6 Rasp one he Us eae a Chronique de la Société Historique Franco-Colombienne. 1858, amorce d'une presse franco-colombienne Complilation _ Alexandre’ Spagnolo Membre de la S.H.F.C. Avant-propos: La Société Historique Franco-Colom- bienne se doit, dans le cadre de ses activités, de mettre en par évidence le réle de la presse, d’expression francaise en Co- lombie Britannique 4 une époque reculée de son histoi- re. Cette tache, lui a été facilitée, grace a un travail de recherches trés poussées ef- _ fectuées par Mme Margaret Waddington, de Vancouver, membre de la S.H.F.C. qui s'est penchée sur ce sujet, comme beaucoup d’autres,. ayant fréquenté l'Université de Toronto, la Library School de Toronto, attachée a la Vancouver General Library, un pilier de la Bibliothéque de l'Université de la Colom- bie Britannique, une ferven- te de recherches historiques. Dés 1970, Mme Wadding- ton collabora avec le Comité pour la célébration du cente- naire (1871-1971) de l’entrée de la Colombie Britannique dans la grande famille cana- dienne. Son idée: mettre en avant la période de la presse d’expression frangaise au mi- lieu du XIXe siécle, en notre province; poussant plus loin, celle en Californie, surtout a San-Francisco qui fut en fléche dans ce domaine. Mme Waddington, dans un élan trés louable, pour lequel la S.H.F.C. lui est grande- ment reconnaissante, lui a remis toutes ses notes, pro- duit de ses recherches. Comte Paul Joachim D’Urtu- bie de Garro: Il faut remonter a l'année 1858, pour trouver une ébauche de presse d’expression francai- se, schématisée par un pério- dique dénommé “Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie” du ~ _ Réduisez vos impéts_ La Société Franco-Colombienne est enregistrée a Victoria, C.B. seihaies denbedinictoae ste ae fshescsrer estat By Taau torisée & sen réclamer JE VEUX que mon histoire me soit enseignée JE VEUX connaitre mes ancétres : JE VEUX savoir quelle a été leur pafticipation a _ l'établissement de cette province JE VEUX perpétuer mon héritage canadien-francais . JE VEUX aider la Société Historique Franco-Colom- \bienne en lui accordant ma participation CI-JOINT UN CHEQUE DE $ = NOM : VILLE CODE total & mai 81: $134.00 ont donné depuis mai 1981 EE Dames $200 TM. 3000 F. Gilbert "$16.00 ‘Tesionns Bisse! Sia gs — - Yvon Lefebvre $10.00 IL. Marion $6.00 sis a Total $242.00 Interrogez les responsables suite de la 1 des Lote epee nous avons préféré leur fournir une occasion de s'informer par eux-mémes”, affirme Fernand Gilbert. Les mem- bres du public seront invités a poser des questions ou a émettre leurs avis sur les différents articles de l'accord constitutionnel, non seule- ment dans le domaine lin- guistique, mais aussi dans les domaines social, économi- que, juridique. Cette rencontre entre des francophones de base et des personnalités politiques di- rectement impliquées dans le débat constitutionnel pour- Comte de Garro. Qui était-il? Fils d’un comte de Toulouse. Exilé politique a l’époque de la IIIe Révolu- tion Frangaise, dite du Se- cond Empire, du 24 février 1848, qui proclama la républi- que, détruite d’ailleurs par le Coup d’Etat du 2 décembre 1851. De Garro quitta la France, comme tant d’autres de ses compatriotes traumatisés par les séquelles du boule- versement général de cette révolution, dont le commer- ce, l'industrie paralysée, des chémeurs sur le pavé exaspé- rés par la misére, souvent poussés par des utopistes dans des luttes sanglantes: il se rendit en Californie pous- sé par la fiévre de l’or, qui s'était développée dans cette lointaine région du globe. Lhistorien Daniel Lévy dans son ouvrage “Les Fran- cais en Californie” signale qu’au milieu de l’année 1851, ‘la population francaise en . Californie n’était pas infé- rieure 4 20,000 ames, parta- gée dans l’intérieur en qua- ' tre groupes. Il semble que de Garro, chercheur d'or, n’eut pas le ' succés escompté; pour des raisons inconnues, il quitta |. assez rapidement San-Fran- cisco pour se rendre a Victo- ria (Ile de Vancouver). Pourquoi cette attirance pour Victoria? Une paren- thése s’impose. Le- site de. Victoria était — déja bien connu par les Indiens sous le nom de _Camosun ou Comosack: En 1843, sa fondation fut décidée