2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 6 février 1987 Actualité Programme-intégration Suite de la premiére page ment, navatent pas la capacité physique ou le temps nécessaire pour prendre un stagzatre cette année mais ils étaient trés ouverts a lidée.” Trente employeurs, tous de la région de Vancouver, ont manifesté leur intérét cette année. Quant aux 17 stagiaires qui ont entre 18 et 25 ans, ils n’avaient qu’a choisir 1’em- ployeur selon le stage qui leur correspondait. Pour ne nommer que quelques-uns de ces métiers, il y a: Il'informatique, . le graphisme, la décoration inté- rieure, la fiscalité, la garderie pré-maternelle, le secrétariat, les métiers manuels, la vente... Louise Galarneau, agent de projet d’Emploi et Immigration Canada, déclare: “Notre réle consiste ad atder et a assister la fédération dans les buts qu’elle Sest fixée pour ce programme et voir a@ ce que les princtpes généraux sotent bien respectés. Nous avons alloué pour ce projet un budget de 55,000$. Ce programme permet aux jeunes étudiants de faire la transition de Courrier l’école au marché du travail et, jusqu'a présent, nous sommes trés satisfaits. Le seul probléme consiste a trouver les jeunes quit voudront bien y partictper putsquil sagit bien souvent de jeunes itenérants. En ce moment, nous avons plus d’employeurs que de stagzatres. Ces derniers, dans un sens, sont bien gatés.” C'est au mois de juin que le projet prendra fin. Si tout va bien... peut-étre qu’un autre programme débutera l’an pro- chain! C’est ce que l’on souhaite a ces jeunes. Une communauté sans mémoire communautaire Nous avions annoncé dans ces mémes colonnes il y a presqu’un an déja, le projet de la Société Historique Franco-colombienne de créer les Archives Francopho- nes de la Colombie-Britannique et du Pacifique Nord Ouest. Il s'agit donc de réunir toute la documentation concernant les Francophones de notre région, quelle que soit la langue dans laquelle elle est écrite. On classifiera et indexera_ les documents administratifs des associations, les textes littéraires, historiques et scientifiques. Ces textes n’ont pas encore été réunis ni catalogués. Ce matériel gagnerait 4 étre intégré dans le curriculum de l’enseignement du francais dont la pratique se trouverait ainsi mieux intégrée dans la réalité de tous les j Se réalité de tous les jours. _ transcrire ces données sur ordinateur grace 4 un program- me spécial d’Emploi et Immigra- tion Canada et la collaboration sympathique du Centre.culturel franco-colombien. Mentionnons aussi la volonté exprimée par Radio-Canada ‘archiver chez nous ses program- mes culturels et documentaires (radio et TV) dés que nous disposerons des locaux adéquats. Pour qui sont ces archives? Elles sont ouvertes au monde de l’enseignement, les bibliothéques et autres archives au Canada, les musées, les chercheurs en histoire et en sciences humaines, les artistes, les simples curieux, etc. et bien entendu, les administra- tions ou organisations désireuses de se renseigner sur le fait francais en C.B. Les archives constitueront un outil culturel et une véritable mémoire commu- nautaire. La demande pour des informa- tions francophones a augmenté d’une maniére phénoménale en moins de deux ans. La mise sur réseau informatique de_ ces archives répond donc _ non seulement a des _nécessités logistiques mais également a des contraintes propres a la rentabili- té de l’exploitation des données en archives. Les contacts ont déja été pris avec divers organismes - dont les Archives Nationales du Canada - pour le choix des systémes et des logiciels. Mais un tel projet coute de Vargent. Pour le moment la SHFC fonctionne annuellement sur une somme d’environ 30,000 dollars que nous octroie le Secrétariat d’Etat (qui permet a peine de payer le loyer et services essentiels et l’unique employé, et la publication quatre fois par an de notre journal Le Chronogra- phe.) La communauté doit manifes- ter clairement sa volonté de se doter de cet instrument essentiel que sont les Archives. Alors que la communauté avait - sous le patronage de la FFC - adopté a plusieurs reprises des motions recommandant la création des Archives Francophones, cette bonne volonté communautaire ne s’est pas encore traduite sur le plan des réalités concrétes. En clair, ce que la SHFC se veut de proposer a la communauté francophone de la C.B., et en loccurrence, a l'ensemble des associations qui seront réunies cette semaine 4 Vancouver sous légide de la FFC, ce sont, principalement: - une redéfinition du calendrier des priorités:' ce projet des_ _ Archives doit devenir une priorité - pour Vensemble de la commu- nauté. - nous demanderons le soutien inconditionnel de la FFC 4 ce projet. - nous espérons aussi recevoir Vappui politique de la FFC auprés des instances gouverne- mentales auprés desquelles elle nous représente. Nous continuerons de méme, a la Société, 4 chercher des appuis partout, tant sur le plan provincial que sur le plan fédéral. Des demandes de subvention ont €t€ soumises auprés de la ville de Vancouver et du