Rayon —@) novembre 1988 - 7 i -. 235 équipes masculines et... féminines ! Soccer: l’echange de Il’année Monsieur John Woodward, de la Fédération de SoccerdeC.B., atout organisé, équipe par équipe. Il arecu les voeux des uns et des autres et il afait les couples. Acharge pour les clubs d’organiserle reste. Lieu des matches; heures, couleurs des maillots, niveaux, ages mais aussi qui dort chez qui! Car il est detradition que l'Equipe visiteuse soit hébergée chezson héte. Michaél adonc dormi chez Jayson, Craig chez Matthew, Jonah chez Mark... Les parents? L’hétel d’acétéa fait l’affaire! Et si par chance, tous leurs enfants étaient des joueurs, aeux Seattle by night! lls sont venus, ils sont tous la... les Bullets, les Rangers, les Lions, les Bouledogues, les Rovers... Et les Chargers et les Falcons et les Mavericks sans oublierles Knights et les Terminals... Cent soixante-treize équipes de garcons plus soixante-deux de filles! Bref, trois mille enfants accompagnés de leurs entraineurs, aide-entraineurs, parents et autres managers... Lagrande transhumance annuelle du soccer a eu lieu le weekend du 22 et 23 octobre. Organisé depuis bientdt trente ans, legrand échangeentrela Colombie-Britannique et |’Etat de Washington asuscitéde nouveau un engouement extraordinaire delapart de tous les clubs vancouvérois. Kerrisdale, Point Grey, Dunbar, Little Mountain, Wesburn, Burnaby, Langley... tous ces clubs se sont rendus, quia Renton, qui a Everett, qui a Bellevue, tous dans le Grand Seattle. Dimanche 23 octobre, ont donc eu lieu prés de 250 matches, sous le soleil radieux qui brillait ce jour-la. Tout s'est parfaitement déroulé! A charge maintenant pour tous les petits Canadiens d’organiser aussi q ~ parfaitement |’accueil du 5 oe = — _ aay grb oy novembre. Car, ce weekend-la, = Rangers de Newport et Bulldogs de Little Mountain se sont affrontés a Bellevue. Premiére manche a n’oubliezpas, on auradela l’avantage des jeunes Canadiens par 5 4 3. Match retour a Vancouver le 6 novembre. visite, a Vancouver}... RR EES Les gens qui font notre histoire Madeleine de Verchéres 692, Marie-Madeleine heres surnommeée alors elon vit avec sa famille ja jolie province de Québec nappelait alors la «Nouvelle-France». Un jour alors qu’elle se trouve en pleine campagne, elle est attaquée par une bande d'lroquois. Ils étaient au moins quarante-cing se souvient Magdelon. Terriblement effrayée elle «prend ses jambes ason cou» et «file atoute allure» vers le fort de Verchéres. Les balles de fusil sifflent de tous cétés effleurant ses oreilles. Magdelon court, son coeur bat lachamade. Un des Iroquois qui lasuit est maintenant si prés d’elle! Elle redouble alors de vitesse... mais Sur Sanuque, quelque chose vient de glisser... elle entend les battements de son coeur! Pourtant lesecours est la tout prés... Encore quelques verges et elle passe l’entrée du fort. Cay est! Elle est sauvée! Magdelon, avec|’aide de quelques habitants, barricade l’entrée. S’'appuyant contre l’enceinte de bois pour reprendre haleine, elle s’apercoit qu’ellen’aplus son petit foulard autour du cou. Ouf! elle pousse un long soupir... C’est bien cela, il est resté dans lamain de l'lroquois... lorsque celui-ci était surle point delasaisir. Remerciant Dieu et labonne Vierge de «l’avoir 6chappé belle», elle revient ala réalité en entendant les cris des enfants et 14 ans décide deprendrela les pleurs des femmes dont les maris viennent de tomber aux mains des Iroquois. Elle réalise que le fort est maintenant encercléparlabande. A l’intérieur del’enceinte, c’est l’affolement. C’est alors que Magdelon qui n'est 4gée que de défense delapetite communauté. D’abord elle interdit aux femmes et aux enfants de crier et leur demande de pleureren silence. Energiquement, elle cache ses cheveux sous un vieux chapeau de soldat et ordonne atous de |’6couter, puis elle regroupeses deux jeunes fréeres agés de 12 ans, un domestique, un vieillard de quatre-vingts ans, quelques femmes et quelques enfants. A latéte de cette troupe improvisée, le petit «capitaine» Magdelon assure la défense du Fort de Verchéres pendant huit jours. C’est une longue semaine pour ces vaillants soldats de fortune. Madeleine, adeux reprises, reste vingt-quatre heures sans nourriture et sans sommeil car!’ennemi attaque constamment mais notre Capitaine est partout ala fois. Entre deux coups de fusil toujours brave, souriante et pourtant ferme, elle rassureles uns, console les autres et apporte atous le courage et l’espoir dont ils ont tant besoin. Au bout de huit jours, M.dela Monnerie accompagné d'une quarantaine desoldats, apporte enfin les secours tant attendus. Lorsque Madeleine de Verchéres |’apercoit, elle |’'accueille par ses paroles «Monsieur, soyez le bienvenu, je vous rends les armes». «Mademoiselle» répond galamment le Sieur dela Monnerie, «el/es sont en bonnes mains». Madeleine @puisée mais heureuse rétorque fiérement «Mei//eures que vous ne croyez Monsieur. Aujourd’hui, lenomde Madeleine de Verchéres est synonyme d’endurance et de courage. Conte Le petit chaton etle Renard \| était une fois un petit chaton qui était abandonné. Un jour il rencontraun renard qui connaissait un humain. Lepetit chat se présenta: «Mon nomest Boule de neige, et je suis perdu». Le renard, tout surpris lui dit : «Jeconnais un humain qui pourrait prendre soin de toi». «Chic» dit lepetit chaton. «Jene m/attendais pas a¢a». Le renard menale petit chat a lamaison du petit garcon. Le renard sonnaalaporteet le petit garcon vint ouvrir. «Je t’apporte un ami» dit le renard. «C ‘est gentil» dit le garcon. « Viens, viens petit», dit-il. «Je vais te donner a manger et a boire». Et il garda le petit chat. Catherine Fasquelle 7 ans. ENIGME CASSE-TETE Une armada en comporte 3! Un bataillon en comporte 2! Un commando n'en comporte qu'un. Et un régiment n'en comporte aucun | De quoi s'‘agit-il? REPONSE : «e » 01339] eB] aq