ete Les Voltigeurs de Victoria ouvrage préparé par Michael Hallerau de la B.C. Historical Society Traduit par Catou Lévesque Les Voltigeurs de Victoria ont été fondés en 1851 sous le commandement du Gou- verneur Douglas. Voltigeur est un terme militaire fran- cais dérivé du verbe voiter. Ce terme s’applique a un corps d’infanterie légére capable de mouvements ra- pides. La majorité des Volti- geurs étaient Canadiens- francais ou métis. Il y avait également quelques kanakas (Hawaiens). Toutefois plu- sieurs de ces Hawaiens uti- lisaient la forme francaise de leur nom hawaien, ex: “Pier- re Kiawi” au lieu de “Pete- To”, ce qui m’améne a croire que le francais était la langue de commandement. Les soldats recevaient une subvention territoriale de 20 acres prés de |’Anse Porta- ge (Portage Inlet). Ces 20 acres leur étaient données en prime pour leur enrdle- ment. En 1855, les Voltigeurs établissaient la Patrouille Montée des Régions Coloni- sées de l’ile de Vancouver et en 1856, 400 Marins de la Marine Royale accompagnés de 18 Voltigeurs accompli- rent l’expédition de la Val- lée Cowichan. Les Voltigeurs furent dis- persés en 1858 suite au va-et-vient de la population causé par la Ruée vers |’Or. Les Voltigeurs portaient des costumes faits au Canada dont voici une des- cription: Tuque bleue avec pompon Chemise blanche “Regatte” Pantalons en peau de taupe Echarpe pourpre Capote grise Leurs armes étaient des mousquets de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Les Voltigeurs furent remplacés par le Victoria Pioneer Rifle Corps en 1860. La semaine prochaine, suite sur le “Victoria Pioneer Rifle Corps” organisé par le Capi- taine Fortune Richard. Il me restait 4 meubler maintenant la maison des choses indispensables, le cas échéant, prouver 4 l’inspec- teur des Homesteads qu’elle était habitable..., sinon habi- tée. Dans ce but, j’achetai au “furniture store” un lit de fer et de cuivre, une table en mahogany, trois chaises et un petit poéle-cuisiniére en forte téle et je fis, avec les chutes de planches enbouffe- tées qui restaient, une sorte d’armoire basse qui, une fois peinte, n’avait pas mauvais aspect.La fin de ces travaux me procura une véritable tranquillité d’esprit. Et, pour bien marquér cette prise de possession compléte de “ma terre”, je décidai d’aller y coucher le premier soir de sa finition. Ce n’était qu'une fantaisie et je n’em- portai que mes couvertes, ce qui ne m’empécha point | d’avoir un bon sommeil par- semé de réves bleus. La maison sentait bon la forte et saine odeur du pin et de sa résine, et il me semblait, dans la demi-obs- curité de la nuit printaniére, que toutes les bétes de la forét venaient, & pas feutrés, voir le nouveau travail de l'homme. Aprés la construction de la maison de planches qui, désormais, devait porter le nom de “French Lake’s Hou- se” (du nom de mon petit lac tout proche), d’autres tra- vaux nous attendaient car, maintenant, c’était le cycle exigeant des cultures et des ensemencements qui nous prenaient a la gorge. Nous devions, avant de commen- cer les labours, faire reviser nos socs par le blacksmith _d’ Athabasca, ce, qui nous - accordait deux jours environ « de congé exceptionnel. De- puis le dégel, notre pou- lailler était vraiment au beau fixe. La ponte devenait vraiment magnifique. Tout notre troupeau a plumes vagabondait dans la nature fraichement renouvelée et cet exercice lui était profita- ble. C’était par pleins casiers que nous portions nos oeufs a Athabasca. Les prix a- vaient naturellement baissés mais, malgré tout, c’était un appoint qui nous payait lar- gement nos dépenses d’épi- cerie, de sorte que notre vie sur la propriété nous était offerte par ces braves Poulettes qui, maintenant, s’étaient vraiment étoffées. Saviez-vous quil existait un journal en francais au début de la colonie? OK RK LE COURRIER DE LA NOUVELLE-CALEDONIE informait les premiers colons de la | Colombie-Britannique Procurez-vous les exemplaires existants du 11 septembre 1858 au 8 Octobre 1858. ECRIVEZ A: SOCIETE HISTORIQUE FRANCO-COLOMBIENNE 9, Broadway East, Vancouver, C.B. VST 1V4 PRIX: $1,25 + $0.25 pour la poste : harrow, maintenant Nous mettions de coté les oeufs les plus beaux et les mieux foimés pour les ré- server pour les voisins qui nous en avaient retenu et pour nous-mémes, car nous pensions déja au prochain hiver qui, jusqu’a preuve du contraire, serait, lui aussi, passer sur la terre, bien au chaud dans notre bonne maison. Nous occuperions les six premiers mois auto- risés a l’extérieur, pour des travaux permettant