5 log ravissement { ur? « prix littgrairg du Gouverngur général » yea (Ix oF {Z Venue se réfugier a la campagne, loin de la ville et Ci Z des souvenirs qui blessent, une jeune femme se donne a l’éblouissement des matins naissants. Mais l’orage éclate, entrainant la disparition d’une fillette. Que se passe-t-il aux Bois noirs pour qu’une ombre nouvelle apparaisse sous les arbres magnifi- ques et que se fassent entendre des voix venues de la forét, pareilles 4 un choeur de pleureuses? Soleil, foudre, éclatement de couleurs vives : le cinquiéme roman d’ Andrée A. Michaud est traversé de lumiére. Tantot l’écriture ample retrouve la teinte inoubliable des contes de fée a l’heure ou les petits chiens gambadent sous les pommiers, tantét elle communie au chant noir et ancien des grands mythes. Le miracle du roman a lieu : le temps s’enroule, les objets, les lieux, deviennent de redoutables séducteurs, pour les lecteurs comme pour les per- sonnages. Un mot s’impose alors : le ravissement. 211 pages Andrée A. Michaud Un visag¢ a la Botticelli Bob, écrivain et professeur dans la quarantaine, est un habitué du café in Wee atone Green (ex. « Demi-tasse »). Il s’éprend d’une jeune et ravissante ser- LES HERBES ROUGES / ROMAN veuse, Sharon, la fille au visage a la Botticelli. Il lui offre une place a ses cétés pour un spectacle de ballet et elle accepte. Mais le jour de leur sor- tie, la jeune femme disparait mystérieusement. Troublé, Bob se lance a la recherche de la femme de ses réves, croise une foule de personnages tous plus étranges les uns que les autres mais ne re- cule devant rien pour la retrouver. Jusqu’a ce que se dresse devant lui Yombre d’un ex-mari, accusé par le passé de voie de fait contre Sharon... 271 pages " William Dempsey Valgardson, écrivain séjournant a Victoria, UVic