ON Wit ae aN OLN oii Von Wad OW pe Cane Ven Oe Oe ONE aN Wea GW OO eee nN ee eee ow Ve SE Oe NO NO OO Oe Pe yw ee 5 ee Te OO OU Vea O IY NN NE WO ee eT Sen 2 - Le SOLEIL, VENDREDI 21 JANVIER 1994 . Le Billet Concurrence Alors que certaines compagnies. essayent, tant bien que mal, de tenirle coup ‘en attendant la fin de la récession, d’autres, au contraire, s’en tirent plutot bien. C’est le cas de Wal- Mart, aux Etats-Unis. Fondée en 1962 par Sam Walton, cette chaine de grands magasins_ est rapidement devenue la plus importante del’ Amérique du. Nord. Avec 520 000salariés, 2013 points de vente implantés aux Etats-Unis, a Puerto Rico et au Mexique, elle génére un chiffre d’ affaires de 56 milliards de dollars et un bénéfice frisant les 2 milliards. Ce géant incontesté de la distribution, a lappétit gargantuesque, est sur le point de faire son entrée, trés remarquée, au Canada, en absorbant 120 magasins Woolco- Woolworth. Par contre, les autres sociétés canadiennes de grands magasins comme La Baie, Eaton, Zellers ou Canadian Tire ont toutes les raisons des’ inquiéterde voir débarquer ce “collégue” américain réputé pour son manque de délicatesse face a ses concurrents, qui pratique des prix défiant toute logique, et dont la caractéristique est de faire déserter les “Main Street” des petites villes prés desquelles il s’installe. Que trouve t-on dans un Wal-Mart ? A peu prés tout, pour ainsi dire, de la brosse 4 dents, en passant par la couche pour bébé, des vétements, des chaussures etc... Ilne fautpas y chercher les grandes marques, il n’y en a pas, car Wal-Mart est aussi le champion du bas de gamme. Sa clientéle est essentiellement composée de personnes a faible revenu, c’est d’ailleurs ce qui fait son succés et lui donne la possibilité de traverser les crises économiques sans le moindre probléme. Malgré tous les avantages que peut apporter au pays une entreprise telle que Wal-Mart, puisque, entr’autres points positifs, tous les employés des 120 magasins vendus se félicitent de pouvoir conserver leur emploi, il est triste d’étre le témoin impuissant de “l’américanisation” du Canada, et de voir des compagnies canadiennes parfois centenaires, Woodward par exemple, disparaitre sans laisser de traces. Pierre Longnus Suite de la Une qu’elle avait été battue par son mari. Onluia dit de retourner chez elle. Manque d’hébergement A Vheure actuelle, il n’y a pas suffisamment de centres d’hébergement de deuxiéme étape pour les femmes francophones, victimes de violence, vivant en milieu minoritaire . Au premier coup d’oeil, Karen Rodgers, analyste principale au Centre canadien de la statistique juridique, estime qu’il existe davantage de refuges que de maisons de deuxiéme étape. Elle n’a pu nous fournir de chiffres exacts pour 1993 étant donné que les résultats de étude sur les maisons d’hébergement pour victimes de violence familiale ne seront disponibles qu’en février ou en mars 1994. Par ailleurs, selon un profil pancanadien établi par Statistique Canada en 1992, il y avait au total 298 établissements pour femmes victimes de violence. C’est toutefois au chapitre des logements supervisés, de deuxiéme urgence, * que la situation se détériore. L’ Ontario arrive bonne premiére avec quatre résidences de ce type et le Manitoba suit de prés avec trois centres. Le Québec et la Colombie-Britannique en ont deux et dans les autres provinces, a V’exception du. Yukon et des Territoires, on en retrouve seulement un. Par ailleurs, Venquéte n’a pas fait de distinction entre les centres anglophones et francophones. Toutefois, de l’avis de la directrice de 1’Entre-temps, trés peu de centres d’hébergement de BE Nformation La violence en milieu minoritaire Les femmes en sont les victimes deuxiéme étape offrent un service en frangais seulement. “Nous sommes les seuls a offrir ce service dans tout l’Ouest canadien”, confie-t-elle. Al’Entre-temps, “les femmes et leurs enfants ont leur vie etnous ; nous sommes la pour leur fournir le soutien nécessaire dont elles ont besoin durant la période de transition. Elles ont leur