dérent qu’il est important qu’elles existent. Les prin- A Terre-Neuve, les organismes les plus connus des francophones sont l’Assoclation des francophones du Labrador (AFL) et la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFNTL). C’est ce dernier, cependant, qui récolte le plus haut taux d’insatisfaction (19%). L’Association des Terre-Neuviens francais est connue de 47% des francophones alors que la cote de popularité de |’Ordre du bon temps n’atteint que 27%. d’intérét et de temps et l’on invoque aussi le manque -cipales raisons de la non-participation sont le manque di’accessibilité et lamanque d'information. SUD-EST DE L’ONTARIO Club Alouette de Windsor:...... edaktessesstahdasscotecckers 48% Club frangais de Kitchener-Waterloo:............... veeeee 23% Activités de |’ Association fran¢alse de London:............ gocsacsbaassasstaseeee adeuneeanousvaceaneks 23% NORD DE L’ONTARIO xerice culturel poral: Sa dbctscoapeanutecseeesesvucrs wen neee 4% La Société Saint-Thomas Aan semble trés connue a I’Tle-du-Prince-Edouard puisque 93% des francophones affirment en avoir au moins entendu parler. Jeunesse | acadienne, de son cété, est connue par 77% des franco- . phones; le Conseil coopératif est un peu moins populaire — avec 43% des francophones qui le reconnaissent alors que le Conseil acadien de développement n’est connu que de 25% des répondants. On se dit tout de méme satisfait en général de la performance de ces associations vis a vis: la promotion de la vie en frangais. Au titre des activités, quatre d’entre elles font beaucoup parler: Les danseurs de |’Evangéline (86%); le Festival acadien de la région Evangéline (80%) qui d’ailleurs attire le plus grand nombre de participants; la Coopérative du club Ti-Pa (71%); et la Féte acadienne de Tignish Palmer Road (64%). Derux associations rejolgoent plus de la moitié des francophones de cette province: |’Assoclation des festivals acadiens (63%) et la Fédération acadienne de la Nouelle- Ecosse (60%). Les autres sont le Conseil jeunesse provin- cial reconnu par 30% des répondants; |’Association des enseignants par 31% et le Conseil de la coopération par 7% seulement. Les francophones de la Nouvelle- Ecosse en son généralement satisfaits. Avec 55% des francophones qui en ont déja entendu parler, la Chorale de la Bale Sainte-Marie est la plus connue de |’ensemble de la population que les autres activités de la Nouvelle- Ecosse. Quant aux Tymeux de la Baie, le Festival acadien de Halifax, les Danseurs de la Baie en Joie et le Festival” de l’escaouette de Chéticamp, ils rejoignent tous au moins 40% de la popualtion. C’est la Société des acadiens du Nouveau-Brunswick qui est sans contredit la plus populaire (73%) auprés des francophones de cette province. Activité jeunesse est plus connue de la moitié des francophones alors que seule- ment 17 et 24% des répondants sont respectivement au . courant de |’existence du Consell de promotion et de diffu- sion de la culture et du Conseil canadien de la coopération. Ils se montrent presque tous satisfaits des services rendus par ces organismes face a leur contribution a la vie fran- caise. Par ailleurs, le Festival de Caraquet retient le plus l’attention des acadiens du Nouveau-Brunswick a raison de 80% d’entre eux. D’autre part, 40% de la population est au courant des activités des Danseurs du Madawaska, du Théatre populaire et de la Foire brayonne. L’ Alliance chorale est la moins connue de toutes (22%). Aucune des associations ontariennes ne réussit a se faire connaitre par la majorité des francophones. L’ Association canadienne-francalse de l’Ontarlo (ACFO):...........cccceceeees tee etgeeersases4O% La Fédération des associations pecectesl gious; a 39% Direction-Jeunesse:...........cscsssssesesseeeeceeee Sendsied ---18% Conseil de coopération:........... eeacastecasfessesbaisaacy 9% La contribution de ces organismes a la francophonie en Ontario est satisfaisante pour une forte majorité de ceux qui les connaissent. Au titre des activités, mention- nons les plus Importantes au niveau de la popularité car elles sont particuligrment nombreuses, notamment parce que la province renferme plusieurs régions caractérisées 2a de fortes ou moyennes concentrations de: franco- - phones. EST DE L’ONTARIO i Théatre francals du Centre national des arts:........ nS Activités de I’ ACFO régionale: frees: ee 38% Conseil de fa planification peaala ; dG’ Ottawa-Carleton:....:....ssscsccssssccccssssecesseessnsenerss2B90 TORONTO " Le Théattre du p’tit bonheur: eae 49% Activités du Centre communautaire de Leaded Activités de l’Alllance frangalse:................s...s.00000d8% Activités de ACFO réglonale:...............e.ccseeeereeee D870 Ici, deux associations atteignent une trés large part ‘de la population francophone. II s’agit du Centre culturel franco-manitobain (88%) et de la Société franco- manitobaine (87%). Le Conseil Jeunesse provincial est connu par 57% des francophones et la Fédération provin- clale des comités de parents par 42%. Plus de 80% igno- rent |’existence du Conseil de la coopération du Manitoba. LA aussi on est majoritairement satisfaits de |’apport cul- turel fourni par ces associations aux communautés fran- cophones. D’aprés cette étude, tous les Franco-Manito- bains ont au moins déja entendu parler du Festival des voyageurs; 87% connaissent les Danseurs de ia riviére Rouge et presque !’équivalent (86%) le Cercle Mollére. Alliance Chorale Manitoba atteint 44% de la population francophone. En Saskatchewan, les francophones connaissent surtout ’Assoclation culturelle franco-canadienne de la Sas- katchewan (75%), suivi de |l’Association Jeunesse fran- saskoise (56%). Les deux autres associations provinciales sont un peu moins connues, soit la Commission cultu- relle fransaskoise (42%) et |’Association des commissaires d’écoles (40%). Vingt-cing pour cent disent avoir déja au moins entendu parler du Conseil de la coopération. Toutes ces associations sont généralement marqueées du sceau de la satisfaction face.a leur contribution a la vie francaise dans la province. Cété activité, la Féte fran- saskoise a Saint-Laurent et le Congrés de |l’ACFC se déroulent au su de 62 et 61% des francophones respec- tivement. Las autres activités sont la chorale de Zénon Park et les Camps voyageurs pour jeunes fransaskois connus chacun par 51% des francophones. Il y a aussi le Festival théatral (36%) et les Tournées de la Commis- sion culturelle fransaskoise (29%). LALBERTA En Alberta, c’est I’Assoclation canadienne-francaise de |’Alberta (ACFA) qui se distingue au niveau de la cote de popularité (80%). La Faculté Saint-Jean suit avec 65% des francophones qui la connaissent et la Caisse Francalta avec 59%. LES AUTRES ORGANISMES SONT: La Francophonie-Jeunesse de l’Alberta:..............0008 47% La Commission culturelle de l’ACFA:... 33% Le Conseil albertain de ja coopération:...... éncupecteaees G90 Et la contribution de ces organismes a la vie frangaise de |’Alberta semble satisfaire la majorité des Franco- Albertains. Au niveau des activités et pour |’ensemble de la province, 59% des francophones connaissent le Théatre francals d’Edmonton et 47% les Biés d’or de Saint-Paul; 35% sont familiers avec la Bolte & Papicos, 32% avec le Rond-Point, 26% avec |’Alllance chorale de l’Alberta et 16% avec la Claque au lac. Ses C'est dans cette province que les Paintcne sont le moins familiers avec les organismes qui les repré- sentent. Moins de la moitié (49%) connaissent la Fédé- ration des Franco-Colombliens, 29% la Fédération jeu- ‘nesse colombienne, 15% le Conseil culturel franco- colombien et 4% la Société d’entraide du Pacifique. Ceux qui connaissent un. organisme et qui se prononcent sur sa contribution a la vie frangaise de la Colombie- Britannique tendent a étre plus satisfaits qu’ insatisfalts. AU TITRE DES ACTIVITES ET DE LEUR DEGRE DE POPULARITE, MENTIONNONS: Le Centre culture! colombien: 37% La Troupe de théAtre de la 1610MO:..............cccceeeee1- 22% Les Danseurs du Pacifique: 17% .Le Club frangals du département de - frangals de l'Université de la C.B.: 15% Le Club canadien-frangals de Victoria:.............1.0.+--14% iv Le Soleil de Colombie, vendredi 24 juin 1983 Pour les anglophones du Québec aussi, le Secrétariat d’Etat est méconnu Les anglophones du Québec connais- cent crue wuitis Gue les francophones hors Québec |’organisme qui leur délie les _cordons de sa bourse pour ainsi contribuer @ I’essor des communautés de iangue minoritaire officielle, en loccurence le Secrétariat d’Etat. Et presqu ‘autant (77%) ont été dans |'im- possibilité d'identifier un ou plusieurs organismes subventionnés par le Secré- tariat d’Etat et qui a comme mandat de favoriser la vie en anglais au Québec. Les anglophones du Québec it donc aussi, et ce a 85%, I’existence du bureau provincial du Secrétariat d’Etat qui a pignon sur rue a Montréal. Ils sont encore davantage a n’avoir jamais eu vent des activités mises sur pied par le Secré- tariat d’Etat. JOUISSENT D’UN STATUT ; ENVIABLE Neuf associations ont été reconnues par les répondants mais trés peu d’entre elles semblent avoir réussi a atteindre une certaine notoriété exception faite d'Alliance Québec/Council of Quebec Minorities qui s ‘inserit en téte d’affiche avec 77% d' que le sent, suivi du Positive ‘Action Committee _ avec 57%. Dans les deux cas, un peu plus de la moitié des répondants leur concé- dent une marque de Satisfaction a |’égard des services qu’ils rendent a leur commu- nauté. LES TROIS AUTRES ASSOCIATIONS PROVINCIALES SONT MOINS CONNUES: Quebec Farmer's Association:......... 41% Quebec Young Farmer's caccteccapenirs tt te EG STCODE EA 12% Association of Quebec Regional English Media:................ 12% Quant aux organismes plus |o- caux, ils sont mieux connus dans les ré- gions qu’ils desservent, sauf English Cultural Resources Center (CURE):..18% On parle donc de: English Speaking Townshi; Association Inc. = Paani o2 p ee wipe 75% Pontiac Social Planning Council:....... 50% Committee for Anglophone Social Action (CASA):..............0000.. 44% ON VEUT PLUS D’ARGENT DU FEDERAL Selon 56% des répondants, le nement fédéral ne dépense pe ngpe d'argent pour favoriser la vie en anglais au Québec; 24% sont d’avis contraire et 1% seulement croient que les contri- butions du fédéral sont trop onéreuses. Et comme on !’aura souligné antérieure- ment, le gouvernement provincial est pointé du doigt par 83% des répondants comme étant celui qui limite le plus ses efforts en ce sens comparativement & cing années passées; 9% ne sont pas de cet avis et 1% maintiennent qu’il yaeu amélioration. Les besoins et aspirations des francophones hors Québec On consacrera ici —— lignes aux besoins et aspirations que les selon certaines questions précises qui leur ont été posées en francophones hors Québec ont signalé fonction de la province qu’ils habitaient. Cette section ne traitera pas de I" non qu'elle n pas comme l'une des premiéres revendi- cations des francophones de ces pages d'info-publicité. ‘aspect par mais parce que le sujet a antér fait objet de ILE U4 CENTRE DE SERVICES PROVINCIAUX EN FRANCAIS: Les francophones de de |'Tle-du-Prince-Edouard voient d'un bon oeil l'ouverture d'un centre de services régional & Wellington, leque! aurait pour fonctior d’otfrir des services provinciaux en francais. ils sont 71% & penser que le gouvernement de leur province 2 pane a contre seulement 5% qui sont d'avis contraire. Prés du quart des interviewés ne GEYELOPPEMENT ECONOMIQUE: lis sont aussi seater: nombreux (70%) & tem pene! une certaine te plan ja région & économique dla ultd une njecion tinned un milion ge dara prorase pa pac iegormnanaiakten Neuf pour cent croient le contraire et 20% ne donnent pas d'opinion sur la question. ARRIVEE DE FONCTIONNAIRES FRANCOPHONES: Fs Face a l'arrivée de ire tédéraux suite ala Char Anciens , les Fic tothe cian encetantean Ze perce’ sin van ana dar cote province 37% sont confiants que cet impact agira a la gi impact se limitera a C Les SERVICES foal nape BILINGUES: Question services de santé = oepasse trés leur appui & soe nesiaceetine Gutaaaker ction nm somme, sont wT % lesect DAS Quant aux services sociaux, bilingues, Ai Sage aed cen glee rates foe ate nement provincial en instaure alors que 23% le sont LA SANB ET SES STRUCTURES: Les structures régionales de la Société acadienne du N.-B. bien ou assez bien aux besoins répondent tres des francophones; du moins iis sont 40% a le penser contre 15% qui sont d'avis contraire. Mais la proportion de non-répondants atteint 45% au total et elle se situe 4 58% chez les moins sco- larisés et a 51% chez les moins fortunés. EGALITE LINGUISTIQUE DU FRANCAIS: Les deux tiers des francophones du N.-B. sont d'avis que la loi sur l'égalité du trangais et de !'anglais et les garanties contenues dans la nouvelle Constitutis vont ja situation du frangais dans les services offerts par le gouvernement de leur province. Quant aux services offerts par les entreprises privées ou les ini un peu moins optimiste face & cet impact sur l’amélioration de la situation du frangais (56% et 41% respec- 4 considérer Rivetoetit. Les Acadiens du Nouveau-Brunswick sont d'autant nlus 48 nombreux rés importante l'amélioration de la situation du frangais au niveau provincial (70%), de méme qu'aux niveaux local (65%) et des entreprises privées (69%). MEILLEUR MOYEN D‘AIDER LES FRANCOPHONES: La majorité des Acadiens (53%) croient que le finan- » cement des sociétés culturelies continue & étre le meilieur moyen de venir en aide aux francophones de teur province; 31% ne savent pas et 16% pensent que d'autres moyens devraient étre envisagés, tels une plus grande sensibilisation de ta plus de IMPORTANCE OU FRANCAIS DANS LE ‘SPORT ET LES LOISIRS: Faire du sporten runswick et aussi s‘adonner a des pour 83% des Acadiens du Nouveau-B: maternelie (89%). et plus d'aide a |'éducation. frangais, c'est important loisirs organisés dans sa langue L'ACFO: PRESENCE ET ENGAGEMENT: La majorité des pas saber precime Cone souc cone ments Get dans les média (55%) et dans leur province (57%). Plus du que prenne er Provincial ou au Franco-Ontariens sont d'avis que I"ACFO n'est Position au niveau politique, et.ce, tant au nicipal. CONTROLE DES INSTITUTIONS: De fortes majorités de répondants disent qu'il est nécessaire que les Franco-Ontariens contrdlent leurs institutions dans le domaine de la culture et de I"enseignement (86% res- Pectivement), dans le domaine des loisirs (77%) et dans celui du sport (70%). LE FRANCAIS DEVANT LES TRIBUNAUX: Si d'une part pri ‘esque tous les Franco-Ontariens (93%) se montrent froscsbige Ae rains cena icie acca aersed tox, SOD OR ‘soit possible partout en Ontario, pas moins de la moitié (48%) d'autre part, préféreraient que le frangais soit utilisé s‘ils devaient comparaitre en cour dans leur province comme témoins, se ae gale) i alates al Ovailleurs, 36% des répondants ont convenu qu’ils choisiraient |’anglais de IMPACT DE LA MIGRATION QUEBECOISE: Les nombreux depuis quelques années contribuent positivement a |"essor de la vie en francais dans is Qui ont envahi la province de |"Alberta cette province. C'est du avis de la majorité des Franco-Albertains, notamment en ce qui concerne le niveau culture! (65%), Tews ire (60%) de méme qu’au post-secondaire lenseignement en frangais & | (65' ) et au (54%). Plusieurs sont aussi portés @ croire que ces effets positifs se répercuteront sur la disponibilité des. services provinciaux en francais et sur les services sociaux (49% respectivement). de méme que sur les services de santé (42%). Cdté économique, presque la moitié des Franco-Albertains (43%) ne s'attendent @ aucun changenent suite a Varrivée ces Québécois alors que 20% croient plutét qu'il y aura amélioration. tls sont tres peu nombreux prévoir une détérioration de la situation a cause de ces nouveaux arrivants, Méme si 21% d'entre eux ne se prononcent pas. | *LA FRANCOPHONIE AND YOU: A uver, 16 and You» @ un hombre assez limité d'adeptes. A vrai dire, scl 29% de enaats n «La ont déjé entendu parier et seu- (7%). lement le deux tiers d'entre eux la regar Secretary Secretariat of State d'Etat Canada — 13