a bie LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE. DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE VOL.9 NO. 43 Vendredi 25 Février 1977 20 CENTS » Au.cours: mee Savi ‘ef 4 Washington, le Pecmien Ministre, Pierre-Elliott Trudeau, présente au Brésident eee Carter un exemplaire du livre “Entre Amis”, qui avait été publié. au Canada a l'occasion du bi-centenaire des Etats-Unis. = ala par André PIOLAT “La majorité des prisonniers se disent fatigués de la pagaille qui existe a l’intérieur des prisons fédérales” et sont en faveur du retour A la vie discipli- née des: années passées, ov chacun connaissait. son réle et un prisonnier pouvait purger sa peine en paix”, c’est ce que déclarait M. John Reynolds, député et membre de la Commis- sion d’enquéte sur les révoltes - -dans les institutions pénales fédérales, a J’occasion d’un diher offert aux membres de ce Comi- té par le Parti Conservateur de New Westminster. sous la prési- dence de Mme Marg Gregory, : candidate conservateur pour New Westminster: aux prochai- nes élections fédérales. A ce diner assistaient aussi les députés Frank Oberle et Benno. Friesen, de Ja C.B., Bruce Halliday, Ontario et Jacques Lavoie, Quéhec. L’abolition de Ja veine de mort _ainsi que les restrictions impo- sées aux directeurs de péniten- ciers et leurs personnels sur les mesures disciplinaires imposa- _ bles aux récalcitrants sont, selon M. Reynolds, les causes principa- _ les des révoltes et. désordres qui’ -régnent dans Jes vénitenciers pclederabe: Aueune preuve d'abus_ soucieux des les prisonniers n’a pu étre soute- nue devant le Comité. Toujours finances, M. M. JOHN REYNOLDS, M.P. Reynolds rappela qu'il cofte $14,000 par an pour maintenir un prisonnier en prison A sécurité minimum, $17,000 en sécurité medium et: $20,000 en aia maximum. —M. John Reynolds ' Présenté comme le seul dépu- té conservateur de Montréal, M. Jacques Lavoie. aprés quelques - mots en anglais pour expliquer ses difficultés avec cette langue, s’adressa 4 son auditoire en francais. I,’un des avocats de la Commission, M. Royer, lui ser- vant d’interpréte. -Parlant sur ]’unité canadienne, il déclara que comme les autres ‘membres de son parti, il était opposé a la division du pays, que M. Lévesque ne pourrait parve- nir 4 son but qu’avec l'aide des ‘canadiens anglonhones hors Québec, gui, par leur antagonis- me au bilinguisme et leur atti- ‘tude “Au diable le Québec” arriveront A convaincre méme les Québécois favorables au fédé- ralisme qu’ils ne sont plus bien- venus dans le reste du pays. Au cours de Ja discussion qui suivit le discours. un membre de lY'auditoire, demandant le retour a la discipline, ranvela qu’au cours des auditions de la Com- _mission, un représentant de l'association des gardes de pri- sons avait demandé le retour de l'usage de la “Strap” (courroie en cuir qui est apnliquée sur les _fesses nues), déclarant que vingt paires de fesses bleuies par la “Strap”. étaient oréférables a .«plus.de. $2. Tuillions de: dégats. | “Le Canada demeurera un pays uni”, c’est ce qu’a déclaré en substance M. Trudeau qui prenait la parole cette semaine devant les membres du Congrés _ américain. Dans son allocution, il a tenu a souligner le caractére plus qu’amical] qui unissait le Canada aux Etats-Unis. “En effet, pas un pavs du monde n’a autant de liens commerciaux aussi étroits avec les Etats-Unis que le Canada”. Au chapitre de aide internationale. M. Trudeau. a parlé des efforts entrepris par le Canada dans ce domaine et il a ajouté que la politique de paix du Canada n’était: possible que de la part d’un Canada lui-méme uni et fort. — Dans lhistoire de la diploma- .tie canadienne, c’était la premié- re fois que Je premier ministre du.Canada adressait la parole aux membres du Congrés améri- cain. Pas moins de 200 journalis- tes canadiens, ainsi que d'autres personnalités, telles que le maire - de Montréal, M. Jean Drapeau, _ ont tenu a accompagner M. Trudeau dans sa visite. Le premier ministre canadien était le deuxiéme invité officiel a se prévaloir de l’invitation du nouveau président Carter. Les échanges entre les deux hommes politiques ont été qualifiés de “plus que cordiaux”. En ce qui touche l’unité canadienne, M. Carter n’d pas voulu se pronon- cer sur l’attitude qu’adopterait le gouvernement. américain si le Québec se séparait du Canada. M. Carter a précisé, cependant, qu'il préférait personnellement que la Confédération Canadien- ne soit maintenue. Toutefois, il a souligné aue Je gouvernement américain n’avait pas a s’immis- Un million de nouveaux Gtoyens ? La proclamation de la nouvel- le loi sur la citovenneté a été marquée, a Vancouver, par une réception ayant vour hotes le Ministre de la Justice, M. Ron Basford et le Secrétaire d’Etat, M. John Roberts. : Plus de 400 représentants de groupes ethniques et de citoyen- neté étaient réunis pour la circonstance. M. Basford a déclaré que la loi était l'une de trois mesures fédérales destinées 4 empécher la discrimination et 4 encourager une participation totale a la vie canadienne. Mais les change- ments dans les réglements de la (Suite page 12) if s «Le Canada demeurera uni» cer dans les affaires internes du. Canada et que c’était a la population canadienne de choisir_ ses options. Lors de son arrivée a Washington, le président améri- caina parlé de M. Trudeau en des termes trés flatteurs, le comparant a un “super-vendeur” du respect des droits de Homme dans Je monde. Il a félicité le Canada pour ses: contributions envers les pays défavorisés, V'accueil des réfu- giés et sur la position canadienne sur la limitation de la production des armements nucléaires. Au chapitre des échanges commer- ciaux, M. Carter a dit avec humour que Je Canada avait adopté récemment une trés bon- ne stratégie commerciale en exportant tout d’abord une va- ‘gue de froid dans plusieurs Etats américains, pour ensuite offrir a bon prix de I’huile 4 chauffage et du pétrole canadiens. M. Martin-J. Légére, prési- dent du Consei] Canadien de la Coopération, annonce la nomina- tion de M. Yvan FOREST au poste de directeur général de cet organisme. M.YVAN FOREST ‘ M. Forest est. trés bien connu dans le domaine de la coopéra- tion ot il a oeuvré pendant de nombreuses années. Les nouveaux bureaux du Conseil Canadien de la Coopéra- tion seront situés dans l’immeu- ble du Conseil] de la Coopération du Québec, au 2030 boul. Pére Leliévre, suite 200. Québec, Qué. G1P 2X1. M. Forest cumulera les fonc- tions de directeur général du Conseil Canadien de la Coopéra- tion et de directeur du Service International] au Conseil de la Coopération du Québec. .- Le CCC est un organisme national gui travaille dans l’inté- - rét des coopérateurs de pore francaise du pays. Sit ee ee