par James Douglas, attaché a la puissante Hudson Bay Company, celui qui devait evenir le célébre Gouverneur Sir James Douglas, en temps que poste de troc avec les tribus indiennes et poste militaire de défense, sous le nom de Port Albert, 4 cause de ses fortifications: le nom fut vite changé en Fort Victoria et, en 1852, en Victoria, lorsqu’il y eut un certain urbanisme. Dix ans plus tard, en 1862, la ville fut incorporée, sui- vant le terme des lois munici- pales anglaises. Le vieux fort fut démoli, en 1864, les terres vendues aux enché- res. Victoria devint, en 1868, la capitale provinciale de la Colombie Britannique, siége de l’Assemblée Législative, aprés avoir été seulement la capitale de la Colonie Britan- nique de I’'Ile de Vancouver. Victoria ‘évinca la capitale de la Colombie Britannique qui fut pendant un certain temps Fort Langley -encore un poste de troc de la Hudson Bay Company, en novembre 1858, établi par le méme James Douglas. Sous |’in- fluence du valeureux Lieute- nant-Colonel Richard Cle- ment Moody des_ Royal Engineers, ‘les. Autorités reconnurent sa thése que le site de Fort Langley, en amont du fleuve Fraser dvec des eaux peu profondes, loin de la mer, donc inapte pour la stratégie navale et militaire, le site de New-Westminster avec son port fluvial (Van- couver n’avait pas encore le sien) donnant sur l’océan par | son estuaire, était plus apte. New-Westminster, la cité royale, a été ainsi nommé sur le désir de la Reine Victoria, en 1859, tandis que le Lieute- nant-Colonel R.C. Moody opi- nait pour Queenborough. Six ans plus tard, on se ravisa, Victoria avait plus d’atouts L Société Historique Franco-Colombienne 9, est rue Broadway, Vancouver, C.B. V5T 1V4 Téléphone 879-3911 avec sa position géographi- que de premier plan pour des communications maritimes es om, “ort AVL CTO commerciales et surtout mili- taires avec la Grande-Breta- - gne. : 4 | Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie informait les premiers colons de la Colombie britannique _Procurez-vous les exemplaires existants, du 11 septembre au 8 octobre 1858. Eecrivez a:. rait avoir un impact essen- tiel, tant au niveau fédéral qu’au niveau provincial. Au niveau fédéral parce qu'elle orientera peut-étre Vopinion du Premier Minis- tre Bennett sur la maniére de rédiger la version finale de la Charte des Droits, ou au moins le convaincra de parti- ciper a la conférence fédéra- le-provinciale que désire or- Saviez-vous SOCIETE HISTORIQUE FRANCO-COLOMBIENNE 9, Broadway Est, Vancouver, C.B.. V5T 1V4 PRIX: $1.25 — $0.25 pour la poste. vil existait un journal en frangais au début de la colonie? ganiser la FFHQ, en accord doivent pas rester des voeux avec le Premier Ministre Trudeau. Au_ niveau provincial? Parce que les propos des différents orateurs, au cours du débat, seront intégrale- ment enregistré s et archi- vé s par la FFC. Une facon de rappeler au Premier Mi- nistre Bennett que ses pro- messes de bilinguisme ne pieux. “La Fédération al’intention de suivre a la loupe la traduction concréte dans la réalité provinciale des enga- - gements d’Ottawa”, conclut le directeur général de la FFC Fernand Gilbert. Débat public, le vendredi 4 décembre 4 20h, au Media Centre, Robson Square. Elle attribue bourses d’études. Pour bureau de © La sécurité au foyer comment n°1 ec La SCHL ne néglige rien pour © encourager les améliorations et les- idées novatrices en urbanisme, en conception architecturale et en construction d’habitations. lus d’un million de dollars en subventions chaque année a des étudiants d’univer- sités, par son programme de Les concepteurs, fabricants. et innovateurs de matériaux de cons- truction sont aussi incités 4 déve- lopper et perfectionner des pro- duits et procédés plus fiables et plus efficaces, grace au Programme d’encouragement a la ~ technologie du batiment résidentiel de la SCHL qui prévoit des subventions pouvant s’élever jusqu’a $10 000. En matiére de construction et de rénovation domiciliaires, la SCHL offre aussi a l'industrie et aux particuliers un vaste éven- tail de conseils, de recommandations et de normes a l’égard des matériaux et des méthodes de construction. 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