8 Le Soleil de Colombie, Vendredi ler décembre 1978 VAAN r Emploi Canada (suite de la page précédente) tibles de prendre part a des projets axés sur les vrais be- soins locaux et sur les priorités nationales du programme. Canada au travail Ce programme met au point et administre des projets qui créent des emplois a court terme dans des collectivités connaissant un chémage élevé, qui requierent les apti- tudes que possédent les chémeurs de la collectivité et qui leur font accomplir des travaux utiles et acquérir une ex- périence pouvant les aider a trouver du travail a l’issue de leur participation. Sont admissibles les projets qui: créent de nouveaux emplois s’assortissant aux aptitudes des chémeurs de la localité, et con¢gus pour utiliser et améliorer ces apti- tudes; fournissent des services et des installations utiles a la collectivité, sans faire double emploi avec les installa- tions et services existants, ni les concurrencer; prouvent que les activités pourront se terminer a la date prévue d’achévement; montrent que ces activités ne créeront pas de dépendance lorsque le financement fédéral cessera; sont de caractére non lucratif; et ne requiérent normale- ment pas plus de $15 000 en moyenne pour chaque mois durant la période d’opération du projet. La durée normale d’un projet est d’au moins 13 se- maines. II doit offrir au moins 3 emplois a plein temps, mais il peut inclure en plus une période initiale d’organi- sation et une période finale de cléture de 2 semaines chacune pendant lesquelles moins de 3 personnes peuvent étre employées. Les jeunes travailleurs Emploi Canada se préoccupe naturellement des pro- blémes d’emploi de plus en plus graves des moins de 25 ans qui constituent environ 27 p.c. de la population active canadienne et prés de la moitié du nombre total de stagiaires de ses programmes de formation. Il déploie donc de grands efforts en vue de formuler, dans le cadre de sa stratégie globale d’emploi, des politiques d’emploi et d’employabilité adaptées aux problémes actuels d’emploi des jeunes. Ses idées et méthodes innovatrices (Centres d’emploi-jeunesse, Programme de formation et d’expérience professionnelles, Programme d’alternance travail-études, Groupe national consultatif de la jeunesse, Comité interministériel d’emploi des jeunes) se tradui- sent éventuellement en programme viables et utiles, dont ceux de Jeunesse Canada au travail et de la Compagnie des travailleurs d’été. Jeunesse Canada au travail vise a réduire le chémage étudiant au cours de l’été en permettant a des organismes établis de promouvoir des projets de création d’emplois dans les secteurs de la collectivité qui en ont besoin. Les emplois ainsi créés doivent faciliter, dans la mesure du possible, l’entrée ultérieure de l’étudiant sur le marché du travail en lui donnant l’occasion d’essayer différentes possibilités de carriéres ou d’acquérir une expérience pratique dans une vaste gamme de domaines. Pour étre admissible, le projet doit: créer de nouveaux emplois facilitant le perfectionnement des ap- titudes des étudiants et les incitant a atteindre les objec- tifs du projet; fournir des services et des installations utiles qui ne font pas double emploi avec ceux qui existent déja, nine les concurrencent; prouver que les activités du projet pourront se terminer a la date prévue, et qu’elles ne créeront pas de dépendance au sein de la collectivité lors- que le financement cessera. La Compagnie des travailleurs d’été offre aux minis- teres et organismes fédéraux la possibilité de créer des emplois a court terme qui fourniront aux jeunes, surtout aux étudiants, des expériences de travail susceptibles de leur faciliter le choix d’une profession et la poursuite des études. C’est ainsi que pendant 1’été 1978 une vingtaine de ministéres et organismes fédéraux ont fourni pres de 6 000 emplois ou environ 77 000 semaines de travail dans le cadre de 875 projets répartis 4 travers les provinces, les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon, tout particuliére- ment dans les régions ou le chémage est le plus accentué. Les activités auxquelles les jeunes ont participé tou- chaient plusieurs des priorités gouvernementales: la con- servation de l’énergie, la prévention de la délinquance juvénile, la sensibilisation aux problémes de !’environne- -ment, la promotion du conditionnement physique, etc. Programme de mobilité de la main- d’oeuvre Ce programme subventionne les chémeurs et les travailleurs sur le point de perdre leur emploi ou sous- employés qui doivent déménager pour trouver un emploi- convenable. Il aide également ceux qui doivent se déplacer pour profiter de services d’emploi ou de forma- tion qui ne sont pas offerts dans leur localité. Il y a six types de subventions: subventions de pros- pection accordées a ceux qui cherchent du travail dans la région la plus proche ou ils sont susceptibles de trouver un emploi convenable; subventions spéciales de voyage per- mettant aux travailleurs de profiter de services d’emploi non offerts dans leur localité; subventions de déplace- ment permettant aux travailleurs de s’établir avec leur famille dans la région ou ils ont trouvé un emploi con- venable; subventions de voyage en vue d’un emploi tem- poraire permettant aux travailleurs de se déplacer en vue. d’occuper un emploi d’au moins 8 semaines ou pas plus de - 9 mois a l’extérieur de leur localité; subventions de voyage de stagiaires défrayant les frais de déplacement des personnes inscrites 4 un cours de formation de la main-d’oeuvre a |’extérieur de leur localité; et subven- tions de voyage aux fins du travail agricole saisonnier permettant aux travailleurs d’accepter un‘ emploi agricole saisonnier d’une durée allant jusqu’a neuf mois. Service consultatif de la main-d’oeuvre Ce Service joue un réle de catalyseur en amenant employeurs et employés a discuter ensemble des changements technologiques et autres qui surgissent dans le milieu du travail et 4 formuler des mesures d’adapta- tion pour résoudre les problémes que ces changements font surgir. Il offre donc des conseils techniques, des con- seils en orientation et des primes d’encouragement aux employeurs et a leur personnel qui subissent les effets d’un changement en technologie ou de la conjoncture économique, du ralentissement des affaires, de la réinstallation d’une industrie ou d’autres facteurs qui peu- vent conduire au déplacement des travailleurs ou a la fermeture d’usines ou d’industries. Trois principes généraux sont a la base du pro- gramme: la planification et la consultation entreprises De nos jours, employeurs ét employés sont dispensés de la tracasserie admi- nistrative qu’entrainait Vutilisation’ de timbres d’assurance-chomage. Grace au raffinement de ses méthodes de contrdle, Assurance-Chémage Cana- da a pu éliminer l’usage de timbres comme ci-joints, lesquels sont devenus ob- jets de curiosité... qu’on peut voir (de 9h a 17h, du mardi au samedi, et de midi a 17 h, le dimanche) au Musée national des Postes; édifice Sir Alex- ander Campbell, Ottawa. (Photo CEIC) _ tion des salaires et des conditions de travail; il prévoit et = avant que les changements surviennent, afin d’étudier: leurs conséquences et recommander les mesures de réadaptation qui s’imposent; une étude conjointe par l’ad- ministration et la main-d’oeuvre permettant aux tra- vailleurs de prendre part aux décisions qui les affecte- ront; la coordination des mesures d’adaptation publiques et privées, y compris l’ensemble des programmes d’emploi du gouvernement. Emploi des femmes L’accroissement de la participation féminine au marché du travail, le regroupement des femmes au sein des groupes occupationnels qui sont généralement moins rémunérateurs et le taux actuellement élevé de chémage chez les femmes ont poussé la Commission et le Ministére de l’Emploi et de l’ Immigration du Canada a prendre des mesures conformes aux changements sociaux et économi- ques qui touchent profondément la vie des femmes et facilitent leur égalité d’accés a l’emploi. Promouvoir activement |’expansion du marché du travail qui utilise pleinement le potentiel de la main- d’oeuvre féminine et soutenir les travailleuses qui cher- chent a occuper des emplois rentables et épanouissants, tel est le grand objectif poursuivi, dont découlent les sous- objectifs suivants: aider les femmes a acquérir les com- pétences et l’expérience qui leur permettront d’intégrer ou de réintégrer le marché du travail, a trouver des emplois correspondant a leurs qualifications et aptitudes et a faire le meilleur choix parmi toute la gamme des pro- fessions en demande sur le marché du travail canadien; aider les employeurs a déterminer et a éliminer les obstacles au recrutement et a la promotion des femmes; enfin, favoriser l’emploi des femmes dans des industries _ et des emplois mieux rémunérés ou elles ont été tradition- nellement sous-représenées. Conformément a ces objectifs, la Commission et le Ministére s’emploient a éliminer sur le marché du travail toute pratique discriminatoire fondée sur le sexe et a remédier aux désavantages économiques que les condi- tions discriminatoires passées ou actuelles ont imposés aux femmes. On prépare donc chaque année dans les bu- reaux régionaux et nationaux, en collaboration avec les directions de programmes d’emploi, un plan ‘d’action fondé sur une politique d’égalité d’accés a |’emploi pour les femmes, visant a encourager le marché du travail a of- frir un traitement plus équitable aux femmes, et leur ren- dant plus accessibles les programmes de formation et d’emploi. Programmes agricoles De par sa nature, le secteur agricole connait des hauts et des bas: a la saison des semailles et de la moisson, les travaux sont nombreux et la main-d’oeuvre rare; a la saison morte, il y a pléthore de main-d’oeuvre et peu de travail. Pour faire face a ces difficultés, Emploi Canada a concu et instauré, en collaboration avec les provinces, le réseau national des Services de main-d’oeuvre agricole du Canada. Le réseau a pour objectif de voir a une plus grande stabilité au niveau de l’offre en travailleurs permanents, saisonniers ou d’appoint, et d’aider les exploitants et travailleurs agricoles a satisfaire leurs besoins en matiére d’emploi. Plus précisément, il aide les agricul- teurs a prévoir leurs besoins en main-d’oeuvre; il attire les travailleurs vers le secteur agricole, et procéde au recrutement et aux présentations; il suscite une améliora- organise des services spécialisés destinés 4 répondre a la demande en main-d’oeuvre; il définit les besoins en for- mation professionnelle des travailleurs agricoles. Les Services de main-d’oeuvre agricole participent activement au recrutement de travailleurs permanents, saisonniers ou d’appoint pour une variété d’exploitations agricoles. Ils assurent aussi le recrutement et le transport de travailleurs saisonniers qualifiés pour les exploitations vouées a l’élevage des bovins, a la production céréaliére, ala culture de la pomme de terre, etc. Outre les Services de main-d’oeuvre agricole du Canada, le programme. de main-d’oeuvre agricole de la Commission comporte plusieurs autres éléments: les ac- cords fédéraux-provinciaux sur la | main-d’oeuvre agricole; les programmes de formation en agriculture, les programmes de mobilité de la main-d’oeuvre agricole; les programmes des travailleurs saisonniers agricoles étrangers. | i | i ie / Ces textes sont fournis par le Secrétariat d'Etat J