4, TELE—SOLEIL,’ Vendredi 3 Juin 1977 Un programme toujours varié Parmi les divers sujets de |'é- mission Femme d’aujourd’hui, le lundi 6 juin a 13 h 35, signalons un entretien de Minou Petrows- ki avec Natalia Satz, directrice du Centre musical d’Etat pour _ enfants, & Moscou. Natalia Satz fonda en 1918 le premier théa- tre pour enfants, dans la capita- le soviétique, et en 1965, elle y fonda le premier centre mu- sical du monde destiné a |’eh- fance. Membre de I'Association des artistes du peuple de I'U- nion soviétique, elle est consi- dérée par les milieux artisti- ques comme «la mére du théa- tre pour enfants dans le mon- de». Les plus grands créateurs, dont Je cinéaste Eisenstein, réa- lisateur d'Alexandre Nevski, n’ont jamais caché leur admira- tion pour Natalia Satz, qui a eu d’ailleurs de nombreux contacts avec les compositeurs de notre époque, par exemple Prokofiev, qui lui dédia le conte musical Pierre etle Loup. _ Soeee = Louise Arcand animera cette émission, qui sera réalisée par Fernand Choquette. Le mardi 7 juin, Femme d’au- jourd’hui se consacrera entiére- ment a la question des femmes prisonniéres, en cherchant a comprendre comment une fem- me tombe dans le milieu du crime... : Francoise Girard a. inter- rogé & ce sujet plusieurs per- sonnes, et les téléspectateurs pourront, grace a leurs témoi- gnages, se faire une opinion sur des questions comme celles-ci: 'émancipation de la femme a-t- elle favorisé la délinquance chez la jeunesse féminine? a-t-elle encouragé la jeune délinquante a participer & des crimes autre- fois réservés aux hommes? Quel est l'effet de |'incarcéra- tion sur celles qui en ont été, l'objet? Comment une femme peut-elle refaire sa vie aprés sa réhabilitation? Vous ferez la connaissance d'une ancienne détenue, qui vous racontera ses expériences. Vous visiterez la prison de Kingston, dont vous verrez le directeur, des gardien- nes*et des détenues. Réalisée a- Ottawa par Kristina von Hlatky, l'émission sera animée par Ra- chel Verdon. Dans |'émission du jeudi 9 juin, qui sera réalisée par Fer- nand Ippersiel et animée par Louise Arcand, on vous entre- tiendra d’éducation et d’alcoo- lisme. Les deux grands sujets exposés et débattus pendant l'heure seront en effet les élec- tions scolaires de Montréal et les «Al-anon» (alcooliques ano- nymes). En ce qui touche les élections scolaires dans la Mé- tropole, on verra quel est le ré- le des parents dans le domaine de |’éducation, et une table ron- de réunira & ce propos un cou- ple de parents, un commissaire d’école et une enseignante. Jeanne Benoit a fait les recher- ches concernant cette importan- te question des élections sco- laires. Francoise Girard - Quant aux Al-anon, nous ver- rons comment les femmes, dont le conjoint souffre d’alcoolisme, peuvent trouver des solutions a leur propre probléme psycholo- gique. Peuvent-elles vraiment aider leur mari @ vaincre cette maladie? Peuvent-elles aider leurs enfants, qui subissent les effets de |’état anormal de leur pére? On sait que le mouve- ment des Al-anon a obtenu jus- . qu'a présent d'impressionnants . résultats. Héli-patrouille Cette série vous fera connai- tre deux jeunes officiers de la paix, intrépides, cela va sans dire, munis des instruments les plus modernes pour patrouiller, du haut des airs, une ville du sud-ouest américain. C'est a la suite de longues et importantes discussions que la commission de police de |'en- droit décide d’assurer une meil- leure protection de la population en mettant a profit les moyens modernes de ce siécle d'inven- tions: la surveillance par héli- coptére. La discussion arrétée, il s'agit de former une équipe de deux policiers spéciaux qui seront af- fectés 4 cette délicate tache. Mais cela devait se faire avec précautions, jl fallait faire fi des - tabous, s’entendre avec les syn- dicats et convaincre les person- nes directement intéressées. L'étape suivante portait sur le _ choix d’un personnel compétent ‘qui aurait aussi des connaissan- ces sur l'art de piloter