propre appartement, elles sont indépendantes. Dans les refuges, elles vivent plutét en commun et la durée de leur séjour est limitée a environ huit semaines. Dans les maisons de seconde étape, on parle d’une période de trois a douzemois. Cen’estpas en trois semaines qu’on peut rebatir sa vie. Les femmes retournentdans leur relation et le cercle vicieux recommence”, explique Mme Nadeau. “L’Entre-temps me donne la possibilité de travailler sur moi- méme, de commencer la guérison. Ensuite, je pourrai décider de ce que je veux faire de ma vie en tant que femme et en tant que mere”, a témoigné une résidente du centre. Les enfants, trop souvent oubliés lors des déchirures conjugales, représentent plus souvent qu’autrement, un des maillons du cycle vicieux de la violence. “Il ne faut pas oublier que les enfants sont témoins de la violence. Ils ont besoin, eux aussi, d’étre encadrés”, confie la directrice générale qui est également conseillére auprés des enfants. Mais n’entre pas qui veut dans ces centres de deuxiéme étape. Les femmes victimes de violence doivent d’abord séjourner dans un abri d’urgence communément appelé refuge. Ensuite, si elles le Soleil remercie tous ceux et celles qui lvi ont témoigné leursoutien pendantle mois de décembre. Nous avons gagné une bataille, mais la lutte continue... €n annongant dans le Soleil, vous rejoignez 10 000 lecteurs chaque semaine. LE TOUR DU MONDE EN 365 JOURS En diffusant, jour aprés jour, les meilleures émissions de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, du Québec et d'Afrique, TV5, c'est le tour du monde en francais. Une vision internationale et vigilante de l'information. Une présence internationale dans le monde des arts, des lettres et des sciences. Un calibre international dans l'univers des vari és, des téléfilms et du théatre, Tout un programme a TV5, cable 35*- LA TELEVISION INTERNATIONALE TOUT UN PROGRAMME! Peut varier. Consultez votre cablodistributeur. — répondent aux critéres d’ admission formulés par la province ow se trouve le centre d’hébergement, elles peuvent habiterdans ces lieux. “Le but est que les femmes se prennent en main”, relate Mme Nadeau. On commence 4 peine a trouver des remédes au mal de la violence au Canada. Le nouveau gouvernement a de bonnes intentions. La secrétaire d’Etat a la condition féminine, Sheila Finestone, a promis d’accorderdes crédits supplémentaires aux organismes qui viennent en aide aux femmes battues et 4 leurs enfants. Espérons que le parti de 800 000% -REVEILLEZ- Mi, QUDELQU'UN/ Jean Chrétien réalisera ses promesses. Le dossier n’est pas strictementl’apanagedes femmes ; les hommes doivent faire leur bout de chemin. Le temps est venu d’instaurer des institutions pour les hommes aux comportements violents afin qu’ils puissent parler sans sentir la honte. Julie Lagacé est responsable de V’information a la Fédération nationale des femmes canadiennes- frangaises. Lyne Michaud, conseillére politique 4 la FNFCF, a également participé a la rédaction de cet article. Julie Lagacé pS ia ee ay d'oeil LE MINISTRE DES FINANCES, PAUL MARTIN, COMPIE DEPENSER POUR CONSULTER LES CANADIENS SUR LA FACON DE COUPER DANS LES DEPENSES/ ae BONHOMME?~ TAURAIS PAS Le seul journal en frangais 4 l'ouest des Rocheuses “SANS PEUR NI FAVEUR" Président-directeur : Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Pierre Longnus Administration et gestion : Noélle Mathis Journaliste-coopérant : Frédéric Lenoir Infographisme : Suzanne Bélanger Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs : Claudine Lavallée, Marielle Croft, Catherine Lannoy Collaborateurs Arts et spectacles : Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Mare Fournier, Yvan Brunet, Louis Anctil Ouverture du journal : 9h 4 7h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, Same avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6] 1N5. Tél : (604) 730-9575. Fax : 730-9576. L'abonnement annuel cofite.25$ au Canada, 55$ a I'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie _ Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat