Vol. 6 No. 10

‘LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE—BRITANNIQUE

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Vendredi, 6 juillet 1973

20%

,es Hebdos du Canada
en congres aVancouver

M.Fernand BERTHIAUME,
président des ‘* Hebdos du
Canada.

Les Hebdos du Canada tien-
dront les assises de leur
4liéme congrés annuel A
1’HOtel Vancouver du 20 au
25 juillet prochain.

A cette occasion, on pré-
voit qu’environ °200 per-

sonnes représentant quelque
40 journaux hebdomadaires
d’expression frangaise sé-

‘journeront dans notre ville

lors de ce congrés qui se-
ra présidé par M. Fernand
Berthiaume de Lachute. La
majorité des représentants
viendront du Québec mais
les journaux francophones
publiés en Ontario, au Nou-
veau- Brunswick, en Nouvel-
le-Ecosse, en Alberta, en
Saskatchewan, au Manitoba
seront également représen-
tés, de méme que ‘‘Le So-
leil’? de Vancouver.

Le Directeur général du

_congrés, M. Claude Gagné ~

de **L’Echo de Louiseville’’,
qui est venu 4 Vancouver
4 deux reprises depuis dé-
cembre dernier, nous infor-
me que les congressistes
arriveront dans notre ville
vendredi midi, le 20 juillet
sur deux vols réguliers d’Air
Canada.

Au cours des activités so-
ciales prévues au program-
me du congrés, il y aura
entr’autres une soirée 4 la-
quelle les francophones de

M.Claude GAGNE, Directeur
Général du Congrés

la Colombie Canadienne sont
invités gratuitement diman-
che soir, le 22 juillet, a
compter de 9 heures. On
profitera également de la
circonstance pour rencon-
trer les représentants du
B.C. Community -Newspa-
pers Association.

D’OU VIENNENT LES HEBDOS QUI NOUS VISITERONT ’.

Comme service A ses lec-

teurs, ‘*Le Soleil’’ est heu-
_ reux de publier la liste des
endroits d’ot viendront les

Arthabaska
Asbestos

Baie Comeau
Campbellton, N.B.
Cap de la Madeleine
Shawinigan |
Trois-Riviéres
Chibougamau
Chicoutimi
Edmunsdton, N.B.
Joliette

journalistes qui séjourne-
ront & Vancouver du 20 au
24 juillet prochain.

Voici donc la liste des en-

Jonquiére
Lac Etchemei
Lachute

Louiseville
Lévis

Montmagny
Montréal
Nicolet
Rimouski
St-Eustache
St- Jean

droits représentés qui é-
taient inscrits en date du
ler juin dernier:

St- Joseph-de- Beauce
Ste-Thérése-de-Blainville
Victoriaville
St-Georges-de- Beauce
Longueuil

Yarmouth,N.E.

St- Victor, Sask.

Sept-Iles

Worcester,

La peur des anglophones |’emporte

encore...

_La Commission scolaire du
Comté de Strormont, Dundas
et Glengarry a approuvé un
programme de francais par
immersion d’une demi-jour-

née pour les maternelles de .

quatre écoles dont elle a la
juridiction.

Une situation similaire se
retrouve ici, 4 Vancouver.
Sauf qu’au lieu de quatre
écoles, il n’y en aura qu’une

Le programme avait dd’
abord été présenté en février
mais s’était heurté a l’oppo-
sition de groupes de citoyens
qui y voyaient un premier pas
vers. le passage du syst¢me
anglophone au systéme fran-
cophone.

La Commission différe de
la proposition originelle en
ce qu’elle n’établit pas de
programme de francais par
immersion aux niveaux de la
premiére, deuxiéme, septié-
me et huitiéme années.

seule au coin de la rue Gran-
ville et.de la 52é avenue.

De plus, sur les trois cents
et quelques demandes d’ad-
mission, seulement 50 fu-
rent choisis - et cela, com-
me 4a la loterie, les deman-
des étant déposées dans une
bofte et tirées au sort,- re-
légant les malchanceux, dont
beaucoup étaient des enfants
de langue francaise, aux é-
coles anglophones.

attitude

M. Keith Spicer, commis-
saire aux langues officielles,
a soutenu qu’il y avait une
nette et réelle évolution dans
l’attitude des francophones
et des anglophones en ma-

tiére de biliguisme.

