Vos publicités pour la Féte des Méres, fe 11 mai prochain, seront plus efficaces si vous téléphonez a Libasse au 30-9575 ae SOMMAIRE r X PROGRES Voir nos pages centrales Courrier 28me casse/Second Class Mail m 0046 1645, Same Ave. 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. Vie Saleil de Colombie-Britannique Toute verite est bonme a lire vol 29 0°48 Vendredi 18 avril 1997 Rapport du Commissaire aux langues officielles Plaintes et complaintes PAR DENIS GUERIN Chaque année, le rapport du Commissariataux langues officielles est l’occasion de dresser un bilan de l'utilisation du frangais dans les insti- tutions désignées bilingues. Pour 1996, le commissaire Goldbloom fait état de 1371 plaintes recevables, émises par les particuliers et les organismes. Ce chiffre est en hausse de 8% par rapporta l’année précédente, et mar- que surtout un arrét dans la baisse continuelle des plaintes regues par le commissariat depuis 1992. Cette aug- mentation est principalement due aux nombreuses protestations (105) con- cemantles restrictions qui ont touché la Société Radio-Canada, traité au titre de |’appui aux minorités de lan- gue officielle du pays. Ces plaintes ont d’ailleurs été majoritairement émises par le grand Ouest canadien. Par ailleurs, les principaux ministéres et institutions visés sont le Développementdes ressources humai- nes (200 plaintes), Air Canada (163), et la Société canadienne des postes (101). Le Commissariat a déja réalisé des enquétes sur plus dela moitié des plaintes reques en 1996. Et Victor Goldbloom a méme déposé des re- cours judiciaires devant la Cour fédé- tale a l’encontre d’Air Canada: les représentants de la compagnie aérien- ne avancenten effet certaines clauses d’ancienneté touchant leurs salariés pour justifier du non-déploiement de personnels bilingues surles aéroports de Toronto et Halifax notamment. Les francophones de Colombie-Britannique ont pour leur part déposé 52 plaintes recevables «Les temps VANCOUVER, C.-B. - Quatre Réformistes renommeés ont récem- ment décidé de briguer les suffrages dans les rangs du Parti Progressiste- Conservateur de Jean Charest, aprés avoir pris connaissance du plandece dernier “L ’avenir du Canada dans le prochain siécle”. Plusieurs d’entre eux aimeraient biense voir élire com- mecandidats lors des prochaines élec- tions fédérales. Parmi cesnouveauxconserva- teurs, Kevin Garvey, ancien directeur du Parti Réformiste canadien dans la province et président du comité de politique du parti 4 Delta, a récem- auprés du Commissariat en 1996. Un chiffrenettementen baisse par rapport 4 1995, mais qui ne tient pas compte des 60 plaintes réecemment émises par la Fédération des francophones de la province, suite 4 une enquéte menée au début de l’année (voir Le Soleil du 14 mars 1997). Parla voixdesa prési- dente Diane Cété, la FFCB s’est d’ailleurs félicité de ce 26éme rap- port annuel, se réjouissant que “Je Commissaire aux langues officielles ait su bien cibler ses interventions dans les dossiers que la communauté juge prioritaires”, a savoir les servi- ces en francais et la SRC. Enrevanche, la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada est beaucoup plus critique. “JI ne suffit pas que le Commissaire Goldbloom fasse des constatations générales sur l’état de application de laLoi(sur les langues officelles), a dénoncé Jacques Michaud, le président dela FCFA. Le tondu rapport nous oblige a nous de- mander sile Commissaire considére qu’un des facteurs de succés de son année a été de plaire aux institutions fédérales” . Quantau Bloc québécois, il a été jusqu’a réclamer la démission de Victor Goldbloom, |’accusant de “malhonnéteté intellectuelle” pour avoir persisté 4 mettre les deux grou- pes linguistiques sur un méme pied. “La situation des francophones hors Québec requiertune attention immé- diate et constante, ce que de toute évidence n’est pas en mesure de faire Victor Goldbloom” ,a déclaré le dépu- té de Québec-Est Jean Paul Marchand.) changent...» ment été élu comme candidat progressiste-conservateur dans la cir- conscription de Delta-South Richmond. Quant a Garry Shepp, ancien réformiste fédéral et provincial, il a posésa candidature pour étre nominé dans Nanaimo-Albemi, a la séance de mise en candidature qui aura lieu le 27 avril prochain. Kent Glowinski, un ancien jeu- ne activiste du Parti Réformiste a Prince Rupert a fait savoir son inten- tion de se porter candidat dans la cir- (VOIR "TEMPS" EN PAGE 12) couriet 102627.2172@compuserve.com 60 © rrsindese Conseil Scolaire Francophone Nouveaux horizons? PAR DENIS GUERIN L’Association des parents francophones de la Colombie-Bri- tannique s’appréte a déposer un re- cours devant la Cour supréme pour étendre la juridiction du Conseil Sco- laire Francophone a1l’ensembledela province. Pour le moment en effet, une quinzaine de districts échappe encore 4soncontréle, de la Sunshine Coast a la vallée du Colombia, en passant par |’Okanagan. Environ la moitié de la population francophone dela province est ainsi tenue 4 ]’écart. Les parents francophones re- toumentdoncdevantles tribunaux, en espérant obtenir un résultat aussi en- courageant que lors de leur derniére aventure judiciaire. Rappelons qu’en aout demier en effet, le juge Vickers de la Cour supréme de Colombie- Britannique leuravait donné raison, et demandé explicitement a la pro- vince d’adopter une loi prévoyantune gestion intégrale des écoles par la minorité. Dans un jugement quiallait faire jurisprudence, il écrivait que “les fonds alloués aux écoles de la minorité linguistique doivent étre au moins équivalents, sur une base per capita, aux fonds alloués aux écoles de la majorité”. De fait, Ottawa et Victoria viennent de parapher “l’En- tente spéciale Canada-Colombie- Britannique relative a la mise en oeuvre de la gestion des écoles fran- cophones” (voir Le Soleil du28 mars 1997). “Le jugement Vickers estune vrai perle. Il a créé un précédent, se réjouit Marc Gignac, le directeur général del’ Association des parents. Onn’apeut-étre pas encore finid’en mesurer laportée. Seulement, ilcon- cerne uniquement la présente juri- diction du Conseil scolaire, et ne dit rien des territoires qui lui échappe. C’est ce que nous voudrions changer (VOIR "HORIZONS" EN PAGE 10) Yves Beauchemin a Vancouver PHOTO: DENIS GUERIN L’écrivain québécois pour enfants Yves Beauchemin était a Vancouver la semaine derniére pour présenter son dernier livre. Il en a profité pour rencontrer ses jeunes lecteurs des classess de programme cadre et d’immersion. (VOIR “ENTRETIEN” EN PAGE 4)