06 ” ela fait maintenant prés de deux ans que j'assume la présidence de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique. Ces 19 mois furent bien remplis et de nombreux dossiers ont enfin vu un aboutisse- ment au cours de cette année financiére. Dans mon message de l'année derniére, j’ai mentionné quil était important que la Fédération et la communauté Sunissent; quil était temps que nous partagions une vision commune nécessaire 4 lavancement des travaux entourant le développement de notre communauté autant sur la scéne provinciale que fédérale. Les réalisa- tions obtenues pour la population francophone de la Colombie-Britannique au cours de cette année sont en grande partie le résultat du travail acharné du personnel de la Fédération et de 'appui qu'elle a obtenu des organismes représentant celle-ci. Cet appui, la Fédération en a besoin pour avancer et pour ne pas piétiner. Elle en a besoin d’une fagon continue. La confiance que lui accorde la communauté doit étre forte et solide. Remettre en question les gestes et les déci- sions quotidiennes de notre organisme porte-parole diminuerait son pouvoir auprés des autorités quelle tente es travaux de l'année 2000-2001 a la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique (FFCB) se sont déroulés sous le theme lancé 4 !AGA de juin 2000 « Prendre sa place ». Pourquoi un tel vocable quand on sait que la FFCB existe depuis 1945 et que la communauté francophone est présente sur la céte du Pacifique depuis la moitié du 18° siecle ? La FFCB est le lieu de rencontre dont se sont dotés les francophones dans le but de promouvoir, représenter et défendre les droits et les intéréts des francophones de la Colombie-Britannique. « Prendre sa place » voulait dire au cours des derniéres années occuper des secteurs dactivités ott il n'y avait pas d’organismes et d'institutions qui parlaient au nom des francophones. Rappelons-nous des secteurs éducatif, culturel et économique pour lesquels la FFCB avait recu le mandat de préparer la création d'un organisme pour C1Q 1 a ep ne ) | de convaincre. La communauté francophone est trop peu nombreuse pour avoir le luxe de se diviser. Nous sommes prés de 60 000 francophones, 6 000 membres, 40 associations et une Fédération. Notre nombre ne suffit pas 4 assurer notre développement auprés des instances qui gouvernent notre pays et notre province. C'est la force, la solidarité et une approche concertée quil nous faut pour les convaincre de notre poids politique et économique. Sans cette union, notre développement peut étre remis en question et méme étre en péril. La Fédération mexiste que par ses membres. Elle a le pouvoir qui lui est donné. Sans la présence des associations membres pour la guider, pour lappuyer, pour lui insuffler énergie dont elle a besoin, elle ne peut avancer. Voila pourquoi, il est essentiel que la commu- nauté ait en son sein des organisations vivantes et des élus forts pour la représenter. Je pense que les réalisations de la Fédération au cours de cette année dans les dossiers de la santé, de l'éducation, de la justice ou de la politique provinciale montrent que la communauté peut l’appuyer dans ses projets. Grace 4 nous, la population francophone permettre le développement du secteur et de produire des outils de promotion tels répertoires et annuaires. P Depuis ce temps, les francophones ont pris leur place dans le secteur éducatif grace a la création de Association des parents connue maintenant sous le nom de la Fédération des parents francophones de la C.-B. Cela a permis la venue du Conseil scolaire francophone de la C.-B. et de toutes les associations ou regroupements qui sy rattachent comme | Association des enseignantes et enseignants francophones et le réseau des directions d’écoles pour ne nommer que ces derniers. Dans le secteur culturel, la publication du répertoire des ressources culturelles et artistiques, la tenue du gala provin- cial et la création du Conseil culturel et artistique francophone de la C-B. (CCAFCB) ont permis aux francophones de regrouper les forces vives de la culture et permettre Péclosion de cette derniére sur la Cote Ouest. En économie, la FFCB facilitait la naissance de la la dispose aujourd’hui @une association de juristes d expression francaise. Elle pourrait bien au cours @un avenir prochain obtenir davantage de services en frangais au niveau provincial, notamment dans le secteur de la santé. En effet, notre Fédération est sur le point dobtenir, aprés plusieurs mois de revendications, une structure au sein du gouvernement provincial qui pour- rait favoriser le développement de services dans notre langue au sein de ce niveau de gouvernement. La Fédération est aussi sur le point de réaliser une consultation auprés de la population afin @établir le profil de son état de santé. La Fédération a maintenant suffisamment @information en main pour entreprendre des discussions avec les ministéres de Education et de PEnseignement supérieur afin de conceptualiser un modeéle et une structure d’enseignement postsecondaire en francais dans notre province. Notre communauté devrait étre fitre des acquis obtenus au cours des années. Elle devrait se féliciter pour sa prise en charge et poursuivre ses efforts et ses travaux afin de pousser plus avant son développement. laud, premiere Chambre de commerce francophone, publiait [Annuaire des services en frangats et tout derniérement était mandatée de mettre sur pied la Société de développement économique de la C.-B. (SDECB). Nous pouvons dire que ce secteur a maintenant un interlocuteur qui voit au développement économique de la communauté francophone et qui parle en son nom. Que veut dire « Prendre sa place » dans le contexte politique et social actuel ? Vers quelle direction ou orientation ce theme a-t-il mené lorganisme porte-parole au cours de Pannée ? « Prendre sa place » au cours de la dernitre année sest matérialisé par les démarches entreprises dans le but de faire reconnaitre la communauté francophone par le gouvernement provincial. La signature @une entente fédérale/provinciale pour la livraison des services en frangais est un pas dans la bonne direction. Nous devons poursuivre nos travaux afin de voir louverture d'un