un héli- coptére pour réussir les mis- sions périlleuses qui leur se- raient confiées; des hommes ca- pables de continuer 4 échanger avec leurs collégues sur terre. Dans le plus grand secret, des candidats furent invités 4 postu- ler, et les chefs chargés de re- cruter le personnel retinrent, sans grande difficulté, les noms des officiers Burdick et Foley. Jim McMullan et Dirk Benedict Leur curriculum vitae en disait long sur leur expérience: vété- rans des guerres .d’Asie, bril- lants policiers, habitués aux hé- licoptéres et téméraires par sur- croit. Les heureux officiers sui-: virent |'entrainement — spécial que leur nouveau réle exigeait. L’Otage Tel est le titre du premier épi- sode qui,vous permettra de sui--~ Foley.° °°" ~ «Simone Veil»: «Deux ou trois choses... ..qu’elle nous dit d’elle», et qu’ainsi vous apprendrez de sa bouche en regardant, le vendre- di 10 juin dés 20 h 30, une émis- sion de Femme d’aujourd’hui mi- se en ondes par Yvette Pard et animée par Aline Desjardins. On a beaucoup parlé de Si- mone Veil il y a trois ans, lors- qu'il fut question d’adopter en France une nouvelle législation sur l'avortement. Dans Simone Veil, film de Jean-Emile Jean- nesson qui fut présenté sur la premiére chaine a Paris, vous verrez comment et pourquoi cet- te femme, Simone Jacob, juive d'origine, qui voulait étre avo- cate, est devenue un jour minis- tre de la Santé nationale dans le gouvernement francais. En novembre 1974, Simone Veil «dénonga une hypocrisie so- ciale», affirme Jean-Emile Jean-" nesson. C’est ce fait qui amena ‘auteur &@ en connaitre davanta- ge sur cette personnalité chez qui il avait découvert un «mé- lange de pudeur et d’assurance, de sincérité et da combativite habile». C’est d'abord & Nice que nous irons, dans 1é Nice des années trente ou la crise économique atteint la famille Jacob et con- trarie ses projets, mais pas au point de menacer le bonheur de Simone; qui va au lycée et fré- quente les camps de scouts. La situation changera compleéte- ment du fait de la guerre et de l'occupation, les juifs n’ayant a espérer de l’occupant rien d’au-, tre que la déportation et la mort. Simone échappera a la mort mais-non a la déportation, dont elle subira l’outrage avec’ sa mére et sa soeur ainée, Mi- » lou. . En 1952, Simone Jacob épouse le fils d'un industriel juif lor- rain, Antoine Veil. Mais bientdt survient un drame: Milou meurt accidentellement. Simone Veil nous entretiendra ensuite. des circonstances . de son mariage. Cette femme qui a trois fils nous parlera de son réle de mére et d’épouse, puis, au point de vue professionnel, elle nous apprendra comment vre les deux jeunes héros dans une poursuite de bandits armés détenant une femme comme ota- ge. Gil et Don sont appelés a se rendre sur les lieux mémes ou des voleurs sont en train de fai- re main basse sur ce qui pour- rait étre une importante som- me d'argent. C’est plus précisé- ment sur le toit d'un hétel du centre-ville que s‘arrétera I’héli- coptére piloté par Foley tandis que Burdick est l'observateur. L'appareil est en vol stationnai-— re au-dessus de !'immeuble de quatorze étages; Don descend l'échelle et se laisse tomber sur le_toit. On lui demande, par !'in- terphone, de se rendre auprés d'un homme foudroyé par un coup de feu. Ce dernier raconte que deux bandits armés |’ont attaqué et qu’ils détiennent ‘ maintenant sa femme en otage. Les bandits consentiront 4 li- bérer la femme a condition d’ob- tenir une voiture et le libre ac- cés & I'aéroport o¥ un avion de- vra les attendre pour la destina- tion de leur choix. ; Vous retrouverez, chaque sa- medi a 20 heures, Jim McMullan et Dirk Benedict dans les réles respectifs de Don Burdick et Gil s.t8 : SADHNIN ie 3 341 elle est entree dans la magistra- ture. On évoquera par la suite le contexte politique dans le- que! se sont trouvés Simone Veil et son mari, avant qu'elle ne soit ministre de la Santé. mk aan sta Aline Desjardins Comment une femme a-t-elle pu en quelques mois devenir une célébrité de