In Bloom LAmour | Est comme une belle flear dans un vase. On use toujours de tous les artifices Pour qu'elle puisse conserver de son éclat Le plus longterrps possible. Le Moustique Fas es cs ca cs co PE wo on os OE we 0s 0 Oe Edition No. 10 ‘Mais inexoreblement la chute des pételes eptraine rapidement la fonaison. Et il pe reste due le tige plus séche due Jomeis. Alors au désespoir on voudyait se poyer pour toujours dans le peu Aott 1998 qui reste. Et comme pour exorciser le souvenir obsédant dun réve denfant, on brise d'un geste miirement réfléchi le vase de cristal, symbole ultime de la passion ételnte. Stéphane Pizani, Québec, mai 95 aoagqoodaoadcanoaoaaudnd a olan a a D'ici et d'ailleurs... | L'Alliance francaise de Victoria : Vous souhatte de passer dé Gonnes vacances. Nos activites reprendront au mots de septembre 1998. Pour ‘plus de renseignements veutllez contacter lé 477-5508 CINEMA «Good Will Hunting» «O capitaine, mon capitaine» De «Drugstore Cowboy» a «My Own Private Idaho» en passant par «To Die For», Gus Van Sant s'est tracé un chemin trés personnel et totalement indépendant dans le cinéma américain. Ses films ont chaque fois confirmé combien I'artiste était complexe, discret, un peu mysté- rieux et passionnant. Son nouveau film, Good Will Hunting», confirme tout cela et, en méme temps, ne léve pas davantage le voile. Pourtant, ce film d'initiation vient plus facilement vers le spectateur comme si Gus Van Sant avait enlevé quelques barriéres pour toucher plus directement un public plus large. Basé sur un scénario écrit 4 quatre mains par Matt Damon (excellent dans le réle du jeune héros du film) et son pote Ben Affleck (le copain du héros dans le film), «Good Will Hunting» a un parfum de «Cercle des poétes disparus». Ce sentiment n'est pas seulement di 4 la prestation sensible de Robin Williams, qui a troqué sa veste de prof contre celle de thérapeute veuf, humain et compréhensif, mais surtout en la maniére dont le film améne le jeune héros, un rebelle surdoué en mathématiques, a s'accepter et a s'affirmer face a lui méme, au monde et aux autres. Gus Van Sant brode avec délicatesse autour de la quéte de soi en passant par tous les stades de doute, de rébellion et d'euphorisme inhérent au théme. Refusant un récit linéaire, il fait vibrer son histoire sur le cété émotionnel de tous ses personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, et dresse ainsi de trés beaux portraits d'étres humains qui font parfois un clin d'ceil a l'univers décrit par Kevin Smith («Clerks»), producteur exécutif de «Good Will Hunting»