boftes A C..ser-—
vent A quelque chose,

les fabricants ont des frais, et
les clients ont quelque chosé a em—
porter dans leur valise en echange
de leur dollar 05.....

Dyamalgre tout un risque |
pour le fabricant...le manque d'imbe—
ciles......risque minime certes, mais’
risque tout de méme,

Supprimez le risque et 1'embal-

lage...Vous obtenez l'affaire parfai-
te - la mine d'or que seul un genie
pourrait découvrir.....

$a prend le C.P.R. pour penser a
ga- et les contribuables pour rem
placer les _imbéciles,

Quand une propriété se trouve
dans un district qui doit @tre déve—
loppe, on exproprie le citoyen qui
‘1ltO6ccupe,au nom de 1'interét general,
“en lui donnant pour son bien une som
me d'argent plus ou moins en rapport
avec ce que représente la propriéte’
dans la vie du bonhomme, _

De plus,qui donc a jamais enten—
du dire qu'on ait jamais paye & un
citoyen la valeur " aerienne de sa
proprieté "2 ce terme s'appliquant &

la colonne dfair qui s'élave au-des-—

sus de la @ite propriété

Pourtant, quand le proprictaire
est le C.P a ‘et qu tune ville comme
Vancouver cherche & devenir une citd
moderne gon stapergoit qu'il n'est pas
possible d'exproprier le terrain smais
mieux encore, qu'il faut que la ville
achete les droits aériens-au prix no-

minal, AB seule fin de pouvoir cons- :

‘troire une autoroute au-dessus des
voies de chemin de fer,

en effet d 'oxygene pur,

Membre du B.C.Credit Union League..

Hdtel de famille

320 ABBOTT STREET
VANCOUVER 4, B.C.

Le Soleil de Vancouver,page 3,le 22 Novembre,1968

Cela ne se fera sans doute sans

soulever un grand nombre de marchan-
dages,

Tout d'abord,il n'y a pas-de cos
tation a la Bourse quant au prix de

l'air ( sauf pour l'air liquide, ce

qui ne peut servir de base; il s'tagit
alors que
l'air de Vancouver est constitue d'un
bon 2/3 de ™ smog ™ ),

Meme les compagnies d'essence
( qui pourtant ne font pas de cadeau)
ne font payer ni ltair, ni l'eau,

le - prix affiché par les ™ met-—

‘teurs en boftes ™" ne peut pas 6tre

pris au sérieux, Alors, que faire?

Sans compter qu'il faudrait sa-
voir jusqu'a quelle hauteur ca s'éle-
ve les droits aériens!!! Si le ciel
est la limite, ca va devenir " The
Traim Robbery "du siécle, et sans
doute que Air Canada aura a payer un
droit chaque fois que ses avions tra-

verseront le territoire aérien du CPR.

A une epoque ott il semble dif-
ficile de conserver les dix provinces
qui forment le pays, il serait sans
doute’ bon’ de liquider les empires
privés qui placent leurs intéréts

sordides avant le bien de la nation -

et celui des citoyens,

Dans un conte du Moyen-Age, un
cuisinier ywoulait faire . payer a un
quidam le “fumet” qui s'échappait de sa
cuisine et auquel le pauvre bougre
mangeait son pain sec. Le juge appelé
a rendre justice, fit payer la dette
ainsi contractée , par le son d'une
pice d'or,

C'est ainsi’ que Vanvouver de~
vrait. payer ses droits aériens au C.

En attendant,le C.P.R. ne manque
pas dtair

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TOUTE PERSONNE PARLANT FRANCAIS
demeurant dans le grand Vancouver,
sans distinction d'age, de race
ou de religion,

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Vancouver 9, C.-B.

—Une jeune fille recgoit la visite
de son fiancé. Au moment de prendre

congé,le jeune homme supplies
—Encore un baiser......e.

Alors la jeune fille:
—Un seul,alors,mais vite,maman va
rentrer dans un quart d'heure.

Prop.:J.Bauché

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| PARLONS~-EN;.MAIS PARLONS LE

par Pierre Perreault

Les délais qui nous sont impo-
sés dans l'timpression du ™ Soleil "
nous placent parfois dans une situa—
tion difficile: il est impossible,
malgré toute notre bonne volonte, de
faire coincider la parution d'un ar-
ticle avec 1'événement quile m-
tive, Er ce qui me concerne, je vous
ai parle’ la semaine derniére de la
formulation nouvelie de 1'invitation
A assister 3 l'ouverture de la mi-
son des Jeunes d'Eric Hamber , alors
quten fait, jtaurais di vous faire
part de mes * impressions,

Etant. assure cue vous comprenez
maintenant les raisons de ces re-
tards et que vous les excusez, les

‘voigi mes impressions,

la soirée était divisee en deux
parties: la premicre, exposition du
livre, Je gis bravo! Une exposition
de livres. éerits en langue frangaise
est un évéenement suffisamment impor—
tant en lui pour qu'on dise
brave, mettant au second plan les
commentaires moins agréables, 0 faut
isdrement noter 1'absence presque to-
tale de livres canadiens—francais,

On stest assuré la collaboras.
tion des consulats dta peu pres tous
les pays possibles, oubliant cet-
te province qu'on appelle de sed
‘en plus le pays du Qntbecs’ so fam
doute, le eon n'a pas sigacaee
"a Vancouver, mais la collaboration
eut certes ete possible, avec le mi-
nistre des Affaires (Gulturelles ou
de grandes maisons d'édition,

Deuxiéme partie de la soireés
spectacle, Avec plus d'une heure de
retard,le spectacle a enfin débute*,
J'ai admiré 1'effort déployé par ces

-jeunes de langue anglaise qui,’ dans

des circonstances | particulitrement
difficiles, ont réussi & faire pas-
ser , sinon la totalité de leur sa-
voir, du moins, l'tenthousiasme que
leur inspire l'étude du frangais,

Pour tout le reste, je dis:NON!

Quand on prétend. donner un
spectacle, il faut, étre spectaculai—
Te... oCtest si élementaire que j*he—
site & l'décrire, Mais il semble bien
que l'organisateur de la - soirée
ltait oublie.

Yackpot"? ! t

Une petite note qui vous arri-
vera encore troptard, mais il est
important qu'elle yous parvienne
malgre tout,

Vous savez que depuis quelques
semaines, il y a bingo tous les jeu-
dis soirs a la parcisse Saint-—Sa-
crement.Vous m'avez peut—€tre, enten—
di annoncer ce bingo % mon emission
du matin, Veuillez prendre note que
je ne L'annonce~ei Plus...cco..et je
vous invite a ne pas y aller,...tant
et aussi longtemps quton ne nous res-
pectera pas,

Pour designer une somme -d tar
gent a gagner, il est en francais u-
ne expression usuelle qui se dit
™ Gros lot ", Qu*on vienne nous
dire du haut “de la chaire que " gros
Lot "dépasse ltentenc.ement de la ma-
jorite des gens, qu'on nous annonce
le ™ Jackpot ™ et qu'on llaffiche a
le porte de l'église passe les bor-
ness

A quoi sert de recueillir des
fonds pour 1'école frangeise si
ctest pour arriver a un semblable
discours? Trois personnes, au moins,
men ont fait la remgrque.

Si nous sommes trop betes pour
comprendre les mts "gros lot™ nous
sommes egalement: trop bétes pour al-
ler perdre notre argent dans le*"JACK
POT mn,