la scéne poli- tique francaise et retenir, par ses déclarations, l'attention d’u- ne grande partie du monde fran- cophone? Voila ce que nous sau- rons quand nous aurons vu |'é- mission de Femme d’aujourd’hui, le vendredi 10 juin, a partir de 20 h 30, sur la chaine francaise de Radio-Canada. (Consultez, ci-contre, le pro- gramme des émissions quoti- diennes de Femme d’aujourd’hui, animées par Aline Desjardins ou Louise Arcand, du lundi au vendredi, de 13 h 35 a 14 h 30). A Fe En bref. @L'Homme a la recherche de son passé, une production de la Suisse réalisée par Pierre Bar- de, diffusée le dimanche matin a 11 heures, nous fera voir I'l- ran. Voici quelques détails: le 5 juin, «Persépolis», un pélerinage artistique et historique dans les ruines de la capitale des Aché- ménides; le 12 juin, «Les Fastes d'lspahan», merveilles de l'art islamique iranien, et le 19 juin, «Trésors de l'art, témoins de I'Histoire», histoire de la créa-- tion du monde, de I’homme, de I'lran telle que connue par les réalisations artistiques sous tou- tes ses formes. © Ce sont des visiteurs de Chi- bougamau et de Saint-Jéréme- qui raconteront leurs expérien- ces de vie, a |'émission le Temps de vivre, le mercredi 8 juin a 14 h 30. On verra par exemple Pierre Paquette s’entretenir avec M. Arthur Poirier, 86 ans, qui racontera son passage de I'agri- culture au travail dans le bois, a la navigation pour ensuite s’é- tablir 4 Chibougamau. Mme Gé- rard Poirier donnera une dé- monstration de tissage en ban- des, et nous entendrons parler _d'étudiants du secondaire de Saint-Jér6me qui. visitent des personnes agées dans le cadre ‘des «Nouveaux Horizons». ; , Le programme musical sera assuré par Mme Lorette Bélan- ger, MM. Adrien Laurendeau, Fer- nand Bélanger et Mile Longpré, Du cété information, on parle: ra du processus d’admission en centre d'accueil, avec M. Gilles Caron, du Conseil régional de la ‘santé et des services sociaux de Montréal. L’activité de la se- maine: «Quoi mettre dans. sa valise?», avec Reynald Savoie, chroniqueur de voyage. ® C’est a une escale dans le climat aride désertique qu'on nous convie, le jeudi 9 juin a 11 h 30, Les Animaux chez eux présente un documentaire filmé dans le désert américain. On y verra en particulier des lézards, des chats sauvages, des souris, des oiseaux de différentes es- péces qui vivent tous au beau milieu d'une végétation de cac- tées. Une journée dans le désert,- -une invitation pour jeudi. J O Martin, sauveur de «Venise ,illustre parfaitement le drame de notre civilisation. Au fil des siécles, on y a 6rigé un trésor artistique et architec- tural d'une valeur inestimable. Par contre, cétte- ville est me- nacée par la force combinée de ‘homme et de la nature. Jo Martin «La plus grande concentration industrielle d'Europe s’est ins- tallée sur les bords de la lagu- ne qui enserre Venise. On y retrouve des usines pétrochimi- ques qui crachent pas moins de -15,000 tonnes d'oxyde sulfuri- que par année. Mélé a I'air sa- lin de J'Adriatique,sce compose, «uk Venise se transforme en cocktail terri- ble, qui ronge la pierre des édi- fices et des monuments, en- dommage les tableaux et me- nace la santé des hommes.» ‘Jo Martin a mené la lutte pour la sauvegarde -de Venise. Au- - jourd’hui directeur de la Gale- rie nationale 4 Ottawa, il a di- rigé le bureau de I'UNESCO & Venise pendant trois ans. Ce Canadien parle passionné- ment des efforts déployés pour sauver la plus belle ville du monde. Sa tache était de coor- donner les efforts de Ja com- munauté internationale, en as- sociation avec les différents ni- veaux de gouvernement italiens, suite a un -appel lancé par l'UNESCO. Un document en deux volets Dans le cadre de la série Un Canadien errant, Louis-Georges Carrier a réalisé un document intitulé Jo Martin, sauveur de Venise. Les téléspectateurs de la chaine francaise de Radio- ‘ ‘Canada -pourront .voir les deux ¥» » ok eli re te tam. new Fie =n gniiierinee? ee piel stint h iii. Rikrackagicmetiiarnitl cai Gramm, \. \ Sa en