_Quitter Vancouver pendant la saison des pluies et du temps gris 2 destination de quelques Tles perdues dans l’immense o— céan Pacifique n’a rien de dé— sagréable, meme si la cdte ouest canadienne jouit d’un climat par— ticuliérement doux comparative— ment au reste du pays. Lepas — sage en quelques heures d’une température de 45 degrésa celle de 80 degréssuffit & vous faire réaliser que vous @tes sous les tropiques, pays du soleil,, Dix minutes 4 peine apres @— tre descendus d’avion A l’aéro— port de Faa, en Polynésie fran— aise, nous sommes tout trempés de sueur et n’aspirons qu’a tro— quer notre costume de ville con— tre le maillot de bain et & plon— ger dans le Pacifique, Mais, il nous faut attendre; attendre pour cueillir nos bagages, Car ici, le temps, sil ne s’arréte pas, s*écoule plus lentement que dans le nord, Le tahitien ne semble pas avoir été atteint par la ma— xime nord—américaine; ** Time is money’, Il] faut compter plus de trente minutes avant de pou— voir récupérer nos bagages: et pourtant l’aéroport de Tahit! n’a rien de commun avec celui de Vancouver et encore moins ce— lui de Los Angeles. Mais qu’im— porte puisque le chauffeur de l*hOtel ott nous devons descen— dre vient de nous décorer du tra— ditionnel collier de fleurs, pen— 7 jant que des musiciens et chan— teurs nous offrent quelques chants ) I | | | | ) | | | | exotiques des les, L’arrivée 2 Tahiti, si elle, n’est plus ce qu’elle a déja été aux temps OU les premiers visi— teurs étaient accueillis par des Tahitiennes toutes nues, n’ende= meurent pas moins plus chaleu— reuse que l’arrivée imperson— nelle et froide dans n*importe quelle grande ville. Puis, nous nous dirigeons sur Papeete, -capitale de la Polynésie francaise, située 4 cinq milles de V’aéroport. Chemin faisant, le chauffeur de l’hdtel; en plus de nous indiquer les principaux centres de la capitale tels que la maison du gouverneur, la ca— thédrale et le bureau de poste, ne manque pas de souligner au passage quelques autres hétels tous plus chers que celui ow nous avons décidé de descendre, Touriste, méme 4 Tahiti vous serez traités. comme tel et on vous donnera l*impression que STRY 06 6 6 © 6 ee oe "ere eee ee" et ae Bureau central: +é1:872-7185 ile de Vancouver: 2616 rue Douglas, Victoria. e = te 1S EV4-3215 KA A RK TA a CREDIT UNION. > C ~ ® = = a ® o. ® wn ® 3 @ ) < ®- ” a. ® 125, 8éme avenue est, Van.10. | Le“Credit Union” qui joint (eer Se re es 7 rtoisie & l'action. © TARITI vous avez fait la meilleure af— fairez Mais les hétels décents et économiques de méme que les coins les plus pittoresques pren— nent rarement le chemin des grandes avenues. Débarrassés de nos bagages, nous revetons nos maillots pour plonger dans le Pacifique. A l’en— droit. ot nous y mettons le pied Ifeau est verte et chaude et le sable noir. ( Comment expliquer ce sable noir? Je n‘en sais trop rien. ) Les gens du pays nous ont dit, par la suite, qu‘a cette période de Fannee ( en janvier) Ifeau est trop chaude, Comment pourrait—elle @tre trop chaude, nous qui venons d'un pays froid? Plus d‘une heure nous restons étendus sur la plage a Iendroit ou la vague de la mer nous cou— yre et nous découvre au soleil, Puis nous sommes obligés de rentrer & I*hdtel car ce petit laps de temps a suffi d briiler notre peau trop blanche, Bien nous en pris, car a peinerevenus anos chambres le spectacle d‘une averse tropicale nous est offert, Du balcon, nous pouvons voir tomber la pluie, drue comme des clous, sous un soleil ra— dieux, Papeete, avec ses 40,000 ha— bitants, a déja allure d?une grande ville occidentale avec ses quartiers mal famés,ses zones résidentielles, ses grands ma— gasins, son centre ville, ses a— venues et surtout sa circulation rapide. Plus de vingt mille voi— tures roulent sur les rues et a— venues de la ville 4 des vites— ses qui nous ont semblé folles (est—ce l1’influence des métropo— litains?) sans compter un nom— bre incalculable de bicyclettes et de vespa. Aussin’avons—nous pas été surpris outre mesure, a quelques reprises, soit d’as— sister 2 un accident, soit de dé— couvrir des voitures accidentées, abandonnées le long des routes. Notre premiére découverte de Papeete nous la devons & un mi— litaire francais rencontré par hasard, comme il arrive sou— vent en voyage. Apres un apé— ritif, pris dans un bistrot, tres frangais il nous a conduit au coeur d’un quartier ot il ne se— rait pas bon de s’y promener , seul la nuit, Nous a—t—on dit le Tahitien avait un certain pen— chant pour la bagarre, Aussi bizarre que cela puisse parai— tre, nous avons pris notre pre— eer: 55a tatns ahs! Seo SS KD mAs", ‘DEAN LAPOINTE Téléphone N°& mier repas dans un restaurant chinois et dégusté une cuisine qui n’a rien ‘& voir avec *#]’ame— rican chinese food’? Ce phénome— ne s’explique par la présence’d’un nombre assez élevé, proportion— nellement, de chinois qui con— _ trdlent, par ailleurs, la majeure partie du commerce, Ensuite, nous avons fait la tournée des boites et discothe— ques; Le Pitate, le Zazou Bar et le traditionnel Whisky & Gogo, qui n’a rien d’original sinon wen tre situé 4 Papeete, Par contre le ** Quinn’? nous permet de voir davantage une atmosphére exoti— que et insolite. Certes on peut y percevoir les influences fran— gaises et occidentales, com— ment pourrait—il en @tre autre— ment? Le plus souvent Ja piste de danse est occupée par des Tahitiens tandis que les blancs restent Aassis,soit au bar, soit & leur table, On y danse le ta— mouré, danse typiquement poly— nésienne, et une sorte de valse avec un pas particulier, Le Ta— hitien a le sens du rythme com— me beaucoup des peuples qui ont gardé un certain sens de la pri— mitivité ou qui n%ont pas encore ététrop touchés parla civilisation occidentale; pour eux 1*’esprit n’est pas encore trop éloigné du corps de sorte qu’ensemble ils peuvent s*harmoniser et o— béir au sens profond de la mu— sique. Suite a la page 4, To) ‘NORTHWEST REALTY LTD. Services immobiliers complets MMAISONS -¥PROPRIETES DE RAPPORT XAPPARTEMENTS % CONSTRUCTIONS NOUVELLES ¥ CONDOMINIUMS %& . HYPOTHEQUES +** bureau: Pare |. FONDS - OBLIGATIONS REZ= DE= CHAUSSEE 549 rue HOWE, VANCOUVER.C.B. Télé hone n° 683 - 6575 3, Le Soleil de Vancouver, 12 juin 1970 GROS LOT A GAGNER The non-compact compact. The new Renault 12. 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