Aenean: Be - Conseillers: Dr. f 4 ‘ rie Laqhaderdaeh pM alt DADA RIT MOG, PU fe em : MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE LA COLOMBIE BRITANNIQUE : André Piolat : Annie Grange seine coopérant: Lai Teacat Deboise Composition: Francine Paauin PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z-2W3 — 879-6924 oa eect: 1 an: Canada $12 Etranger $15 j Courrier de deuxiéme classe numéro d’enregistrement 0046 "sae Soleil de Colombie” ve fait un devoir de soateg iotlaltres Oa per ieThogc gir eae ey ar gape mc eat sala ahaa pie Sa atic aavaut vir d'un numéro de téléphone et d'une Sear adresse, afin = nous —. —. au besoin, communiquer avec nos [7 corresp de, les adresses et muméros de } oe a la survie de la langue francaise en C-B. _ Encouragez les étudiants par vos dons. Réduisez vos impéts SES BUTS: La Fondation a été créée pour” romouvoir !’étude et l’enseignement de la langue aise en Colombie britannique par l’intermédiaire. de bourses, prix, etc...... = ener agrraetnonedy nearep eg des Sociétés et avec Revenu Canada ictoria, C.B. sous PActe clu sutorite remetire des rue en déductions Président: aT ag Vice-Président: M = Brace Howard, Jag on Chet, Cour de I Caroma Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la Caisse Populaire de ; — snag seer Masecient ex-présidente de la Commission Scolaire —e : M.W.A. Hi directeur du dé des — erring, jpartement langues, MacAdams, avocat. Secrétaire du Conseil des Chrétiens et Juifs, M. David Radler, Président Sterling Newspapers, M. Jean Riou. Lisnnte Siecle sot teriaindé, an course $3,439.70 ont été recueillis — “dont $1,000 ont été offerts en — Es Conse Adminstration den Fondation lance une nouvelle campagne de souscription et déja les montants suivants ont été regus: — $ 50.00 om $ 30.00 — Oo madd $ 20.00 one - Matequi $ 5.00. Herrard, Léon - Kelowna $ 500.00 Auerbach, Julie $35.00 | $ 35.00 Girard, Gistle nee $ 10.00 Morrison, Arthur — *- 3 5.00 : wrth $5.00 Picard, Joseph — $ 40.00 Howard, Brace $ 20.00 Le Soleil de Colombie $100.00 Ross, Rosaire, Coquitlam : ( epee Vancouver : 30.00 ce eer | ae Nadeau, Fernand, eS Cholat, André, Vancouver aE Naud, Albert, Québec : 5 00 $ 25.00 ieee on 3; 300 Pommier Aimé, France $100.00 Pommier Aime, Fran Se $ 100.00 Marie-Anna A. Roy ee Souchotte Robert, Sask ioe 5 Sees _ ¢ ~ 28.00 St Louis $ 10.00 TOTAL:- $3,353 Oui, je crois que l'avenir du francais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus mon chéque au montant de $ NOM ADRESSE = VILLE PROV.sssnesen CODE POSTAL: .5.-sssieecienitenseie Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Ss C.B. V5Z 2W3 _ de la F.F.C. seraient tous © Courrier des lecteurs. . . Courrier des lecteurs. Spécial Congrés...Spécial Congres... Suite au sondage Cher Monsieur, Depuis les événements de janvier a la Fédération des Franco-Colombiens qui ont causé la démission de six membres du Conseil général, le renvoi sauvage de son Directeur général et le refus de participer a la majorité de la population francophone, il est a se demander combien de temps reste a vivre a cette Fédération des Franco-Co- lombiens: quelques mois? quelques semaines? Depuis la fin de janvier, la F.F.C. nous fait penser 4 une Répu- blique de bananes. Avec le dernier sondage paru dans le Soleil du ler mai, on se demande si I’anar- chie qui a causé les événe- ments de janvier a la F.F.C. est un document fantaisiste plein de contradictions plus ridicules les unes que les autres. 