Le Soleil de Colombie, 14 septembre 1979 La presse franco- phone hors Québec doit étre plus ouverte M. Roméo § Bédard ne cache p pas ‘son entho rides de coordonner les activités de I'Association de la asme A presse francophone hors Québec. par Paule des Riviéres . _wLa presse francophone hors doit désormais ouvrir ses aux grands débats de | “ L’homme ui parle est M prem Badard, er dre tne ee — de la ohpet See gaa av au programm presse minoritaire du saben @Etat fédéral se consacrer entiérement ans dans. les milieux mitioritaires, de donner un coup de main au bureau de ee bénévole de au DEVOIR, M. Bédard met avant et Vaccent sur “a ’entreprendre Silden ebhilex ve taarcht ot de faire en sorte que la presse francophone sorte du er qui la presse doit hebdomadaires fran- — Le Devoir, cophones hors Québec n’ont as ape seule « mission », able ag certains sont a régional, d’autres ib stalietnelt GF noe ues gratuitemen i- vent de l'aide du Seétariat d’Etat par le biais des associations francophones rogrammes, : Une directive émise.le~3 aoit dernier par le Secrétariat d’Etat demande d’ailleurs aux ministéres fédéraux de con- sacrer une partie de. leur maton 4 de icité et.d’infor- poumiie fran- M. ne Gakacaus gounale a La Liberté de t-Boniface, Site. Dang * «Je couvrais les Soe shenen cf ta Magiobe mais on = ivelle tl ce Anjourdul, i le nouveau de |’associa- tion a but non lucratif croit qu’une ing de la solution rae par des ux davan- ge ouverts, c’est-a-dire moins confinés aux seuls dossiers des francophones. « Le reste on I’a trop fait », dit-il. « Ainsi, Lesh Sosa si j’étais en Alberta, poursuit M. Bis Tuniversitaire Bédard, je m’occuperais du ss pate énergétique ». parle aussi de mpartialie des journaux qui ne désire pas voir liés de trop pres de la Fédération des Ses hors Québec. Le tirage des 19 heb- domadaires de langue francaise varie de 1,000 en- viron — c’est le cas du Franco-TEM a New- Liskeard, en Ontario — a 12,- * 000 pour La Liberté de Saint-Boniface au Manitoba. Ce dernier est distribuée gratuitement. La clientéle existe, croit M. Bédard qui a déja queanes idées en téte pour I’attirer. D’abord un bon programme de formation pour les jour- ' Malistes, ce qui ne manquera pas d’en stimuler certains, puis de meilleurs outils pour lier rogressivement une res réelle pénurie d’équipe- ment ‘et enfin les projets spéciaux. « Je veux, avec des cahiers spéciaux, | aider les Canadiens francais a se connaitre et a rendre conscience de leur ‘orce économique. J’ai deux sujets en téte, soit l'enfant francophone en milieu anglophone et le rdle de francophone ». De tels cahiers spectatix pourraient « engraisser » chacun des 19 hebdomadaires francais hors Québec et créer une Bodh et estime M. aig chaque journal a ; $a clientéle, nécessairement. « L’Express de Toronto, pe exemple, exerce un cer- ain attrait chez ‘les anglophones intellectuels et il ne faut pas les négliger ». Mais dans l’ensemble, M. Bédard souhaite de tout coeur que les hebdomadaires de langue francaise soit « lisibles, simples et percent les com- munautés francophones, sur- tout les jeunes ». Tl applaudit 4 T initiative d’un nombre qui a ouvert ses pages aux jeunes et s’assure une pénétration dans les écoles. « Le journal devient alors un outil pédagogique », souligne-t-il. D’ailleurs, M. Bédard nourrit un autre projet, celui d’utiliser les journaux pour dis des cours de - maire ou de vocabulaire py nee hy da lan- e pour- Sitaars aider, dit-il, et je suis certain qu’on rendrait service a beaucoup de monde ». . Société Historique: Franco-Golombienne 9, Broadway Est, Vancouver, C.B. V5T 1V¥4 Site historique en danger Cet article fait suite a la lettre de Mme Blanche Lam- bert parue dans le numéro du 31 aott' 1979 sur la prochaine démolition du vieil H6pital St-Martin “a Oliver, C.B. La Société Historique - Franco-Colombienne _s’inté- resse a cet établissement puisqu’il a été, dés son ouverture en 1943, dirigé: par les Soeurs de St-Anne. L’hépital St-Martin a été construit grice aux efforts du gouvernement provincial, de la municipalité de Oliver et des Soeurs de St-Anne. Cet hépital a servi l’'Okana- gan sud pendant trente ans. © En 1973 l’hépital ferma ses portes et les locaux étaient depuis, occupés par une garderie et des classes élé- mentaires de la Commission Scolaire de Oliver. Les habitants d’Oliver re- curent la nouvelle de sa démolition possible avec pei- ne et regrets. Pour la plupart, l’hépital St-Martin représentait le seul point: d’attache avec le passé, et le seul beau batiment de la ville. Mais malgré les récrémi- nations nombreuses des cito- yens, la B.C.B.C.