dans Voici un apergu rapide de l’action des systémes’ de fertilisation. La plante trouve dans_ le sol une partie de ce dont elle a besoin, en provenance des richesses naturelles des roches (directement du sous-sol ou apportée par déplacement: fleuves, gla- ciers, etc. ...). Elle peut utiliser certaines matiéres directement (potasse, acide phosphorique et oligo-élé- ments) qui se trouvent sous forme soluble et assimilable par les racines; elle assimi- le directement de l’air une partie de son azote; elle u- tilise , pour ces différentes transformations chimiques, l’?oxyde de carbone de I’air. Mais tous les éléments dans le sol ne sont pas directe- ment assimilables et le de- viennent grace 4 leur trans- formation par la population **invisible ’’ du sol: les bactéries. Ces bactéries, pour survi- vre, ont besoin de matiére organique; toute substance végétale ou animale est ma- tiére organique, par consé- quent, le choix des produits que l’on peut apporter ausol est grand. Cependant, parmi ces produits, il en est qui sont relativement pauvres en maitére azotée (lasciure par exemple). Dans ces cas, les bactéries vont utiliser le peu d’azote disponible dans le sol, (provenant de 1’azote at- mosphérique pour une part), ii é : HL Dy 69g 2" ad) pour décomposer la matiére organique; bien que cette matiére organique donne, plus tard, aprés décomposi- tion, sa valeur nutritive aux plantes, le procédé de dé- composition par les bacté- ries utilisant l’azote dispo- nible se fera au détriment des plantes; c’est dans un tel cas qu’un apport d’azote directement assimilable a- vec un engrais chimique est conseill. Le méme probléme peut se produire au printemps, quand la température est encore trop froide pour permettre aux bactéries de travailler, on peut apporter de l’azote directement assi- milable pour accélérer le départ de la végétation (a- vec les pelouses particulié- rement). Pour les autres éléments, acide phosphorique et potas- se, il peut étre nécessaire d’en faire l’apport artifici- ellement, pour suffire aux besoins de certaines plan- tes de nos jardins, qui n’ex- isteraient pas naturellement si on ne lesimplantait © pas, car elles ne peuvent survivre dans des conditions de solet de climat qui ne sont pas les leurs (c’est le cas de bien des plantes ornementales im- portées d’Orient ou d’Amé- rique du sud et que nous vou- lons dans nos jardins). Ce probléme est fréquent dans les potagers ot l’on produit des plantes gourmandes’ (chou, tomate. . ) avecl’idée de produire, alors que l’on ne donne rien en échange. Mais il ne faut pas imagi- ner (comme c’est hélas la fagon de penser d’un grand nombre de jardiniers) que les engrais chimiques, plus faciles A employer, étant donné leur _ présentation commerciale, puissentrem-. placer les apports organi- ques. Avec de telles idées, des cultivateurs ont détruit des terres fertiles, l es ré- sultats surprenants des pre- miéres d’emploi d’engrais chimique leur ayant fait ou- blier toute sagesse pour le gain. Ces terres sont mor- tes car la population du sol a été anéantie par manque de nutrition, alors que le sol s’est trouvé bientdt sa- turé de sels chimiques (a- cide phosphorique, potasse,) dont la dissolution est fort lente. C’est un peu le méme pro- bléme, quoi que pour des raisons différentes, que les déserts tropicaux s’étendent et que le terres fertiles s’amenuisent. I] ne faut pas oublier qu’un sol est vivant, il faut le traiter comme tell! Voici, en résumé, une cer- taine maniére d’@étre sage: - - Laissons autant que pos-. sible au sol son équili- bre naturel - - Ne cherchons point A produire plus qu’iln’est naturellement possi- ble - - Si possible, conservons & notre environnement sa nature originelle - - Redonnons au sol autant de matiére organique, que ce que nous préle- vons (et cela inclut les gazons, les plates-ban- des fleuries, les ro- siers, les arbres frui- tiers. . .)' N’doublions pas que tout produit du jardin peut étre utili- sé, doit étre recyclé). Apportons des engrais or- ganiques (extraits de pro- duits animaux, produits de la mer, tourbe améliorée) qui sont moins riches en ma- tiére pure, mais efficaces sur une plus grande pério- de de temps, sans effets dramatiques. -pelle une Lin. Face 4 une situation aussi inédite, le gouvernement est’ intervenu et a présenté un plan de sauvetage de M.Jean Charbonnel, ministre du développement industriel et scientifique. Pour l’essen- tiel, ce plan prévoyait de séparer les trois branches de l’affaire en trois socié- tés distinctes: horlogerie, ’ machines-outils et matériel d’armement. D’autres plans de sauvegarde ont été avan- cés, aussi bien par les syndicats que par des grou-, pes francais et étrangers. Ce n’est finalement qu’au milieu du mois d’aoft que l’on est entré dans la pha- se des négociations. Elles sont menées, au nom du gouvernement, par _ |’in- dustriel Henri Giraud et, d’autre part, par les orga- nisations syndicales re- présentées dans _ l’entre- prise. En fait, si la négociation est engagée, le dialogue de- meure épineux. Les .orga- nisations syndicales demeu- rent fermes sur 3 points: elles ne sont pas prétes A (suite de la page 1) accepter le démantélement de l’entreprise, elles s’op- posent avec vigueur au li- cenciement de plusieurs centaines d’ouvriers, elles affirment en outre leur vo- lonté de voir maintenus les avantages sociaux acquis qu’elle que soit l’issue du conflit. Or, jusqu’A présent, les projets | gouvernementaux prévoient la création de trois sociétés distinctes et le licenciement d’une partie du personnel, en lui donnant toutefois l’assurance d’une. réembauche dans d?autres branches d’activité. L’affaire Lip a suscité en France de nombreux mouve- ments de solidarité émanant principalement des des centrales syndicales et des partis de gauche. La Croix-Rouge, C’est l’homme a l'aide de son prochain gran-' in Des cannibales menacent les constructeurs de routes en Amazonie BRASILIA - Une farouche tribu d’Indiens anthropopha- ges, les Nereyo-Nereyana, vivant au nord de l’Amazo- nie, prés de la frontiére guyanaise, souléve 1’inquié-- tude de la fondation de 1’In- dien (Funai), A Brasilia. Cette tribu, qui n’a encore pas été contactée par l’hom- me blanc, pourrait s’atta- quer aux travailleurs de la Périmétrique nord, deuxié- me route transamazonienne dont le percement a com- mencé le 30 juin dernier. La FUNAI a déja mis en garde les travailleurs de la région et s’appréte 4 envoyer une expédition d’explorateurs a- fin d’entrer en communica- tion avec ces Indiens. Les Nereyo-Nereyana ne sont connus que de la Tri- ef coin de loffice de la langue francaise vousm'en — direz tant par Louis-Paul Béguin Allo, j’écoute... Le téléphone a certaine- ment son vocabulaire spé- cialisé. Nous savons déja les quelques fautes qu’il est bon de corriger: ’’gardez la ligne est un calque de‘‘Keep the line’’ et c’est ‘‘Ne quit- tez pas’’ qui est le bon é- quivalent frangais. Nous a- vons vu, dans un article qui remonte “un an ou deux sous cette méme rubrique, que ‘‘4 frais renversés’’n’é- tait que de l’anglais camou- flé: reversed charges (col- lect call). On dit ici; ‘‘ap- pel 4 frais virés’’, conne en témoigne notre annuai- re. On peut aller plus loin. Ce qui me ‘‘tracassa’’ long- temps fut de connaftre com- ment on appelaiten