Les professeurs du P.C.F. en stage 4 Richmond ne 35 professeurs du programme-cadre de francais étaient réunis vendredi dernier dans le nouveau centre de ressources du Ministére de l'éducation 4 Richmond. Aprés la présentation du catalogue regroupant tous les documents du Centre, les professeurs ont travaillé sur plusieurs thémes, tels que les sciences, le francais... Pour le Dr. Nick Ardanaz, directeur des services francais du Ministére de I’Education, “cette session est’ d’autant plus intéressante qu’elle permet aux profes- seurs de discuter entre eux et de faire part de leur » expérience dans chaque région.” D’autres réunions de ce type auront lieu au cours de Vannée scolaire. Actuellement, le succés du programme cadre de frangais ne cesse de croitre... On note encore larrivée de 5 nouveaux éléves a Surrey, ce qui porte le nombre d’étudiants au P.C.F. a 637. Envoyez vos photos! Pour le numéro de Noél , nous préparons avec votre collaboration un supplément comprenant > vos photos Conditions Le theme: ~'Lhiver en C.B. Date limite : 12 décembre Photos en noir et blanc sur papier Les photos seront publiées avec Jes noms et adresses des participants Les photos ne pourront pas étre retournées 4 leur propriétaire A vos caméras! Envoyer vos photos: Le Soleil de Colombie 3213 Cambie St. Vancouver B.C. V5Z 2W3 _ Dans les médias d'information Le So ee nT n,n ee Ds ge Es soo * if ae Se leil de Colombie, vendredi 14 ‘ EP ee eS ee zt teigk s ; 2 ab iieie®s. Beaucoup d’appelés... peu d’élus! La semaine derniére, un groupe d’étudiants de 8éme nous faisait part de son intérét pour le métier de journaliste. Comment fait-on pour devenir journaliste? Y-a-t-il des écoles formant a cette profession? Combien d’années faut-il faire pour devenir reporter? S'il est vrai qu'il existe des écoles pour devenir journa- liste, il est vrai également que beaucoup de journalistes que l'on retrouvent dans.les médias aujourd’hui n’ont jamais suivi d’études spécia- les pour accéder a ces postes. Ces journalistes, formés “sur le tas” sont aussi ceux qui, le plus souvent, affirment que les écoles dé journaliste sont inutiles. Toutefois, sil’on observe les dix derniéres années et peut-étre méme un peu davantage, on remarquera que ceux qui accédent a des postes de responsables, sont, dans les grands organes d'information, des journalis- tes formés dans des écoles. Il \ faut souligner également que les écoles de journalisme sont encore relativement jeunes. Les premiers cours de journalisme au Canada remontent dans les années 1920 a l’université de Western Ontario. Mais ce n’est qu’en 1945 que le cours a gagné ses galons et est apparu un diplome de journa- lisme. Actuellement, on compte sept écoles universitaires de journalisme au Canada...qui ont accueilli 1,400 étudiants. Le taux plutdt élevé des inscriptions dans cette disci- pline est df a la popularité de la profession et au dévelop- — pement de la presse dans le monde; surtout du cété des hebdomadaires. En 1980, on recense environ 1,030 hebdomadai- res francais et anglais, contre 915 en 1975. Pour ce qui est des quotidiens, compte tenu des variations (concentrations de presse, fermetures, création...).le nombre oscille entre 110 et 115 quotidiens sur tout le territoire et 20 en Colombie Britannique. os Pour devenir journaliste, il Claude TRONEL, n’est pas obligatoire de suivre des études.de journa- liste... mais ¢a aide! En fait, les écoles de journa- listes deviennent les fournis- seurs des médias. Les étu- diants ayant suivi des cours de journalisme ont plus de chances que le premier venu d’obtenir un emploi dans la presse. Une étude faite par |’As- sociation des Editeurs de journaux quotidiens a montré que 63% de tous les diplémés des universités du journalisme ont trouvé un emploi dans la presse. 15% des diplémés ont trouvé une place ailleurs. Et environ la moitié des restants ont pour- suivi d’autres études. Les écoles ou universités de journalisme ne sont pas nom- breuses; ilen existe 7 dans tout le Canada: l’université de Western Ontario, I’uni- versité de Régina, l’universi- té de Concordia, l'Institut Polytechnique de Ryerson, luniversité Carleton, le col- lége universitaire de King et Yuniversité Laval. A cété de ces écoles, ont été eréés des centres qui, cependant, n’ont pas les critéres. En Colombie britannique, il n’y a pas d’université de. journalisme, en revanche, Yuniversité Simon Fraser a une section commmunica- tion qui forme des spécialis- tes en communication. De méme, le collége Capilano donne des cours de journa- lisme. Dans ces écoles de journalisme, comme 4 I’uni- versité Laval, les enseignants s’efforcent d’apprendre aux étudiants la théorie mais aussi la pratique... par des stages dans les entreprises de pres- se. Les cours vont du maniement du matériel audiovisuel (montage des bandes, exercice