NS 4p Bie Soleil de Colombin voudredi 14 décembre 1579 L'lle aux trente cercueils Adaptation d'une oeuvre de Maurice Leblanc, © créateur d’Arseéne Lupin La télévision de Radio-Canada mettra a l’affiche de Hors série, a compter du vendredi 21 dé- cembre & 20 h 30, ‘les six épiso- des d'une heure de /'Ile .aux Les Oufs! Un rendez-vous pour les jeunes A compter du jeudi 20 dé- cembre 4 9h 45, les Oufs seront de retour au petit écran de Ra- dio-Canada pour le plus grand plaisir des 3 & 5 ans. _ Tous les enfants connaissent les Oufs, voyons. Disons, pour les adultes qui ne comprennent jamais rien, que les Oufs sont - quatre marionnettes trés amu- trente cercueils, une adaptation de Robert Scipion»réalisée par Marcel Cravenne d'un mélodra- me de Maurice Leblanc, |’auteur d'Arséne Lupin. Dans cette sombre histoire remplie de coups de théatre, nous. verrons en vedette la co- médienne Claude Jade dans le rdle de Véronique, une femme santes chargées de divertir les enfants de 9h 45 4 10 heures le jeudi matin. Chacune des ma- rionnettes emprunte la voix d'un comédien connu: Bondfield Mar- coux devient Gnouf; Louise Mat- teau, Pouf; mier, Zouf et Suzanne Léveillée, Etouffe. A cété des Oufs on re- trouve a chaque émission deux — animateurs baptisés respective- ment Bibi-la-Créme, interprétée par Marie Eyquel, et Lumino in- carné par Raymond Cloutier. Que se passe-t-il| chez les Oufs et quel est le but de la série? Le réalisateur Raymond Pesant (responsable également de la série Animagerie) nous définit 4 grands traits sa série: «Les Oufs veulent initier les pe- tits a l'image. Nous ne sommes pas didactiques. Nous ne faisons. pas un cours. Mais sous forme’ de sketches et tout en divertis- _ sant les enfants, nous leur ap- prenons -4 comprendre une ima- ~ ge. Ce n'est pas tout de mon- trer des images aux enfants; a la télévision ils en voient des milliers tous les jours. Encore faut-i] leur apprendre 4 commu- niquer avec l'image au moyen du ou des personnages qu’ils voient agir au petit écran. Les Oufs -sont les vedettes de petits sket- ‘ches dont le sujet varie & cha- - que émission, exemples les ré- ves, les orages, les fleurs, les animaux, la campagne, la ville, Claudette Delori- . malheureuse, torturée et cruci- fiée par un fou mystique, son ex- mari, le comte Vorski, réle inter- prété par Jean-Paul Zehnacker. Maurice Leblanc est le maitre incontesté du mystére et, dans. ‘cetté ‘oeuvre étrange, le télé- ‘spectateur ‘s’attendra’ a décou- vrir progressivement la clé de l'énigme. Or I|'histoire s'’obscur- cira jusqu’au sixiéme et dernier épisode ou, grace a |'ingéniosité d'un des personnages, tous les drames de I'ile deviendront com- préhensibles. Hors série nous propose donc une oeuvre pleine d’aventures et de suspense avec des per- sonnages étranges et séduisants qui vivent dans un climat de - vengeance et de malédiction. La distribution réunit un nom- bre important de comédiens et met en vedette Claude Jade, Y- ves Beneyton, Georges Marchal, Jean-Paul Zehnacker, Catherine Chevalier, Jean-Pierre Moreux, Marie Mergey, Francois Sellier et Peter Semler. L’Intrigue Quatorze ans aprés s'étre sé- parée de son mari, un personna- ge trouble et dangereux, une femme se trouve confrontée a- vec son passé.. Mystére, pro- phétie inquiétante, menaces de mort planent sur son avenir... Premier Episode § Dans l'ile aux trente cercueils -— ainsi nommée parce qu’elle est entourée de trente écueils qui rendent son abord dangereux — quelqu'un a prédit que tous ‘les habitants périraient les uns aprés les autres. Ces prédic- tions ne tardent pas a se réali- ‘ser. A Ihépital militaire de Be- — Sancon en 1917, une infirmiére, Véronique Vorski, vient d’appren- dre la mort de son mari, redou- table espion allemand dont elle . n'a plus de nouvelles depuis leur séparation, il y a 14 ans. Quelques jours plus. tard, elle assiste a la projection d’un film dont |’action se passe en Bre- tagne. Ses propres initiales, sur la porte close de la cabane des héros, la pousse a en €claircir le mystére. Dans le train qui la conduit a Locriff, elle se remé- more le passé... les saisons, etc, etc. Dans la détente et sans effort les petits regardent les Oufs et sans mé- me s’en -apercevoir ils acquié- rent l’habitude de capter intel- ligemment une image.» La série les Oufs est présen- tée dans des décors de Claude Vaillancourt, avec une maquette - de Bernard Poisson. Les marion- nettes sont une création d’Hélé- ne