Andras M,.Robert ANDRAS ‘Les moyens techniques dont “nous disposons pour- raient nous permettre de re- gler tous les problémes de Vurbanisation accélérée du Canada, “si seulement nous pouvions avoir une détermi-’ nation collective.” C’est en ces termes que M. Robert Andras, ministre d’Etat chargé des affaires urbaines;. a défini les possibi- lités d'action. de son nouveau département au cours d’une conférence qu'il donnait cette semaine devant les membres de. -PAssociation canadienne de l’immeuble, réunis en con- gres a Montréal. : ‘Malheureusement, a note le ministre, “un abime im- mense -sépare ce que nous sentons au fond de nous-mé- mes comme optimal et la realilé,. qu'il s’agisse de Ja conception de nos maisons ou de nos villes ou encore du caractére de notre nation’. Cet abime a une. cause. Une ville moderne est le pro- duit de millions, voire méme ‘de milliards de décisions per- sonnelles de particuliers et d’un nombre presque égai de décisions gouvernementales. Les éléments Ces décisions vont de le- mission’ d'un permis de cons- truire par un organisme mu- nicipal de planification a une plus’ forte .contribution fedé- rale a Vaide sociale. - Chacun des éléments. de ce mécansme ‘exlreémement complexe . est constilue- de participants possédant chacun des pouvoirs jalousement re- serves, qui, nécessairement, devraient étre modifiés si on veut en arriver a une solu- tion quelconque. Car les problémes sont nombreux: et bien connus. Notre héritage urbain, a’ dé- claré M. Andras, est consti- tué de villes dont, Montréal est un exemple typique. “C’est & la fois un bel en- droit emballant et un lieu de Jaideur, L’opulence y coiole Jextréme pauvreté. Les si- ‘gnes de’ croissance y voisi- nent avec les: ilots de déecré- pitude. On y constate une ex- ‘pansion illogique, coiiteuse, et déplaisante au point de vue esthétique”’ L‘urbanisation Cependant ces problemes ne feront que croitre avec la -eroissance ‘de Ja métropole. Au rythme actuel d’urbanisa- tion, en I’an 2,000, Je Canada sera’ dominé par trois gran- ‘des: agglomérations urbaines. Le ‘tiers de Ja population du ays sera alors concentré a ‘Montréal, Toronto et Vancou- Ver. i ee Soixante-quinze pour cent de la population sera alors toncentré dans douze villes ront atteints dans 29 ans seu- lement. L’exemple de cités du genre de New-York, Tokyo, Chicago et Detroit permet de prevoir les conséquences de cette urbanisation et elle se fait chez nous a un taux plus éleve que partout - ailleurs dans Je monde: augmentation de la pauvreté, logement in- suffisant et décrépit,. syste- mes de transport couteux ct inefficaces, pollution sous toutes ses formes ainsi qu’ac- croissement. de la_ tension, des frustrations, du taux du crime et de l'agitation so- ciale. Les centres de décision La~ dispersion des centres de décision, TYabsence de -toule determination collective et la grande complexité des problemes a résoudre, font quil n’y a pas actuellement de solution miracle. Les buts a poursuivre, selon M. Andras, s’ils sont relativement faciles a définir, en théorie tout au moins, doi- vent aussi étre partagés par Yensemble de la population. - “Quoique les solutions que Yon propose sautent aux yeux ou qu’elles semblent in- contestables, personne ne saurait prétendre que leur application devrait precéder leur acceptation par le public en general”. Si le gouvernement décide de mettre l’accent sur ‘la re- novation des anciennes mai- sons, il arrivera que dans certaines -villes, les aulorites municipales se seront fixe comme but le réaménage- ment commercial. Les initia- tives privées seront elles aussi, dans certains cas, en contradiction avec les priori- tés du fédéral. Les objectifs “C’est pourquoi je suggére, a dit le ministre, d’insister davantage sur une définition plus claire de nos buts et en- suite sur la recherche d’un consentement général.” A titre d’exemple de politi- que contradictoire et erronee, M. .Andras a cité le régle- ment de problémes de circu- lation par .la construction d’autoroutes dans les villes. “A qui cela va-t-il servir?”’ doit étre la premiére ques- - tion a poser avant de pren- dre de semblables décisions. La rénovation: urbaine, fort 4 la mode dans les années 60, et abandonnée en grande partie depuis, a créé plus de mécontentement qu'elle n’a rendu de services, dans cer- tains secteurs. Les champs de competence des municipalités, ct des di- vers autres -paliers de gou- . vernement et de décision ne tee = EE ' changent pas certains faits Le ministre a d’ailleurs précis. Le gouvernement fé- noté qu'il y avait de plus en déral, par le truchement de plus de scepticisme quant au plus de 27 mjnistéres et orga- résullat rapide que pourrait nismes, exeree une influence obtenir un tel effort. déterminante sur le tissu ur- bain canadien. : Ces influences vont de l’im- La solution migration. au niveau fédéral es ‘ependant- dans ce aux mesures sociales, en pas- wii Squil faut chercher Ja sant par les orientations en solution, acti] déclaré. { matiére de transport natio- nal, les activités des ports nationaux, la SC HL, le CN, “Tant .que, comme nation, - nous ne nous sommes pas ‘Aly @annainc donne des objectifs précis en- vers lesquels on s’engage a Crest pourquoi, en restant un_degré élevé, les inégalités ans Ie cadre des res sabi- = AL VE, AES | j dans Ie cadre des responsab de noire société ne seront lités constitutionnelles, il faut as- elifiinces area s’assurer que, dans !’exercice Pe Se de ces activités, le gouverne- ment attenuces, a conclu le ment fédéral cherche a com- on ges tae re pléter les priorités locales et est _douteux que 2im- provinciales _ plutot qu’a y porte: quelle, polilique ex ria: fxineaohatanee tiere d’aménagement de ter- ~ Baloh Mio maniens An: solu: rain puisse porter radicale- tion au probleme “Ye base ment atteinte aux valeurs posé par l’urbanisation ra- que la nation attache a la pide d’une part et par la propriété fonciére. Un pro- multiplicité des paliers de dé gramme de logement ne de- cision et d’action d’autre part vrait peut-étre méme pas se situe dans un dialogue servir comme méthode de re- accru entre les divers gou- distribution du revenu dans vernements. la société.” Une maison d’acier Quatre maisons dans une seule construction, tel est le systéme Quadrex, basé sur l'utilisation de l’acier 4 raisoi de onze tonnes pour chaque unité. La maison cofte $10,900, terrain compris. A l’intérieur d’un batiment de 50 pieds sur 50 pieds, deux murs communs divisent l’unité e quatre parties égales, comportant chacune trois chambres & coucher, une salle de bain et demie, une cuisine, une salle de séjour et une salle familiale. Soixante-seize unités Quadrex ont été construites 4 Pointe-Gatineau dans 1 région de Hull-Ottawa, au terme du programme de $2 millions du gouvernement fédéral. Il s’agit de logements cott modique. L’ensemble du projet comptera 304 habitants. oan Tel.: 327-1260 Estimation gratuite : Tous transports. Central Cleanse ‘Prix raisonnables. Nettoie cours, sous-sols, Gérant : Carl garages, etc. 3 Maurice Van |mschoot, sculpteur V.1. ARTS and CRAFTS ouvert tous les jours de 9 h 304 20h. FARMERS’ PLAZA Route transcanadienne Bus. 746-6411 Cowichan Station, B.C. Res. 743-2869 BOURSE D’ETUDE LA FEDERATION OFFRE UNE. BOURSE D’ETUDE - pour un ou une étudiant (e) poursuivant ses études en frangais. - pour un ou une étudiant (e) qui, par ses études et ses cours choisis, pourrait mieux servir la popula- ee francophone de cette province dans un temps utur. - Par ailleurs un certain succés académique est aussi nécessaire. Les démarches devront étre adressées 4 : Fédéra- | tion des Franco-Colombiens, 1013B rue Brunette, Maillardville, Colombie-Britannique. ree os A f seulement. Et ces chiffres:se- »,