de plateau.) ala conception d’un éditorial ou d’une interview non direc- tive. Les écoles de journalisme ont, dans l’avenir, un réle déterminant a assurer. S’il est vrai que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, il est tout aussi vrai que dans les prochaines générations, il faudra étre diplémé en journalisme pour se faire une place dans la presse écrite ou audivisuelle. Courrier des lecteurs... Courrier des lecteurs... Courrier des lecteurs... Le syndicat en C.B. M. Bartoli déclare dans sa lettre du 7.11.80 qu’au sujet des syndicats, je suis (Jim Green) peut-étre “naif”. Suis- je naif? J’ai une maitrise en - Anthropologie de !’Universi- - tédela Colombie Britanni- que. Jeme suis concentré sur 1 étude de “l’Histoire sociale des syndicats canadiens”. Je pense étre l’unique personne au Canada détenant ces crédits. : Si M. Bartoli croit que cela me rend naif en question syndicat, alors il met en question la valeur éducation- nelle de base de notre socié- té. Il dit tre en accord total avec Mme Huguette Décarie- Desjardins, mais je ne pense pas que Mme Décarie-Des- jardins prendrait une posi- tion aussi radicale sur la question éducation. M. Bartoli déclare aussi que les ouvriers brasseurs de la C.B. avaient commis certai- nes erreurs dans leur dernier “lock out”. Rappelez-vous, un “Lock-out” est une gréve de patrons, déclenchée par les employeurs et tous les ouvriers forment des piquets de gréve afin de se protéger. Ilse plaint du fait que les ouvriers brasseurs de la C.B. ont laissé la biére américaine fabriquée par les membres de leur propre union venir dans la province durant le “lock-out”. Iln’y avait aucune dispute entre les employeurs en dehors de la province et leurs employés et pourquoi devrait-il y avoir des arréts non nécessaires dans Vindustrie? La suggestion de M. Bartoli ferait escalader la dispute a des personnes qui n’ort pas besoin d’étre impliquées. Ce- ci est en fait un point de vue radical et Dieu merci, le mouvement syndical de la C.B. suit un programme plus conservateur! M. Bartoli aussi déclare que les ouvriers sont pris entre le marteau et l’enclume des patrons et syndicats. J’ai été un membre syndiqué “rank _ & file” pour plusieurs années et je sais par expérience personnelle que la seule force des ouvriers est le syndicat. Je ne crois pas que chaque pas que les syndicats font est toujours correct. Il y a beaucoup de problémes, mais de suggérer que les ouvriers n’ont pas besoin de leurs unions suggére que les patrons peuvent parler unila- téralement de leurs propres intéréts et de ceux des ouvriers en méme temps. C’est ce que j’appelle une opinion naive. - Jim Green 7- 175 Victoria Drive Vancouver Membre de ‘Marine Wor- - kers & Boilemakers Indus- trial Union, local 1, Vancouv. Des droits démocratiques. Par la présente lettre, je veux m’objecter au contenu de I’éditorial paru dans I’édi- ‘tion du 17 octobre 1980. Caractérisé briévement, cet . article est anti-syndical et contre l'intérét des travail- leurs et de la population en général. “Une gréve vient de se régler... une autre se prépa- re’. Vous faites sirement référence a la gréve des employés fédéraux. Avez- vous songé 4 la situation de ces employés? La majorité sont des femmes avec des enfants a charge; la majorité vivent sous le seuil de la pauvreté, seuil selon les normes établies par le Sénat canadien. Avez-vous songé au fait que 80% des syndiqués ont voté pour la gréve en toute connaissance de cause et sans manipulation? Ces em- ployés ont exigé la reconnais- sance de leur droit 4 des salaires décents et une clause d’indexation, et cela aprés que le gouvernement fédéral - efit refusé ces demandes. Avez-vous songé a cette petite contradiction? Vous * dites que ce sont les salaires qui font augmenter les prix. Alors, comment. expliquez- vous que, depuis 1971, les prix aient augementé d’environ 100% alors que les salaires (secteurs industriel et public) ont augmenté de 70% seulement? En fait, c’est l'augmentation des prix quicréé I'inflation. Quand les profits ne sont pas assez élevés, c’est 1a qu'il y a fermeture d’usine au Canada et création d’usines dans les pays sous-développés. Abolir les syndicats, c’est la solution de l’éditorialiste. Pas plus qu'il ne faut abolir le droit de parole, le droit de presse, la reconnaissance des droits des minorités et groupes linguistiques, et le droit de religion, il ne faut pas abolir le droit d’associa- tion nile droit de gréve. Tous ces droits sont des droits démocratiques, qui de- vraient d’ailleurs tous étre reconnus explicitement dans la constitution. Ces droits, Madame Décarie-Desjardins ~ vous tentez de les museler et il faut nous opposer a votre position. Ces droits, ce sont les gens, les ouvriers en particulier, qui doivent les ‘défendre. Bien a vous, Paul St-Michel, Vancouver. eer 1980 5