Falcon. La: musique est si- gnée Claude et Serge Roy et les ‘textes; Marie pel aigepe et Mi- cule Poirier. .Le dimanche 16 décembre a 19 h 30 Faut voir ca présente la deuxiéme tranche de Québec- graffiti mettant en vedette Mi- chel Louvain et Donald Lautrec. Pour ce deuxiéme spectacle Lautrec et Louvain se sont en- tourés de deux des chanteuses les plus populaires du Québec: ‘Michéle Richard et-Ginette Reng. Cette émission étant diffusée neuf jours avant Noél, les vedet- tes et leurs invités mettront l'accent sur la féte, notamment au cours de chansons avec des chorales d’enfants et dans des sketches inspirés de l’esprit de Noél. C'est une réalisation de Jean- Jacques Sheitoyan, assisté de Ginette Archambault. Sur L’écran «Désiré Lafarge et ce cher Alfred» Bien étrange affaire que celle- la! Voulez-vous bien me dire pourquoi la vieille Mme Rochet- te, voisine des Lafarge, se met- elle soudain @ faire des dépen- ses extravagantes? Pourquoi, el- le qui n’a jamais quitté sa mai- son, annonce-t-elle brusquement son intention de partir en va- cances au Kenya ou en Améri- que du Sud? Pourquoi son chat Alfred dévore-t-il un beau matin la patée de Léandre, le chien des Lafarge? Pourquoi Micheli- ne Stupicci, la niéce de Mme Rochette, affirme-t-elle ne pas savoir ol est sa tante? Pourquoi Sergio Stupicci, son mari, pas- se-t-il ses nuits a creuser le sol “de la cave? Pourquoi?... Vrai- ment, une bien étrange Affaire... Pourquoi ne pas regarder le Télé-sélection du lundi 17 dé- cembre a 20 h 30, pour résoudre l'énigme avec Désiré Lafarge? «La Ligne du fleuve» 1943... la guerre fait rage! A Rome, Giacomo Treves, un petit Juif, est brutalement séparé de sa mére. Seul, il décide d’aller rejoindre son pére, a Londres. Son périlleux voyage ameéne - Giacomo a Turin, d’abord, puis a travers les Alpes, en compa- — gnie de deux aviateurs anglais. Mais les Allemands veillent... Un jour, le jeune Treves est ar- rété a son tour, Mis sous sur- veillance, il finit pas s’évader pour aller se réfugier dans un village normand. A la veille au débarquement... Ancien directeur-photo réputé (il a mis en images Prima Della Rivoluzione de Bernardo Berto- -lucci), Aldo Scavarda a réalisé ce drame de guerre axé sur |’en- traide et la générosité. Les ima- ges sont belles, les comédiens bien utilisés et |'intrigue fort in- téressante, Klimbo! ’ Un régal pour les jeunes -Le dimanche 16 décembre a 9h 30 les benjamins de la chai- ne francaise de télévision de Radio-Canada sont invités a fai- re la.connaissance de Klimbo. Klimbo -n’est- pas trés connu au Québec ou il ne réside que depuis. deux ans. Lés petits Bul- gares le connaissent davantage puisqu ‘il est né dans leur pays ou il a été comédien et dessina- teur. Klimbo qui s'appelle en réalité Kliment Denchev est au- jourd’hui presque Canadien; il a épousé une Québécoise; il a ap- pris le francais et il a hate de -présenter Klimbo aux jeunes té- léspectateurs de Radio-Canada. Derriére le personnage de Klimbo, un grand garcon. trés _, sympathique, avec un large sou- rire, une barbe sombre, des ges- ~~ tes extrémement. vifs» et d'une ' ‘habileté rate, se“cache un. mer- veilleux conteur - (dont l'accent amusant ‘ajoute au piquant de Vhistoire) doublé d'un dessina- teur qui illustre ses propos au meme pee quit les €nonce. | ii “Un conte de Noél . 1s hard! 18 décembre a 16h 30, les ‘jeunes téléspectatrices qui aiment le chant et la danse seront ravies de voir un. joli conte de Noél intitulé lé Noél * de Marie-Rose. Marie-Rose est ppsepnuée de danse a, claquettés.. A’ |!occa- sion des ‘Fetes, on organise un grand: spectacle a l’école que - fréquente Marie-Rose et elle dé- cide de se présenter aux audi- tions. bates Les enfants seront enchantés de voir naitre-a |'écran, a me- sure qu'il en parle, les person- nages du conte de Klimbo. C’est - sur une vitre placée face a la , caméra que Klimbo trace a “grands traits les personnages, les animaux, les*fleurs ou les autres accessoires évoqués dans le conte qu'il dira le 16 décem- bre. Ce conte s'intitule /’Oeil Payers du roi. ceive Comme Marie-Rose ne vit que pour la danse, la musique et le chant, elle travaille énormément le jour: répétant et répétant sans cesse les pas des choré- graphies les plus compliquées. Et la nuit... réves Marie-Rose_transforme -.tout, sy-compris. la~maison de “. ses parents en salle de danse; tout le monde danse, hommes, femmes, enfants et méme les objets. elle réve. Dans ses’