Ason avis, cette attitude
des anglophones est beau-
coup moins réactionnaire qu‘
elle ne l’avait eté jusqu’a
présent.

Le proctecteur du citoyen
en matiére linguistique, qui
s’adressait A des membres
de 1’Institut des administra-
teurs fédéraux de personel
du Québec , A Montréal, a
soutenu que d’ici deux ou
trois ans, Ottawa devra dé-
velopper sur une plus grande
échelle Vidée des unités de
langue francaise.
Actuellement on dénombre
457 unités de langue fran-
gaise au Canada, dont 300
au Québec.

Et il faut, reprend-il, de
toute urgence qu’Ottawa ren-
force ses unités en plus de
clarifier d’une fagon trés
concréte lasituation dufran-
gais comme langue de tra-
vail au Québec et les direc-
tives sur l’exercice de ce
droit.

M.Spicer a expliqué que les
fonctionnaires francophones
vivaient dans 1’incertitude
face aux conditions de tra-
vail auxquelles ils sont sou-
mis et qui mettent en cause
leur dignité. De leur cdté,
les fonctionnaires anglopho-
nes, eux, voient leurs an-
goisses passées se dissiper
A mesure de leurs promo-
tions dans leur travail.

Bilinguisme: une

moins

- réactionnaire

C’est de l’avis du commis-
saire une lacune au niveau
de l’information, qui doit vi-
ser a rassurer les fonction-
naires francophones. ‘‘ L’in-
formation est capitale, pour
les francophones surtout’’
précise-t-il.

Mais il y aurait lieu éga-
lement de la part du, gou-

‘vernement federal d’appor-

ter une plus grande préci-
sion dans la pensée au ni-
veau de la langue de tra-
vail. :

M. Spicer a rappelé la né-
cessité de faire du francais
la langue normale de travail
au Québec.

‘*Tl faut que les fonctionnai-
res fédéraux du Québec mon- .
trent un leadership trés fer-
me, déclare encore M. Spi-
cer, sinon il n‘y aura pas d’
avenir pour les francophones
4 Ottawa ni ailleurs’’.

Car, ajoute-t-il. il y a de
V’espoir pour les fonction-
naires francophones 4 Otta-
wa, méme si c’est loin d’
étre un paradis pour eux.

Quant aux plaintes portées
auprés de son commissariat
relatives 4la Loides langues
officielles, il estime que 20
pour cent d’entre elles pro-
viennent des fonctionnaires.

Il a d’ailleurs rassuré les
fonctionnaires A ce sujet,
faisant ressortir que les
plaintes qu’ils voulaient por-
ter pouvaient demeurer ano-
nymes s’ils le désiraient, et
ce en vertu de la loi.

A ce sujet, M. Spicer préci-
se qu’il a adopté comme
principe d’étre ferme sur les
principes mais trés souple
sur lesmméthodes.

AU RICHELIEU INTERNATIONAL

Jeudi dernier, Vancouver
recevait la visite de M.
Paul-Emile Bélanger, délé-
gué général du RICHELIEU
INTERNATIONAL, dont le
siége social est 4 Ottawa.
Homme d’affaires en re-
traite, grisonnant et jovial,
M. Bélanger consacre ses
loisirs A l’expansion des
clubs Richelieu.

Au cours d’une entrevue, M.

- Bélanger nous révéla que

deux clubs Richelieu exis-
taient dans l’ouest canadien,
V’un A Edmonton, Alberta,
et l’autre 4 Saskatoon en Sas-
katchewan, tandis qu’untroi-
siéme pointe 4 l’horizon au
Manitoba.

Questionné sur les objec-
tifs du Richelieu Internatio-
nal, M. Bélanger nous fit
un petit résumé de I‘his-
toire et buts des clubs Ri-

chelieu: suite page 4...