(B.C. buil- ding corporation) avait déja pris la décision de démolir, et ce, 4 cause du trop grand dommage fait au batiment. Depuis quelques. années, I'édifice a été victime de vandalisme, il y eut négli-- gence presque totale dans son entretien régulier et le toit demande a étre complé- tement remplacé. Les cofits de réparation sont d’aprés le B.C.B.C. tout a fait impensa- bles et sa démolition est la suite issue au point de vue économique. Pour que les citoyens se rendent compte par eux- mémes de ces dommages, le maire Leo McKinnon ouvrit les portés du vieil hdpital vendredi le 3 aofit. Trois. cents adultes et enfants vinrent profiter de cette ouverture pour, soit satisfai- re leur curiosité ou estimer les dommages. Et comme la réaction dir in- dignation était si grande chez les citoyens, les autori- tés ont décidé d’entrer une - troisiéme partie neutre dans les débats. On fit appel a M.Nick Bawlf de Victoria. M.Bawlf est un architecte bien connu et réputé. Il se consacre a la conservation et rénovation de vieux bAti- ment. M. Bawlf a été approché pour faire une évaluation du vieil hépital et pour donner son opinion en public a une réunion qui s'est déroulée dimanche le 26 aofit dernier devant tous les cito- yens intéressés de Oliver. . Nous venons de recevoir le résultat de la réunion du 26 aofit dernier. M. Nick | Bawlf, architecte invité, a déclaré qu'il était dans |’in- térét des citoyens d’Oliver de conserver ce cher vieux batiment.. D’aprés M. Bawlf, les fondations de l’hépital St-Martin sont trés. solides et méritent d’étre sauvées. Un des problémes ma- jeurs avec cet édifice est de trouver un usage adéquat pour ces trente milles pieds carrés. La majorité des 75 personnes ‘qui se sont pré- sentées a la réunion étaient fermement en faveur de préserver l’édifice, et un comité de 5 membres a été formé pour commencer les travaux. Vic Gregory, Er- nest Phillips, Bill Kreller, Shirley Clarke et Monica Hoover se sont vus confier la tiche de convaincre le BCBC dés avantages d’un tel plan et de la possibilité de sa réalisation. Une campagne est donc ouverte et toutets sugges- tions sont attendues et se- ront sous-pesées par les membres du comité. Nous aimerions apporter Yattention sur le fait qu’au- cun membre du Conseil de Ville n’était présent a la réunion. La personne a contacter a ce sujet est Shirley Clarke, propriétaire de la boutique Briar, sur la rue Main, Oliver. Dixiéme anniversaire (Suite de la p.1) - vaient s’attendre a des mira- cles en si peu de temps. “Le défi des dix prochaines an- nées, ajoute-t-il, sera de gagner encore davantage le grand public a la cause de la réforme linguistique et de nourrir chez lui le sentiment fondamental de justice sans lequel l’effet d’en-- trafnement de la Loi ne pourra avoir toute sa portée. D’aprés M. Yalden, il est tout a fait normal que la question de la réforme lin- guistique suscite les discus- sions, mais celles-ci ont trop souvent été teintées d'intolé- rance et d’incompréhension. La Loi est issue d’une - prise de conscience: les deux langues n’étaient pas a égalité au Canada et, a bien des égards, cette inégalité persiste, malgré les progrés accomplis. “Ce qu'il faut, c’est qu'il y ait partout au Canada res- pect et courtoisie récipro- ques entre les deux grands groupes linguistiques, affir- me le Commissaire. C’est méconnaiftre l’esprit de la Loi sur les langues officielles et passer a cété de l’essentiel que de parler de deux solitu- des unilingues ou d'une lan- gue qu’on cherche a imposer a des Canadiens récalci - trants. “Quoi que nous réserve l'avenir, la condition sine qua non de tout progrés vers une société placée sous le signe d’une plus grande har- monie, c’est que les Cana- diens acceptent le principe de la réforme linguistique.” Reprise des cours le 17en ville et le é4 au “Village Square” Cours: le matin, l'aprés-midi le soir - Adultes et enfants. Tous niveaux: débutants - civilisation, littérature, Presse francaise. 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