KR LE REVERBERE Bonjour, Je veux remer- cier —_sincére~ ment tous les bénévoles, commanditai- res, partici- pants, partenai- res et jen passe, pour l’excellente 11¢ édition du Festival de la francophonie. Certes le plus beau depuis mon arrivée a Victo- ria! Nous avons eu une excellente participation a toutes les activités du Festival et la programmation a été bien appréciée de la part des participants. Je remercie également du fond du coeur le personnel de la SFV pour leur grand attachement a leur travail et pour tout ce qu’ils font au-dela méme de ce qui doit normalement étre fait. Croyez-moi, les employés de la SFV sont soucieux du travail bien fait et je leur Iéve mon chapeau parce quwils ont un cOeur gros comme pas possi- ble...comme disait ma mére...envers la communauté. Ce sont des employés que j’admire beaucoup. Ceci étant dit, j’aimerais préciser que la Société francophone de Victoria west pas parfaite et 4 moins qu’un événement inattendu vienne nous donner le don de Ja perfection, je ne n’attends pas a ce que cela arrive pour bientét...désolé pour le délai. Cela fait maintenant 17 ans que je travaille dans le développement des communautés francophones de Ouest du Canada. Oui, l’assimilation fait des ravages et, oui, il y a une fra- gilité des communautés francophones du Canada...rien de nouveau et rien de surprenant. En tant que directeur général, j’ai Pobligation de trouver le financement nécessaire afin que l’en- semble des activités de la SFV puissent avoir lieu. Je dois travailler conjointe- ment avec les gens, les entreprises ou toute autre personne de Victoria, donc en grande partie avec les personnes qui parlent lV’autre langue officielle du Canada. Le visage de la communauté francophone et francophile du Canada a beaucoup changé depuis les 10 der- niéres années; il y a beaucoup plus de francophiles et danglophones qui viennent se joindre a nous pour toutes sortes de raisons. On retrouve a l’inté- rieur de nos activités beaucoup plus de personnes qui « baragouinent » le francais ou qui ne comprennent abso- lument rien mais qui y sont parce que c’est tout simplement agréable ! Parce que notre communauté est res- pectueuse, parce qu’elle embrasse Vensemble des gens qui nous suppor- tent et qui parlent en bien de nous, toutes langues confondues, il n’est donc pas étonnant de pouvoir com- muniquer dans les deux langues offi- cielles lors de la présentation d’un événement, d’une activité ou d’un spectacle comme celui de Michel Ri- vard qui a eu lieu le samedi 15 mars dernier. Victoria n’est vraiment pas Vexception, les autres communauteés aussi utilisent cette pratique. Comment doser la présentation dans les deux langues officielles pour cer- taines activités? C’est a propos de cette question que j’ai eu de bonnes discus~ sions avec des gens préts a échanger convenablement. A cet égard, certains sont pour, certains sont contre, cer- tains sont ambivalents et certains sont venus en discuter avec moi et ont par- tagé leurs opinions de facon posée, civilisée et sans crier. Bref, de la facon dont cela devrait étre fait. Je vous remercie dailleurs d’étre venus m’en parler; cela démontre votre intérét. AVRIL 2008 Depuis 1941... Vos commentaires sont toujours -im~ portants pour mieux faire les choses. Je vous laisse sur un commentaire que j'ai recu par courriel d’une fervente admiratrice de Michel Rivard qui a adoré le spectacle et qui a décrit avec raison, un Michel Rivard qui s’est avéré comme toujours un étre sensible et généreux, plein d’humour, de ten- dresse, de fantaisie et aussi de sar- casme. Elle a demandé que son opi- nion soit insérée dans nos prochains communiqués a la francophonie mais comme nous n’avons pas ce genre de communiqué, je vous cite seulement la fin de son message qui en est un des plus intéressants et que j’éviterai de commenter. Le message est « copié-collé » en ver- sion intégrale. Voici la fin de son mes- sage bien identifié en caractére gras. Tirez-en vos propres conclusions. « ...Cependant, je crois qu’il est inad- missible qu’a Vinterieur d’un Festival de Ia Francophonie a Victoria, Colom- bie-Britanique, on nous serve un bi- linguisme qui n’esiste dans aucune spere d’activite, de la province. Jus~ qu'a quand devrons-nous accepter de se faire traifer de debiles necessitant que les choses soient dites 2 fois pour bien comprendre? » Claire Boisvert, Victoria, BC Yves Aquin Directeur général La Société francophone de Victoria