a tts ay 4 Meilleurs Nouveaux membres Francois Boucher (Vancouver) Soelah Dancer (Vancouver) Donne MacKinnon (Vancouver) Francoise Mihault (Vancouver) Radio Canada (Vancouver) Le numéro de télécopieur de la Société d'Histoire est le (604) 732-1452 @o000000080080000009080 @eeeeeeoeeeeed e e e e e e e e e ® e e A regh Oye by! wh eed fe bo | hare ha. Ouvrages recus ala Société oe SLATE ETS : Ais |; ery pape Soa) ; : erate ae al mat et Gs + : att uegaysigs' y- RE- : : fb Pade tin = Notre Histoire a Petits pas C. Laforge & M. Gauthier Les Editions du Gaymont Nos Ancétres (19 volumes) Gerard Lebel Ed. La revue Ste Anne de Beaupré Atlas Historique du Canada (Vol.3) Les Presses de l'Université de Montréal be regen wee Gael Le fédéralisme canadien (Tome 1) me Gil Rémillard Ed. Québec/Amérique a A fens PERI = 2 fe A as ¥ tt they Le Canada au temps des aventuriers Robert McGhee , Ed. Libre Expression eto RCYe-- dR Ee ne A j y fs rere Histoire populaire de l'Acadie a Jean-Claude Dupont J Ed. Leméac f we - sp nn VU yitntenet (Ts af Yes CIeKKIK 1 ae: HED pe eae Sitch 2p ot Membre actif Membre de soutien Groupe associé BULLETIN D'ADHESION ET D'ABONNEMENT ANNUEL Membre régulier Etudiant et Age d'or 21.40 $ 10.70 $ 13.91$ 8.56 $ TPS incluse 26.75 $ 26.75 $ Tous les membres de la Société d'Histoire regoivent le COURRIER NOM : Libeller votre chéque ADRESSE : a CODE POSTAL: TEL: Rteee fAistore 2 Vol. 4 no 4 LE COURRIER DE LA SOCIETE D'HISTOIRE, Décembre 1991 LE REGIMENT DE LANGUEDOC colonels une grande liberté de choix quant aux couleurs et a la coupe des vétements, ainsi qu’a l’équipement. La premiére ordonnance connue, régissant 1’habillement de l’infanterie frangaise, fut émise le 10 mars 1729; elle visait surtout la réduction des dé- penses en rendant uniformes les modé- les et la qualité de l’équipement. Les di- rectives étaient générales, laissant, toutefois, les particularités de la tenue a la discrétion des colonels. La plupart des régiments portaient le drap gris- blanc, pour la confection de l’uniforme de base, probablement parce qu’il était moins coiiteux que le drap de couleur. Ce fut la couleur traditionnelle des uniformes de l’infanterie frangaise jus- qu’ala Révolution. _ En 1755, les soldats de l’infanterie de ligne frangaise portaient le justau- corps gris-blanc de coupe militaire. Ce long vétement droit descendait au-des- sus du genou. Une fente pratiquée au milieu du dos permettait de retrousser et d’attacher ensemble les coins des pans de la jupe laissant ainsi plus de liberté de mouvement. Le petit collet pouvait étre redressé ou rabattu, selon les caprices du temps ou du comman- dant. Les manches se terminaient par de larges parements. Les rabats de poche étaient posés sur la jupe, a peu prés ala hauteur des hanches. Un régiment pouvait se distinguer par la couleur du collet, des parements et de la veste, par la forme des rabats de poche, par la couleur des boutons sur les rabats de poche et les parements. La culotte de laine gris-blanc, bou- clée au-dessous du genou, se portait avec des bas gris ou blancs, et des souliers de cuir noir ornés de boucles de métal. Des guétres de toile blanche se portaient en tenue de cérémonie ou en tenue de campagne; elles montaient un pouce ou deux au-dessus du genou, et $’attachaient en dessous par une cour- roie de cuir noir. La veste, aux couleurs de I’unité, se portait sous le justaucorps. Elle servait de vétement de dessus lors des exerci- ces et des corvées, lorsque la petite te- nue était de rigueur ou encore lors des campagnes d’été. Le chapeau, un tri- corne de feutre noir au devant relevé trés haut, se portait bas sur le front. Il était orné d’une cocarde de ruban blanc ou noir, et bordé d’un galon d’or ou d’argent faux. Un col noir et une che- mise blanche complétaient la tenue du soldat. L’uniforme du régiment de Langue- doc se distinguait par son collet, ses parements et sa veste bleus, ses boutons de laiton et ses galons de chapeau de fil d’or faux. Les longs rabats des poches du justaucorps avaient la forme arron- die d’un écusson et ils étaient garnis de trois boutons disposés verticalement de chaque cété. Quatre boutons bordaient le haut des parements. L’uniforme décrit ci-haut est celui qui fut autorisé pour le régiment de Languedoc, de service en Europe. Cependant, lorsque les premiers ba- taillons d’infanterie francaise furent affectés au Canada, en 1755, leurs uni- formes, confectionnés en France selon les instructions du ministére de la Ma- rine, furent expédiés au Canada et dis- tribués aux troupes, a leur arrivée. Ces habits étaient légérement diffé- rents du modéle standard car on avait supprimé le collet dujustaucorps. Dans certains cas, la couleur distinctive des parements, de la veste, des boutons et du galon du chapeau différaient de la couleur d’ordonnance. Pour le bataillon de Languedoc, les parements et la veste demeurérent bleus, les boutons en lai-. ton et le ruban du chapeau en or faux. Ainsi, sauf pour l’absence du collet, ily « avait trés peu de différence entre les uniformes taillés pour le Canada et ceux utilisés en Europe. Il n’existe aucune preuve d’une seconde distribution de vétements au Canada aprés celle de 1755. Cela laisse donc supposer que subséquemment, les régiments affectés au Canada portérent des uniformes confectionnés d’aprés le modéle européen et que, dés 1757, le port de la tenue européenne était pres- que généralisé chez les soldats, y com- pris les distinctions régimentaires d’or- donnance. L’équipement du soldat comprenait un ceinturon de cuir naturel auquel était fixé un double’ passant retenant les fourreaux de cuir brun, a bouts de lai- ton, destinés 4 recevoir la bafonnette et 1755 - 1760 l’épée. Une giberne brune était suspen- due a un baudrier de cuir naturel sur la hanche droite. Toutes les boucles et garnitures étaient en laiton. Les soldats et caporaux étaient armés d’un fusil et d’une baionnette ainsi que d’une courte épée droite 4 monture de laiton. La planche représente un officier du régiment du Languedoc en grande te- nue, en 1758. Son uniforme est de méme couleur et de méme coupe que celui des soldats mais d’une étoffe de meilleure qualité. Sa veste bleue et le bord de son chapeau sont ornés d’un galon d’or de bonne qualité. Il porte le hausse-col doré comme le font tous les officiers en devoir, ainsi que lacravate et le jabot blancs que l’on peut voir dans l’encolure de la veste. Ses cheveux poudrés sont soigneuse- ment retenus a |’ arriére par une boucle noire. L’ officier en tenue de cérémonie était armé d’un esponton, demi-pique, et d’une épée droite 4 monture dorée, suspendus au ceinturon de cuir naturel. Source: L'uniforme militaire au Canada ~ Vol. 4no 4 LE COURRIER DE LA SOCIETE D'HISTOIRE, Décembre 1991 7 Le Soleil de Colombie Vendredi 20 décembre 1991