3 Dans ce sondage, l’on se plaint du gigantisme de la F.F.C. mais d’autre part ces mémes personnes vou- draient que la F.F.C. élargis- se deux ou trois fois son mandat. Ou est la logique? _ Depuis|’arrivée de Jean Riou a la direction de la F.F.C., celle-ci a contribué large- ment a l’obtention du‘droit a l'éducation en frangais, la télévision francaise et un réseau de télévision et radio en voie de se compléter ainsi que la création d’organisa- tions dans Ja plupart des régions de la province. Jene crois pas qu'une province ait pu obtenir autant en si peu de temps sans un organisme central dynamique. Mais voila an e le probléme de la F.F.C.depuis 2 ans est justement l’existence de cer: * . tains des organismes qu’elle a aidés a créer. Comme le faisait remarquer Roméo Pa- quette, les cercles locaux qui déja étaient directement sous la Fédération avaient réussi 4 complétement blo- ~ quer le travail de la F.F.C. ‘Aprésune réorganisation de ses structures, la Fédéra- tion dans les années 1970, avaient décidé que les grou- pes tout en restant membre autonomes dans leur propre région afin d’éviter. que la Fédération soit impliquée et baillonnée par les problémes des groupes. Mais, bien que les groupes aient été autonomes, la F.F.C., au cours de ses réunionspassait la majorité de son temps 4 essayer de régler des conflits internes des régions et qui étaient pour la majorité hors de son pouvoir de solutionner. Et voila que dans son sondage, il est dit que les seuls membres de la F.F.C. devraient &étre les groupes? Que Dieu nous en préserve. Depuis 2 ans, l’ancien Di- recteur général nous avait prévenusyue la structure de la F.F.C. n’était plus adéqua- te pour les objectifs que nous poursuivons et que la F.F.C. devait s’ouvrir 4 tous les. francophones pour devenir un organisme a membres individuels. Car tant que la F.F.C. demeurera sous la férule des groupes, elle res- tera dépendante des conflits et politiques internes de ses groupes et son action sera toujours limitée par. ces der- niers. - De plus, comme avocat de la F.F.C., j'ai eu a travailler -avecl’ancien Directeur géné- ral pour tenter de faire accepter, mais sans succés, le systéme de délégation de la Fédération par le “Registrar of Companies“. Le systéme actuel de la délégation au Congrés annuel est illégal mais le Conseil général d’a- lors n’a pas voulu nous écouter. La Loi des Sociétés est trés claire sur ce point. Contrai- rement aux compagnies a.but ‘lucratif, tout membre d’un organisme du genre de la F.F.C. n’a droit qu’a un seul vote, que ce soit un membre individuel ou un groupe. C’est-a-dire qu’au Congrés prévu pour les 16,17 et 18 mai, chaque groupe n’a droit qu’a un délégué et qu’é un seul vote. Siun groupe a plus d'un délégué votant, les décisions du Congrés seront nulles et invalides et des procédures pourraient possi- blement étre initiées pour ’ invalider tout le Congrés. Je ne reléverai pas tous les points plutét fantaisistes contenus dans le sondage ci-mentionné dont la valeur scientifique est questionna- ble mais certains quand mé- me demandent a étre repris. En éducation, par exemple, il - est demandé que la F.F.C. “veille ala qualité des profes- seurs du programme-cadre ’ et que ce dernier soit réservé aux enfants francophones“. Pour le premier point, c’est vouloir ignorer l’existence de ‘Association des parents du programme-cadre de fran- cais. C’est justement pour veiller 4 la qualité du Pro- gramme-cadre et 4 sa promo- tion auprés des parents que l’ancienne administration de la F.F.C..a aidé a la fondation de cette association. Cela permettait d’avoir un orga- nisme qui s’occuperait de ce domaine spécifique sans a- voir a grossir encore plus la F.F.C. d’un service supplé- mentaire (gigantisme!...vous vous rappelez). Quant a réserver le pro- gramme-cadre aux enfants francophones, ce travail fut fait par l’ancienne adminis- tration