ministére de la Récréation, Tourisme et Culture - a Victoria. Nous avons également suscité le soutien de la Fédération des Francophones Hors-Québec grace a l’appui de M. Robert Stern, le représentant local. Bref, avec un peu de bonne volonté - et les crédits nécessaires - nous espérons que ce projet prendra bientét jour, d’abord sous la forme d’un projet-pilote, puis dans son entiéreté. Il pourra éventuellement s‘intégrer dans le grand schéma du (ou des) centres communautaire(s) plus tard a venir. = Alors que nous sommes encore dans la phase de constitution des dossiers, nous remercions tous ceux - individus, organisations, institutions - qui donneront leur appui a cette entreprise d'impor- tance. Pour la SHFC Guy P. Buchholtzer, Vice- président Le ministére était convaincu... Dans le numéro du 16 janvier 1987 de votre journal vous avez rapporté une entrevue avec André Obadia. Au cours de Yentrevue vous avez discuté Yélaboration de programmes immersifs au niveau universitai- re. Un commentaire qui s’y trouve m’a froissé un peu: “Zl a fallu convaincre le Ministére de UEducation” (d’appuyer 1l’im- plantation des programmes d'immersion). Dés mon arrivée au Ministére de I’Education - il y a presque cinq ans - il n’a jamais été question de “convaincre le Ministére de |’Education”. Au contraire, le Département. de Langues modernes a toujours encouragé cette implantation et a méme convoqué une réunion des représentants des universités en 1982 pour discuter, justement, le réle des institutions post-secon- daires dans l’enseignement bilin- gue; et depuis lors j’ai essayé d'inclure dans ma proposition au gouvernement fédéral, des de- mandes de fonds provenant des universités et des colléges - et ce tous les ans. La difficulté réside dans le fait quil n’y a pas de montant spécifique de fonds déterminé a Vintérieur de l’entente fédérale- provinciale, qui se destine au niveau post-secondaire. Ainsi, . pour fournir des fonds a ce niveau-la faut-il retirer de ceux - destinés au systéme scolaire - voler a Pierre pour en donner a Paul. Mais l’appui et l’encourage- ment des universités par le Ministére de |’Education était constant et l’est toujours. Dr. G. Mills directeur Services de Langues modernes Erreur historique Je me permets de vous signaler une importante erreur dans votre journal du 27 novembre dernier. En effet, dans l'article intitulé “Le 11 novembre 4 Vancouver”, M. Roger Dufrane écrit: “Le 11 novembre 1918, dans la magnifi- que galerie des glaces du Palais de Versailles se signait un traité de paix avec |’Allemagne.” Le traité de paix a été signé a Versailles le 28 juin 1919. Le 11 novembre 1918, l’armis- tice était signé dans la clairiére de Rethondes, entre la France et ses alliés d’une part, 1l’Allemagne d’autre part. Du cété allié, les signataires étaient: le général Foch, maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, commandant en chef des armées alliées; le général Weygand, chef d’état-major général; 1|’amiral Wemyss, de la Royal Navy. C. Xavier Saint-Georges Vedette québécoise, A 32 ans, Véronique Béliveau S. Suite de la premiére page dérange. Elle fut tellement appréciée lors de la remise des Junos lorsqu’elle interpréta Le Rock que plusieurs se demandé- rent si Véronique allait un jour enregistrer en anglais. Eh bien voila, c’est fait. Toute la nuit, le 45 tours dont la version anglais Make a Move on Me risque d’atteindre le numéro 1 au palmarés anglais, a été produit par John Dexter, qui a déja écrit pour le groupe Lover Boy. Ce 45 tours s accompagne d'un: vidéo- clip réalisé par le Torontois David Levine. Par hasard, en mettant la musique de Make a Move on Me sur un vieux film de 1953 mettant en vedette Fred Astaire, Levine s'est rendu compte que “ca _ cliquait”. elle débute en anglais a décidé de séduire le public L’histoire se déroule dans un bar, il y a de la bataille, de la danse. La méme chorégraphie a été reproduite pour le vidéo-clip de Véronique Béliveau. Ce sera donc 4a voir! Quant a savoir si d'autres Québécois-es suivent le mouve- ment, Véronique souligne: “Da- niel Lavoie est & produire un disque anglais en ce moment et Martine St-Clair, qui avait déclaré fortement a4 l’ADISQ ne chanter qu’en francais, semble voulotr, elle ausst, toucher le marché anglais.” Son prochain microsillon sorti- ra au mois de mars prochain. Donc attention! Véronique Béli- veau ne sera alors peut-étre plus la super-vedette du grand Québec mais... une Madonna??? CSE Fondateur: André Piolat Rédactrice en chef: Lise Brousseau Journaliste-coopérant : Photocomposition: Anzta Charland “Administration: Héléne Adl Charles-Henri Buffet APF ire Publié par Le Soleil de Colombie Ltée 3283 Main, Vancouver, CB, V5V 3M6 Tél: 879-6924, 879-6656 Abonnement lan: Canada, 15$ - Etranger, 20$ Courrier de 2éme classe Numéro d’enregistrement : 0046 Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de téléphone et d’une adresse afin de pouvoir, au besoin, communiquer avec nos correspondants. Toutefois, 4 la demande, les adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre publiés.