bon fran- ais le service qui répond 4 a place de l’abonné, en cas d’absence de ce dernier. C’ est en anglais:‘‘answering service’’. Je sais maintenant qu’on dit tout simplement: “service aux abonnés ab- sents’’. La définition est claire; service qui répond 4 la place de l’abonné pen- dant son absence et qui peut fournir certains renseigne- ments, transmettre des messages aux correspon- dants et recueillir de leur part pour les communiquer ensuite: leur nom et numéro de téléphone ou méme des communications dictées. L’appel de ‘‘personne 4 per- sonne’’ est bien mal dit. C’ est, en France, ce qu’on ap- communication ‘favec préavis’’. Notons en passant que 1’on emploie surtout ‘‘communication’’ plutodt qu’appel. Cette com- munication ne se fait que pour les appels interurbains et permet 4 quelqu’un de n’obtenir la communication que s’il peut étre mis enre- lation avec une personne ou un poste préalablement dési- - gné. Si vous faites un appel 4 ‘frais virés’’, lors d’un pro- chain voyage en France, em- ployez l’expression en PCV, ce qui veut dire ‘‘paiement contre véréfication’’, Mais on trouve aussi, ce qui est plus clair que le sigle PCV, Vexpression ‘*communica- tion payable A Varrivée’’. Nos ‘‘frais virés’’, je l’a- voue, ne me plaisent pas beaucoup, n’en déplaise A la belle compagnie Bell. Je crois, pour ma part, que Von. pourrait remplacer ‘appel 4 frais virés.? par ‘*communication payable 4 Varrivée’’. z Je voudrais signaler unné- — ologisme en matiére de té- léphone; c’est le ‘‘répondeur automatique’’. Un petit ap- pareil que 1l’administration francaise installe chez l’a- bonné et qui se substitue 4 celui-ci pour repondre aux appels. Il peut m@éme enre- gistrer des messages. On trouve aussi le participe passé: ‘‘téléphoné’’? dans ‘‘message téléphoné’’ et ‘“télégramme __téléphoné’’. J’ai remarqué qu’en Fran- ce on fait la distinction en- tre; ‘*interurbain’’ et gran- de distance’’. Nuance nous © intéressant au Québec ot les distances entre régions sont telles qu’une communi- cation peut étre 4 ‘‘grande distance’’, plutdt qu’interur- bain, quisignifie simplement entre deux villes. Or, au Québec, nous ne faisons pas la différence entre un appel © de Montréal 4 Québec par ex- emple, et l’appel de Québec 4 Vancouver, ot il y a vrai- ment un cas de ‘‘grande dis- tance’?. Naurellement ‘‘lon- gue distance’’ est A pros- crire. ‘Nos ‘Pages Jaunes’’ se nomment en France: Lis- te professionnelle’ Je vous ai dit, il y a as- sez longtemps de cela, que je n’aimais pas le télépho- ne. Mais il faut bien étre de son temps. Le télépho- ne se modernise, méme en France, malgré les im- broglios que l’antique sys- téme téléphonique de 14-bas peut causer. Du moins la terminologie est a jour, clai- re et bien établie. bu des Tyros, qui vit prés ce dette région. Ces Indi- ens, affirment les Tyros, sont les plus belliqueux qu’ ils aient jamais rencontrés et ont la coutume de dévo- rer toutes leurs victimes. Enfin, selon un anthropo- logue de la FUNAI, les Ne- reyo-Nereyana sont des descendants du groupe Ca- ribe, connu depuis le 15é. siécle, et qui a donné l’o- rigine du mot cannibale. Quinze rats par habitant a Lima LIMA - Le ministre péru-: vien de la Santé déclare que, selon les derniéres sta- tistiques, il y a environ: 52,900,000 rats 4 Lima pour une population de 3,500,000 habitants. C’est-a-dire qu’il y a 15 rats par habitant, alors que la proportion‘ normale’ de- vrait 6tre un pour un. La situation est telle que les ouvriers, dans certains magasins d’alimentation, refusent de descendre dans les sous-sols pour les net- toyer, tant les rats y sont nombreux, énormes et féro- ces.