juste avant les évé- nements de janvier. Dieu merci, car depuis rien n’a été fait par la "nouvelle F.F.C.. Dans le domaine culturel, on réalise que puisque le Conseil Culture] Franco-Co- lombien ne fait rien d’autre ~ que faire "beaucoup de pa- pier”, il est proposé de mettre la main sur un orga- nisme trés actif comme le centre Culturel Colombien. Certains pensent peut-étre - pouvoir cacher leur incompé- tence en prenant en charge le C.C.C. Aprés avoir mis la main sur la F.F.C., on espére peut-étre pouvoir s’emparer du C.C.C. de la Caisse Popu- laire de Maillardville et peut- étre méme...le Soleil? De toute facon, en voyant le gachis 4 la F.F.C. depuis janvier, le Centre Culturel Colombien restera au ser-. vice des quelques. 30,000 personnes qui utilisent ses programmes et cela malgré les envieux jaloux. D’autre part, quelle “légalité” utilise- ra-t-on pour réussir cette. prise en charge du C.C.C., - sachant que le C.C.C. et la F.F.C. sont des sociétés légalement distinctes et que la F.F.C., si elle était mem- bre du C.C.C., ne pourrait avoir qu’un seul vote. . Quant au reste du sondage, nous voyons que la F.F.C. tente de réinventer la roue, car la plupart des sugges- tions qui en découlent ont soit déja été tentées et abandonnéées ou soit exis- a déia. Cependant si les ranco-colombiens veulent des joutes de quilles, des danses ou autres activités sociales semblables, ils ont certainement les capacités de les organiser eux-mémes et n’ont pas besoin d’un organisme comme la F.F.C. ni des budgets du gouverne- ment pour le faire. L’avenir de la F-.F.C. n’est certainement pas assuré a- prés un tel sondage. Le contraire serait possible- ment a craindre. Les grou- pes qui ont pris le contré- le de la F.F.C. devraient s’occuper ‘‘plutét de leurs propres affaires surtout en examinant les chiffres qui accompagnent le sondage. Les personnes contactées sont si peu nombreuses que l'avenir semble incertain. De plus, le nombre de mem- bres semble avoir diminué pour certains groupes. Par exemple, 95 membres pour Kelowna alors qu’aupara- vant il y en avait 160 ou 80 membres pour Prince Geor- ge alors que déja ils se comptaient par centaines. II y a certainement un malaise dans la plupart des groupes et ces derniers, plutét que de régler leurs problémes, ont - préféré les transférer a la Fédération: Quelle est la solution de survie de la Fédération? Je ne sais pas s'il en existe une. les délégués au Congrés 1981 (un membre, un vote) n’au- ront peut-étre pas d’autre solution que de suspendre les statuts de la F.F.C. et d’élire un Comité de refonte pour revoir les objectifs de la F.F.C. en fonction du plan d’action. de la Fédération et du document de réflexion sur Yorientation discuté l’an pas- sé au Congrés afin de propo- séune nouvelle structure qui remettrait la F.F.C. entre les mains de la majorité des francophones. Ce -comité aurait aussi pour mission de rectifier les injustices qui ont été faites en janvier | rétablir une erédibilité evita s ‘ notre communauté. Si rien de concret et de positif ne se passe au Con- grés cette année, la F.F.C. n’aura plus de raison d’exis- ter. Elle a déja perdu sa crédibilité auprés de la majo- rité des francophones. Ces derniers n’auront pas d’autre choix que de fonder un organisme provincial plus apte a les servir et les représenter auprés des gou- vernements. D’ici quelques jours, nous aurons notre réponse et aprés le Congrés, . les franco-colombiens pour- - ront choisir leurs représen- tants. Vincent Pigeon Burnaby, B.C. Ouvrons _ - les portes Certains dissidents de la F.F.C. continuent a parler de crise. Crise? Quelle crise? Crise a l'intérieur de ”vo- yants” apparemment! A