Le vendredi 6 juin 1997 13 TEXTE MAGNIFIQUE ET ACTEURS DYNAMIQUES n jeune couple qui semble si mal assorti, un appartement minuscule au dernier étage d’un vieil édifice sans ascenseur, un texte magni- fique de Neil Simon et de jeunes acteurs dynamiques. Voila qui résume bien le spectacle Barefoot in the Park présenté par la compagnie Miror production que l’on peut voir jusqu’au 28 juin prochain. Mariés depuis six jours, Paul et Corrie s’installent dans leur minuscule appartement situé au sixiéme étage. L’action se déroule en février et il y a un trou dans le puits de lumiére. Malgré quelques faiblesses dans Jinter- prétation, le spectacle a de bons moments. Corrie a un cété bohéme et hystérique qui cause des remous dans le ménage. Le mari, un avocat ambitieux, adore le c6té passionné de sa femme mais se lasse des crises. Les deux acteurs créent une bonne chimie: Rebecca Reichert crée un personnage énergique mais quelques fois un peu artificiel. Mais comme Keith Barry soutient bien action, cela passe bien. La mére de Corrie, interprétée par Shelley Outhwaite, prend un accent sophistiqué. Elle ,joue a la femme parvenue, un peu déprimée de se retrouver seule aprés le départ de sa fille. Stewart Craig incarne le voisin excentrique qui ne paie jamais son loyer et se retrouve sur le pavé. Corrie organise donc une sortie 4 quatre pour présenter sa mére & cet artiste un peu étrange. Evidemment, une série d’événements cocasses font suite 4 cette rencontre. Barefoot in the Park est un bon choix pour faire connaitre un nouveau lieu de spectacles. I] s’agit d’un petit thédtre sombre, encore en construction, ot lon retrouve également un café-restaurant. I] n’y a pas grand-chose pour le moment a part le café et des grignotines mais le lieu a du potentiel. Vous y passerez une bonne soirée. Renseignements et billets: 609-0146. A L’AGENDA CETTE SEMAINE: La production Master Class de Terrence McNally fait une tournée internationale et s’arrétera au Queen Elizabeth Theatre du 4 au 8 juin prochain. Faye Dunaway y tient le rdle.de Maria Callas et Leonard Foglia en assure la mise en scéne. On y raconte l’histoire de cette chanteuse d’opéra exceptionnelle et excen- trique. Master Class, reconnue comme la meilleure piéce de l’année en 1996, s’est mérité un prix «Tony». Renseignements et billets: 280-4444. SARA LEHA ous venez d’arriver en Colombie- Britannique, vous voulez vous faire des amis, rencontrer l’Ame _ soeur, vendre votre auto ou votre frigidaire, annoncer une vente de garage ou formuler des voeux d’ anniversaire. Pensez au Soleil de Colombie-Britannique car avec plus de 12 000 lecteurs potentiels vous étes certain de viser juste. TAL: (604) 609-6611 Télécopieur: (604) 609-6612 Fantaisie en noir et bl: e mois dernier, Gilles Parenteau, un musi- cien trés connu des francophones, a eu la mal- chance de se faire voler son équipement et doit essuyer une perte de_ plusieurs milliers de dollars. Dans un élan de soli- darité, Régis Painchaud et Joyce Janvier ont réuni des artistes de la communauté nc pour un spectacle bénéfice. Plus de cent personnes ont assisté & |’événement, ce qui a permis de remettre un chéque de 2 000 $ a Gilles Parenteau.