mon avis, la seule crise qui existe est chez les dissidents, dans leur intérieur, car dans la F.F.C. ca va comme jamais. ‘Aprés tout, “Directeur-Gé- néral“ ce n’est pas une position a vie, n’est-ce pas? Et les membres d’un organis- me, ils sont les patrons suprémes (Const. chap. V1- 1), a travers leur Conseil général pendant I’année ret cest bien leur droit de congédier qui que ce soit en aucun temps s'ils le jugent bon (sans pour autant créer une crise). (Const. chap V1-4) Et le président de la F.F.C., sil préfére s’allier avec un ex-employé a l’encontre de son patron, sil refuse de s’acquitter des taches que lui confie le Conseil général (son patron supréme durant |’an- née), bien, c’est tout naturel n’est-ce pas de lui demander poliment de. démissionner avec les siens. Naturellement, étant élimi- nés, les éléments rebels sont en état de crise personnelle, ¢a se comprend! Mais la F.F.C., elle, s’étant libérée d'un élément autocratique continue en excellente santé, mieux que jamais en fait, ayant regue une bonne injec- tion de sang démocratique, elle s’envole comme un oi- . seau mis en liberté. Personnellement ce que je trouve le plus beau, le plus admirable et le plus encoura- geant c’est de voir la F.F.C. atteindre sa maturité. Ses membres, devenus connais- sants et compétants sont maintenant désireux d’épau- ler leurs propres responsabi- lités, au lieu de continuer a se laisser mener par le bout du nez. ., - Evidemment dans une Fé- dération intelligente et adul- te, il n’y a plus de’ place pour les autocrates qui veulent continuer 4 manier le pou- voir, par force méme, et continuer a traiter nos fran- cophones comme des en- fants. Parlons done de réalités heureuses, du réveil, de la maturité et de la démocratisation de la F.F.C. et sympathisons avec ceux qui sont encore en état de crise individuelle. Tant quia *liquider la F.F.C.”, ca me rappelle l’his- toire d’un Seigneur qui ayant été dépouillé de son fief et expulsé de son chateau, s’or- ganisait pour détruire ce chateau parce que (disait-il) "il n’était pas bon”. I s'apprétait 4 en faire batir un "a sa facon” ou il "serait en sfireté et pourrait régner en Roi et Maitre”, "sans avoir besoin de répondre a ses sujets”, dans un royaume "non représentatif” ou ses : sujets n’auraient rien a dire, ou "il appointerait tout son personnel et ‘son entourage et n’aurait pas a leur réndre des comptes!” En fait un chateau ov il aurait le contréle et le pouvoir absolu méme sur les “initiatives” de ses sujets!- Incroyable mais vrai! (Ce sont tous la des citations dela proposition.) Alors voila que l’on propose de "liquider la F.F.C.” pour batir la forteresse ci-haut décrite! Afin d’y réinstaller l'ancienne royauté! Y a-t-il un secondeur!... Oh! il y a certainement des changements 4a faire dans le chateau de la F.F.C. du présent! Oui, il faut remplir le fossé qui l’entoure, ouvrir ses batiments, enlever les gardes, enfin tous les engins de protection de l’ancien régime, et de réouvrir gran- des les portes aux sujets du royaume. Alors si l’on veut venir au -eongrés, aider a démocrati- ser le chateau et louvrir aux membres de la F.F.C., BIENVENUE de tout coeur et en toute sincérité, mais pour batir une autre “forte- resse”, jamais. En conclusion, jaimerais faire une proposition: “Je propose que la F.F.C., tel” que l’indique son nom, soit une Fédération d’Etats“, E- tats voulant dire: tions de Francophones“ di- ment consuitutees et enregis- trées dans la Province avec : délégation officielle de ces Associations affiligées seule-. ment. N.B. 2) Voyez-vous le fédéral ne F 4 Ottawa ayant des villes et des individus comme mem-_ Suite page 16 Rees “Associa-